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Primeurs, les grands blancs 2011 sont réussis

Une fois de plus, Pessac-Léognan a frappé fort avec ses grands blancs. Pour certains, comme Fieuzal, c’est un grand bond en avant dans le droit fil des vins mythiques du début des années 80. Voici une sélection fine de 44 cuvées qui valent qu’on s’y penche.

Château Haut-Brion – 19-19,5
Pessac-Léognan
Un sommet absolu du millésime et une classe vraiment à part (il faudrait une autre échelle de notation pour lui rendre justice !), le vin blanc sec le plus complet imaginable, associant la plus grande richesse de texture à la finesse et à la pureté idéales dans ce type.

Château La Mission Haut-Brion – 18-18,5
Pessac-Léognan
La différence avec Clarté se situe au niveau de la générosité de la matière, mais avec les blancs rien n’est si simple : ce qu’on gagne en ampleur de texture ne se traduit pas par un agrément immédiat. Seul le temps justifiera le type de sélection effectué, mais le vin est déjà impréssionnant.

Château Margaux – 18-18,5
Bordeaux – Pavillon blanc
Exceptionnelle réussite, intensité et fraîcheur aromatiques d’anthologie, finesse superlative, relevée par une acidité revigorante. Absolument superbe.

Domaine de Chevalier – 18
Pessac-Léognan
Grande complexité aromatique, fraîcheur, tension, éclat, finale subtile sur l’abricot, grande race.

Château Haut-Brion – 18
Pessac-Léognan – Clarté
Niveau absolument remarquable pour un second vin, avec la plénitude des caractéristiques incomparables des blancs des domaines Dillon, un festival d’arômes nobles de sauvignon et sémillon quasi parfaits.

Château de Fieuzal – 17,5-18
Pessac-Léognan
Remarquable diversité aromatique, associant la fleur de tilleul et les agrumes, beaucoup d’élégance et d’éclat en fin de bouche, le blanc le plus accompli de l’histoire récente du cru.

Château Carbonnieux – 17-17,5
Pessac-Léognan
Finesse remarquable des arômes, dans un registre d’agrumes bien diversifié, du pamplemousse au cédrat. Délicate note boisée et sentiment d’un choix de vendanger un peu plus mûr, ce que nous ne pouvons qu’approuver.

Château Olivier – 17-17,5
Pessac-Léognan
Magnifique pureté aromatique, sur la verveine, ultra fin, délicat et subtil, vraiment délicieux.

Château Pape Clément – 17-17,5
Pessac-Léognan
Forte prise de bois, comme souvent en primeurs avec ce cru, mais évidemment derrière il y a beaucoup de matière, un raisin parfaitement mûr et une réserve aromatique formidable.

Château Smith Haut-Lafitte – 17-17,5
Pessac-Léognan
Grands arômes d’agrumes, ample et énergique, grande suite en bouche.

Château Bouscaut – 17
Pessac-Léognan
Peu de fruit au nez mais bouche superbe de gras et de tension, et caractère individuel très appréciable.

Château Valandraud – 17
Bordeaux
Dimension et onctuosité, remarquable densité, brillant volume, intensité subtile, agrumes, miel et fleurs.

Château Latour-Martillac – 16,5-17
Pessac-Léognan
Encore un peu d’amertume à fondre, texture dense, imposant plus que charmeur, à attendre.

Château Malartic-Lagravière – 16,5-17
Pessac-Léognan
Notes d’agrumes, beaucoup de finesse et de subtilité, texture plus linéaire que profonde, il se révèlera avec la garde !

Château de France – 16 -17
Pessac-Léognan
Boisé marqué, texture crémeuse, vin riche, onctueux, original, fort recommandable.

Château Haut-Bergey – 16-17
Pessac-Léognan
Beaucoup d’onctuosité et de droiture, maturité exemplaire du raisin, finale ronde mais fraîche, excellent !

Château Larrivet Haut-Brion – 16-17
Pessac-Léognan
Encore sur la mémoire du ferment, vin très gras, mûr, long, racé et certainement un rapport qualité-prix exceptionnel.

Château Monbousquet – 16-17
Bordeaux
Nez d’agrumes très pur, fruité souple, petite nuance très finement miellée s’imposant en finale, allonge subtile. Commence simple et direct, finit élégant et complexe.

Clos Floridène – 16,5
Graves
Magnifique ! Fruit pur, minéralité cristalline, bouche charnue, avec de la rondeur, du gras, de grands arômes racés et persistants, et une longue finale parfaitement équilibrée.

Château La Louvière – 16-16,5
Pessac-Léognan
Très technique et propre au nez, beaucoup de tension mais guère de charme, lui aussi s’affirmera au long vieillissement.

Château Valandraud – 16
Bordeaux – Virginie
Souple, fruité, tendre, agrumes assez subtils, longueur séduisante.

Château de Chantegrive – 15-16
Graves
Plus de cachet aromatique avec des notes musquées et fumées à la Pouilly, plus sur l’abricot et le tilleul en bouche, un rien trop fluide.

Château Picque-Caillou – 15-15,5
Pessac-Léognan
Net et frais, acidulé et salin mais un peu court.

Château de Rouillac – 15
Pessac-Léognan
Un beau blanc charmeur et vif. Nez délicat de fruits blancs, fleurs suaves, minéral, bouche ample, ronde, éclatante de fruit, de vivacité et d’équilibre.

Château La Garde – 15
Pessac-Léognan
Dans la lignée des blancs du château, ce 2011 offre un fruit très pur, une belle minéralité, une bouche franche, charnue, ronde, avec une grande présence, des arômes persistants et de la vivacité.

Château La Grande Clotte – 15
Bordeaux
Joli vin tendre et floral, belle acidité tendre et finement partagée entre sauvignon (60 %), sémillon et muscadelle.

Clos Marsalette – 15
Pessac-Léognan
Style puissant : nez richement fruité, fumé et minéral, conservant une grande élégance, bouche opulente, ample, très fruitée et bienheureusement vive en finale.

Château Rahoul – 14 -15
Graves
Plus salin et minéral, avec une petite touche iodée idéale pour accompagner les fruits de mer, bien sec, fort agréable mais sans personnalité affirmée.

Château Brown – 14,5
Pessac-Léognan
Personnalité et équilibre caractérisent ce Brown au nez exotique, à la bouche ample, très aromatique et vive.

Château Cantelys – 14,5
Pessac-Léognan
Facile à boire, équilibré, ce vin présente des arômes de fruits blancs mûrs, miel et épices, une bouche charnue, fruitée et vigoureuse.

Château Haut-Nouchet – 14,5
Pessac-Léognan
Beaucoup de caractère pour ce blanc au nez citronné, acacia, minéral, à la bouche ronde, fruitée et pleine de vivacité.

Château de Cruzeau – 14,5
Pessac-Léognan
Tout en élégance, en fruit, en minéralité et en vivacité, ce blanc est particulièrement agréable, équilibré et séduisant.

Château Le Sartre – 14,5
Pessac-Léognan
Un caractère affirmé pour ce blanc offrant un nez de belle expression fruitée, florale et minérale, une bouche ample, franche, vigoureuse et longue.

Château Saint-Robert – 14,5
Graves – Poncet-Deville
Superbe nez exubérant et raffiné à la fois, avec un fruit croquant, bouche charnue, aromatique, vigoureuse et très longue.

Vieux Château Gaubert – 14,5
Graves
Beau 2011 dans la droite lignée des blancs du château. Nez expressif, fruité et minéral, bouche riche, charnue, très aromatique et vive.

Château Brondelle – 14
Graves
On aime ce blanc bien fait et tonique, au nez épanoui, richement fruité, épicé et fleuri, à la bouche chaleureuse, très aromatique et vive.

Château Lespault-Martillac – 14
Pessac-Léognan
Un beau fruit mûr, d’élégantes notes vanillées, une bouche charnue, vive, longue et équilibrée pour ce vin particulièrement bien fait.

Château Gazin Rocquencourt – 14
Pessac-Léognan
Malgré la texture riche et chaleureuse, le fruit reste éclatant, la minéralité bien présente et la vivacité est au rendez-vous.

Château Lafont-Menaut – 14
Pessac-Léognan
Pas très puissant mais vraiment agréable ce vin propose des arômes exotiques, miellés et minéraux, une bouche flatteuse et équilibrée par une bonne vivacité.

Le Grand Enclos du Château de Cérons – 14
Graves
Belle alliance de la puissance et du raffinement, avec un fruit mûr et pur, de la minéralité et de la vivacité.

Château Villa Bel-Air – 14
Graves
Joli blanc complexe, exubérant tout en restant élégant, arômes de fruits blancs et miellés, bouche riche, aromatique et vive.

Château Ferrande – 13-14
Graves
Rondeur et fraîcheur aromatique assurée, mais fin de bouche trop simple pour un « grand cru ».

Château Lafargue – 13,5
Pessac-Léognan
Un nez expressif, fruité, minéral, acacia, une bouche charnue, vigoureuse, fruitée pour ce vin très rafraîchissant.

Château Magneau – 13,5
Graves
Un blanc raffiné, aux arômes purs de fruits blancs et minéraux, à la bouche ronde, aromatique et fraîche. Facile.

Winery Social Brand Index, le classement des vignerons sur le web

Vintank, l’éditeur de logiciel de veille internet, vient créer un nouvel index – «Winery Social Brand Index» – afin de mesurer l’activité des domaines viticoles sur le web et plus précisément les réseaux sociaux. Calculé à partir de données publiques et…Lire la suite

Trois nouvelles acquisitions pour Bernard Magrez

Bernard Magrez, propriétaire de 37 domaines viticoles en France et dans le Monde vient d’acquérir 3 nouvelles propriétés, le Château Romer, deuxième Cru Classé de Sauternes, 7 hectares dont 3,5 en production, le Château Malleprat, 14,40 hectares à Pessac-Léognan et…Lire la suite

Les français et la foire aux vins – étude

Un cabinet d’études marketing, Cegma Topo, a analysé le comportement des consommateurs pendant les foires aux vins. Voici les résultats de l’étude : 71.5% des visiteurs vont à la foire aux vins dans l’intention d’acheter, la moitié d’entre eux a même…Lire la suite

Mon président, tu as dix jours pour me faire une promesse

Voilà, on sait.
C’est Sarkozy qui a gagné. Sous réserve, naturellement qu’il aille chercher l’électeur ailleurs que dans le porte-monnaie de la dame.
Moi, je connais 300 000 voix qui ne demandent qu’à pousser une clameur de ravissement. 300 000 électeurs, ça fait combien en % ?
Et attention, c’est de l’électeur premium, du travailleur, du créateur de richesse, de l’exportateur de première qualité, du civilisé, du beau gosse. Cette sorte de gens qui incarnent plutôt bien le génie français, celui-là même que tout un tas de zozos croit disparu, les déclinistes, ça s’appelle. Des gars et des filles qui ont ce talent si particulier d’enfiler à la suite dix-huit casquettes différentes, ces bosseurs qui savent faire toutes sortes de métier sans faire la gueule, sans faire la grève. Sans se plaindre. Quoique. S’ils ne se plaignent pas, pas assez à mon goût, j’en connais qui commencent à trouver le temps long, qui ont un tout petit peu l’impression d’être mal traités, lors même qu’ils sont la gloire (et l’honneur) de la France.
Tu me vois venir, mon Nico ?…Lire la suite

Vinum + Grape

La dégustation comparative était organisée par le magazine «World of fine wine», qui publie les résultats dans son édition de printemps. Le but était de déterminer quel verre – parmi 14 – était le plus capable de révéler le pinot noir. Les gagnants, haut la main, ce sont deux verres de chez Riedel. Le verre Pinot Noir de la gamme Grape, «parfait pour tourner le vin et favoriser son ouverture aromatique. Il permet même de contrôler la fougue des vins jeunes et sait leur apporter de la rondeur» et celui de la gamme Vinum (photo ci-dessus), «un vrai verre à pinot qui sait atténuer l’aspect boisé (…) l’un des verres les plus performants pour montrer l’équilibre parfait entre acidité et fruit, parfait pour révéler la fraîcheur des vins européens».
Si ces deux-là ont obtenu la note maximale (16,5), un troisième verre de la marque figure au classement, en huitième position, avec la note de 15 : le Vitis Pinot Noir.

Concours de géographie

Le 28 mars dernier, la deuxième édition du concours organisé par l’association InterIGP a distingué 212 vins : 79 d’entre eux ont reçu une médaille d’or, 90 une médaille d’argent et 43 une médaille de bronze. Cette année, 732 échantillons ont été présentés, en provenance de 190 opérateurs différents, vignerons récoltants, coopératives, unions coopératives, groupements de producteurs, producteurs-négociants, négociants éleveurs et, c’était une nouveauté, la participation des marques de distributeurs. Outre la garantie d’origine que représente l’Indication Géographique Protégée, ce palmarès certifie un niveau de qualité et un savoir-faire et un style correspondant au terroir d’origine. De quoi aider les consommateurs
à s’y retrouver dans la diversité de gammes de cette production, qui atteint 14 millions d’hectolitres. 
La liste complète est accessible sur le site d’InterIGP.

Petrus rejoint l’aventure

La XXIe édition du rallye organisé par AOC, la première association œnologique étudiante de France, explorera les routes du terroir bordelais le week-end prochain. Cette année, 430 étudiants venus de différentes régions et écoles y participent, formant une centaine d’équipages déguisés et décorés. Evénement unique en son genre, cette aventure œnologique faite d’énigmes à résoudre et de routes et
de châteaux à découvrir fait la part belle au vin avec une simple et stricte règle : le conducteur ne boit pas. Outre cette attention portée aux dangers de l’alcool au volant et à la sécurité routière, AOC compense
les émissions de carbone des voitures en participant à un programme de plantation d’arbres. Oenologie, tourisme, prévention et développement durable, la démonstration est complète, c’est sans doute pour cela que le nombre de participants comme de partenaires augmente chaque année. Si le château d’Yquem a renouvelé son intérêt pour l’événement, Petrus est un nouveau venu. Chaque année, plus d’un millier de bouteilles de vins sont offertes aux participants par les châteaux, syndicats et négociants de la place bordelaise et d’ailleurs. Pour connaître tous les partenaires et le déroulement de cette édition 2012,
rendez-vous sur le site de l’association.

Sauternes et barsacs au top, une fois de plus

Cinquième grande année d’affilée pour les liquoreux de Bordeaux. Avec un millésime plus singulier que les précedents. C’est Michel Bettane, grand amateur de ces vins d’or, qui a tout goûté, tout commenté, tout noté.

Château d’Yquem – 19-19,5
Sauternes
Encore une fois le sommet absolu du millésime à Sauternes, avec un équilibre entre sucre et alcool idéal, une sensation de rôti parfait du raisin, une longueur impressionnante et une autorité de saveur et de texture inimitable.

Château La Tour Blanche – 18-18,5
Sauternes
Sublime coup de nez, merveilleuse finesse et ampleur de liqueur, ce jour-là le plus séducteur des premiers crus classés et certainement une des gloires du millésime.

Château Lafaurie-Peyraguey – 18-18,5
Sauternes
Grande richesse aromatique, caractéristique du millésime, puissance, finesse, fraîcheur, tout y est, avec une précision dans la perception de son caractère plus affirmée que chez ses voisins.

Château Raymond-Lafon – 18-18,5
Sauternes
Un vin du niveau des premiers crus classés par sa richesse de texture et son autorité de saveur, assez proche de celle d’Yquem. Bravo !

Château Suduiraut – 18-18,5
Sauternes
Somptueuse richesse aromatique, de l’éclat, du style, de la profondeur, un des quatre ou cinq plus grands vins du millésime.

Château Coutet – 18
Barsac
Immense richesse en liqueur, grande longueur, grand style, encore dans ses limbes mais terriblement prometteur.

Château Guiraud – 18
Sauternes
Beaucoup de rôti, merveilleuse finesse et race aromatique, richesse et pureté, grande suite en bouche, amers nobles, grand vin.

Château de Fargues – 17-18
Sauternes
Grand classique en préparation, beaucoup de rôti et de densité, finale complexe enveloppante, remarquable.

Clos Haut-Peyraguey – 17-18
Sauternes
Vin complet, riche, séveux, très affirmé dans sa finale mais lui aussi pas complètement formé. Un géant certainement qui demandera du temps pour son épanouissement définitif.

Château Rieussec – 17-18
Sauternes
Un géant très discipliné, très rôti mais pas au détriment de la fraîcheur, maîtrise technique évidente, grand avenir.

Château de Rayne-Vigneau – 17-17,5
Sauternes
Grande pourriture noble avec ses notes de gelée d’abricot, riche mais d’une texture et d’une finale un peu lourde pour le moment.

Château Rabaud-Promis – 17
Sauternes
Plus formé que Sigalas, remarquablement complexe et diversifié au nez, rôti accentué, très long, noble, prometteur.

Château Doisy Védrines – 16 -17/20
Beaucoup de richesse aromatique, vin large, gras, très fruité et tendu, de belle élégance. Vieillissement assuré.

Château Doisy Daëne – 16-17/20
Anormalement riche en sucre résiduel pour le cru, très grand format, pas encore pleinement expressif de son origine.

Château Sigalas-Rabaud – 16-17
Sauternes
Boisé dominateur sur ces échantillons, grande richesse aromatique, plus fluide et élancé que Fargues, très fin, pas encore complètement formé.

Château Filhot – 16
Sauternes
Légère réduction au nez, boisé marqué, ce qui confirme une révolution dans l’élevage de ce cru, beaucoup de richesse en liqueur, texture large, vin de grande puissance.

Château de Malle – 15,5-16
Sauternes
Léger boisé, rôti plus marqué que dans les premiers vins dégustés, belle acidité, du style, de l’ampleur et de la fraîcheur. Très recommandable.

Château Nairac – 15,5 – 16
Barsac
Rôti accentué, allant même vers la sensation de confit, très riche en liqueur, plus massif que raffiné, du moins à ce stade.

Château Broustet – 15-16
Barsac
Moins rôti et confit que Nairac mais plus nerveux, plus complexe sur le plan de l’expression des arômes primaires du raisin, complexe, long, frais, certainement le meilleur vin de l’histoire récente de ce cru.

Château de Myrat – 15-16
Sauternes
Encore sur les arômes primaires et fermentaires, grande richesse en liqueur.

Château Caillou – 15-15,5
Barsac
Riche en arômes d’agrumes, frais, élégant, moyennement rôti mais bâti pour la garde.

Château Romer – 15-15,5
Barsac
Pas très rôti mais élégant dans ses arômes citronnés, assez complexe, long, bien vinifié, ici encore sans doute le meilleur vin de l’histoire récente du cru.

Château d’Arche – 15
Sauternes
Moins affirmé et éclatant à ce stade que Filhot, droit et équilibré, assez long, vin bien fait, à attendre sans crainte.

Château Lamothe – 14-15
Sauternes
Vin droit et franc, n’ayant pas encore digéré son amertume post fermentaire, assez complexe et racé, sans doute le plus réussi des dernières années. Ici aussi, le rapport qualité-prix sera bon.

Château Suau – 14
Barsac
Rôti moyen mais vin franc et propre, fait pour l’apéritif plus que pour la table.

Château Climens – Non notable (assemblage non fait)
Barsac
L’assemblage comme d’habitude n’est pas fait, (tout comme celui du 2010, qui attend toujours sa mise en forme définitive !), mais les divers lots dégustés ont le caractère puissant, riche en arômes primaires, du millésime, mais la réduction du vin dans ses barriques rend plus difficile l’appréciation de son vrai caractère que dans les millésimes précédents.

MAJ : le 25/04/12

Le festival du rosé

A Cannes, ce week-end, se tiendra la 9e édition du Concours international des rosés du monde, organisé par l’OIV (Organisation internationale de la vigne et du vin), la VinoFED (Fédération des grands concours internationaux des vins et spiritueux) et l’UIOE (Union internationale des œnologues). 900 vins rosés venus d’une trentaine de pays seront dégustés cette année, une participation record qui atteste autant de l’attractivité croissante que cet événement exerce sur les vignerons (à titre de comparaison, en 2004,
la première édition portait sur 556 vins de 19 pays) que de la constante progression de ces vins, qui représentent désormais 10 % de la consommation mondiale.