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Château Pierre-Bise, Clos Le Grand Beaupréau

Vallée de la Loire, Savennières, Château Pierre-Bise, Clos Le Grand Beaupréau, blanc 2009

Chez les Papin, les maillons entre Joëlle, Claude et leurs enfants sont solides. Leur quête de la perfection trouve son aboutissement dans des layons et quarts-de-chaumes de très haut vol dans leur précision structurelle et aromatique. Les savennières ont également beaucoup de style, et les entrées de gamme constituent d’excellents rapports qualité-prix. Ici, chaque vin correspond parfaitement à son écosystème. Toutes les cuvées sont hautement recommandables.

Vin vibrant, avec cette tension bien effilée et une finale qui a de la percussion.
17/20 – 12 euros
Tél : 02 41 78 31 44

Alsace grand cru Pfersigberg

Blanc Doux | 2012 à 2019 | 9,85 e 15,5/20
Nez très pur sur la rose et le litchi, bouche tendre,
légère et élégante, le moelleux étant bien intégré.
Belle longueur.

Wolfberger
6, Grand’Rue • 68420 Eguisheim
Tél. 03 89 22 20 20 • Fax : 03 89 23 47 09
[email protected]www.wolfberger.com
Visite : 8h à 12h et 14h à 18h. Groupes sur rendez-vous.

Au Palais de Tokyo


Fondée à Reims en 1776, familiale, indépendante, la maison de champagne Louis Roederer mène
des actions de mécénat dans le domaine de l’art contemporain depuis 2003. Ses partenariats avec des institutions artistiques de premier plan, sa participation à de nombreux festivals en France
et à l’étranger et ses acquisitions et commandes d’œuvres d’artistes rencontrés à l’occasion d’expositions ou de projets (Jean-Michel Alberola, Raymond Depardon, Stéphane Couturier, Sophie Calle, JR…) lui ont valu de recevoir en 2010 la distinction ministérielle de Grand mécène de la Culture.

Désireuse d’intensifier encore son action, la Maison a récemment créé une fondation d’entreprise
et signé un accord avec le nouveau Palais de Tokyo qui (ré)ouvre officiellement ses portes le 20 avril
(une (entre)ouverture aura lieu les 12 et 13 avril, plus d’infos ici). La première illustration de cette association est le soutien de la Fondation Louis Roederer à l’une des rares oeuvres permanentes de ce lieu dédié aux expositions temporaires : la « Chambre des Instructions » de Jean-Michel Alberola.
Fort de trois millions d’euro pour les cinq années à venir, le programme d’actions de la fondation inclut la possibilité (encore à l’étude) de recevoir des artistes en résidence dans ses châteaux.

La maison Roederer est également propriétaire du champagne Deutz, de la maison Delas dans la vallée du Rhône, du Château Pichon Longueville Comtesse de Lalande (Grand cru classé de Pauillac), du Château Bernadotte (Haut-Médoc), des Châteaux Pez et Haut-Beauséjour (Saint-Estèphe) et des domaines Ott* en Provence, Roederer Estate et Scharffenberger en Californie et Ramos Pinto au Portugal.

Le petit public

Après avoir conçu l’opération «Découvre ta Bourgogne», qui est menée dans les écoles depuis 2009, le Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne présentera demain après-midi à Beaune ses nouveaux outils pédagogiques destinés au grand public comme aux professionnels du vin, du tourisme et de la petite enfance : un jeu d’aventures destiné aux 3-10 ans et trois films d’animation sur la vinification. Pendant que les adultes assisteront à la conférence de presse organisée par Anne Parent, présidente de la Commission communication du BIVB, les enfants participeront aux ateliers pédagogiques mis en place à leur intention (jeu «A moi l’aventure !» en format géant, cave aux arômes, pressurage des fruits). Un goûter-cocktail organisé par l’association «Vive la Bourgogne !» viendra clore l’après-midi.

From Givry to NewYork


Le sol du célèbre restaurant «Windows on the world», situé au sommet de l’une des tours jumelles du World Trade Center, était recouvert d’un immense tapis représentant la presqu’île de Manhattan, vue de haut et de nuit, qui avait été réalisé en 1996 par la Manufacture de Moroges. A l’automne 2009, Philippe et Catherine Pascal – propriétaires du Domaine du Cellier aux Moines, à Givry – rencontrent Pierre-Louis Juillet, qui dirige cette manufacture bourguignonne réputée pour ses luxueux tapis faits mains.
 A cette occasion, ils découvrent les archives de la maison, l’histoire du tapis et son dessin original. Emus, ils décident de le rééditer pour honorer la mémoire des victimes du 11 septembre.

Il a fallu des mois pour retrouver tous les échantillons de laine nécessaires au tissage de cette oeuvre d’art, de nombreuses heures de dessin et des semaines de travail. En septembre 2011, Philippe et Catherine Pascal ont présenté à Jan Seidler Ramirez, conservatrice en chef du Musée National du Mémorial du 11 Septembre, la maquette et les photos du travail en cours. Aujourd’hui, cette exacte réplique, dans un format réduit à 15 m2 (l’original faisait 200 m2), du tapis «Manhattan» va quitter Givry pour New York, où il rejoindra les collections permanentes du musée. Avant de partir, il a été exposé contre les murs de pierre du Cellier aux Moines (voir ci-dessus, crédit photo J. Piffaut).


Primeurs : la règle du jeu doit changer

Goûter des vins en primeurs est un exercice délicat. Michel Bettane trace les grandes lignes de ce qui devrait être la ligne de conduite des dégustateurs.

Pendant la Semaine des primeurs à Bordeaux, on a beaucoup parlé de l’irresponsabilité des producteurs à faire juger des vins aussi jeunes, aussi peu formés, à seule fin de les mettre en vente le plus tôt possible. Mais l’irresponsabilité se retrouve aussi dans le camp des journalistes-dégustateurs plus ou moins expérimentés, experts souvent plus auto-proclamés que formés à l’exercice et, par la force des choses, un peu complices de l’évènement.

Il serait stupide de ne pas participer à ces dégustations. Le devoir d’information du public, l’économie de la presse et l’irréversibilité du type de commercialisation des plus grands crus interdisent tout boycott de la cérémonie. Mais, par compensation, il est plus que jamais indispensable de fixer des règles strictes dans la conduite des dégustations et dans leur compte-rendu. La plus équitable façon de procéder reste la dégustation comparative à l’aveugle (étiquettes cachées) de vins comparables.

Par comparables, entendre nés sur la même appellation ou à partir de choix d’encépagement proches et dans le même état d’avancement. La perception d’un vin jeune change en permanence au cours des premiers mois d’élevage, selon l’intégration progressive des éléments apportés par le bois neuf, qui donne des sensations gustatives et tactiles très différentes. Plus important encore, l’addition du vin de presse (jus supplémentaire obtenu par le pressurage du marc, en fin de vinification) qui, à Bordeaux, peut atteindre plus de 10% du volume global, modifie la forme du vin, lui donnant son corps définitif. Cet ajout du vin de presse n’est pas toujours faite au moment des dégustations. Un vin qui semble léger par rapport à d’autres ne le sera plus après l’addition de la presse, mais aura été mal jugé. Il faut donc demander aux producteurs de ne présenter à la dégustation qu’un vin fini ou de signaler qu’il ne l’est pas avec, en contre- partie naturelle, obligation morale pour le journaliste de trans- mettre l’information au public. Si le journaliste refuse le principe de dégustation à l’aveugle et préfère goûter le vin au château, en présence du propriétaire, ou à partir d’échantillons qui lui sont donnés à titre individuel, il doit le dire aussi.

Reste la question de la note. Difficile de refuser de noter. À partir du moment où un vin est mis en vente, le public a besoin d’un repère pour guider ses choix, et la note est le plus universel de ces repères. Sur des échantillons de vins en cours d’élaboration, comment noter ? Dans un monde idéal, un commentaire précis sur lequel le dégustateur s’engage et un classement par catégorie (vin exceptionnel, de grande qualité, bon, moyen, ou décevant) suffirait. On réunirait sous une même catégorie des vins semblables, en sachant qu’il est impossible d’aller plus loin dans le détail. Mais le sens de la compétition conduit à des notations au point près qui sont absurdes, ou à une échelle de notes très réduite, reconductibles d’un millésime sur l’autre et qui perd ainsi sa crédibilité. Enfin, à quel moment livrer le jugement et la note ?

C’est sur ce point que je suis le plus en colère contre de nombreux collègues. Il n’est pas sérieux de donner une note équitable en temps réel, surtout à par- tir d’un seul échantillon. Il faut avoir tout dégusté pour remettre les vins à leurs places respectives. La dégustation sur ordinateur, et l’envoi immédiat de la note pour publication se généralise, chacun voulant être le premier à informer. Ces façons décrédibilisent notre profession et j’engage le public à se méfier de ces jugements expéditifs, rédigés sur un ton péremptoire ou approximatif. Et je préfère ne pas insister sur ceux qui donnent une note à des vins non assemblés ou pire encore ceux qui envoient des « disciples » déguster à leur place des vins remarquables, et qui rédigent en seconde main des commentaires assassins.

Les plaisirs de 2012


Très bientôt, chez les cavistes et dans la grande distribution, là où tout un chacun achète son vin,
les logos ci-dessus attireront l’attention des consommateurs sur des bouteilles qui ont été sélectionnées de la façon la plus juste qui soit : le rapport prix/plaisir. Le prix, c’est moins de dix euro (moins de vingt pour les champagnes). Le plaisir, eh bien c’est le plaisir. Ca se discute pas. Enfin quand même si, un peu (lire ici le compte-rendu d’un participant dont le blog est 1er du classement ebuzzing du mois d’avril).
Est-ce que le vin que je bois est plaisant à boire ? Voilà bien une question récurrente de la vraie vie,
à laquelle le jury de consommateurs du Challenge Prix Plaisir 2012 a répondu simplement, et avec conviction, sous la houlette des dégustateurs de Bettane+Desseauve. Le résultat, c’est cette liste
de vins issus de toutes les régions, médaillés d’or, d’argent ou de bronze.

Pour en savoir plus sur le déroulement du Challenge Prix Plaisir, on clique .

Accords mets et vins de Porto

Le partenariat entre l’Institut des vins de Porto et le Ministère de l’éducation nationale a été mis en place en 2003. Depuis, chaque année, les marques de Porto jouent le jeu et mettent à disposition des lycées hôteliers des échantillons de leurs vins afin que les élèves puissent travailler leur complémentarité avec la cuisine française. Cette année, au vu de la qualité des résultats, une dégustation a été organisée pour les journalistes. Douze recettes ont été présentées comme autant de mariages surprenants et réussis entre des spécialités issues du patrimoine gastronomique français (Provence, Nord-Pas-de-Calais, Loire,
Centre, Aquitaine, Alsace, Rhône-Alpes, Auvergne, Lorraine) et différents portos, Tawny, Ruby, LBV, Vintage, blancs et rosés. On peut les télécharger ici.

Le vendredi, on a envie de changer d’air. Pour un petit voyage express dans les paysages incroyables de la vallée du Douro, on visite le nouveau site de l’historique maison Quinta do Noval.


Suivez le label

Attribué pour une durée de trois ans par les ministres chargés du tourisme et de l’agriculture (après recommandation du Conseil supérieur de l’œnotourisme), le label Vignobles & Découvertes distingue
les destinations viticoles dont l’offre touristique est multiple et complète. A l’heure où l’œnotourisme prend ses marques, et parce que la réputation d’un vignoble ne garantit en rien la qualité de son accueil, c’est
un repère pour les visiteurs venus de France ou d’ailleurs découvrir les vins d’une région, un panneau pour les orienter vers les bonnes prestations (hôtels, restaurants) et les réjouissances qui les attendent (événements, musées, visites de caves, mais pas seulement).
Parmi les tout derniers vignobles labellisés, celui de Chablis vient rejoindre en Bourgogne ceux de Corton,  Montrachet et de la Côte de Nuits. Pour obtenir cette distinction, le terroir tout entier s’est mobilisé, c’est bien l’idée : on lit ici comment Yonne Tourisme a monté son dossier. Pour ceux qui préparent dès à présent leurs vacances d’été, la liste de tous les vignobles portant label se trouve .

 

Cognac : Hennessy présente sa nouvelle campagne de communication

Hennessy, marque leader dans la vente de cognac, vient de dévoiler sa nouvelle campagne de communication aux Etats-Unis. Baptisée «Wild Rabbit», cette campagne met invite au dépassement de soi et met en avant les valeurs fondatrices de la marque Hennessy. Pour cette année, trois personnalités ont été choisies pour incarner ces valeurs, le boxeur … Lire la suite