Regardez ce classement et faites preuve d’humilité. Oui, vous. Ce Français si prompt à se féliciter de tout ce qu’il considère comme sien doit en rabattre un peu. On dirait une élection, c’est un classement de marques. Une soixantaine d’experts ont répondu à un questionnaire de manière anonyme. Nous, on n’aime pas tellement l’anonymat, mais bon. Aucun vin d’aucune des marques du classement n’a été goûté. Ceci expliquant sans doute cela.
Le classement s’intitule : « La marque de vins la plus admirée du monde »
1 Concha y Toro
2 Torres
3 Antinori
4 Penfolds
5 Jacob’s Creek
6 Kendall Jackson
7 Michel Chapoutier
8 Guigal
9 Vega Sicilia
10 Chateau Margaux
11 Duboeuf
12 JP Chenet
13 Ridge
14 Brancott Estate
15 Marques de Riscal
16 Chateau Ste Michelle
17 Oyster Bay
18 Cheval Blanc
19 McGuigan
20 Domaine de la Romanee-Conti
21 Campo Viejo
22 Cloudy Bay
23 Chateau Lafite
24 Fetzer
25 Marques de Caceres
26 Blue Nun
27 KWV
28 Robert Mondavi
29 Santa Rita
30 Chateau Haut-Brion
31 Villa Maria
32 Barefoot
33 Chateau d’Yquem
34 Faustino
35 Gallo
36 Chateau Le Pin
37 Lindeman’s
38 O Fournier
39 Chateau Mouton Rothschild
40 Chateau Petrus
41 Undurruga
42 Woodbridge
43 Paul Jaboulet Aine
44 Babich
45 Dr Loosen
46 Wither Hills
47 Oxford Landing
48 Nobilo
49 Black Tower
50 Yellowtail
Marques : le Chilien met tout le monde d’accord
Concha y Toro la marque de vin la plus appréciée dans le monde
Pour la seconde année consécutive, Concha y Toro ressort en tête du classement des marques de vin les plus appréciées dans le monde. Publié par le magazine anglais Drinks International, ce classement a été réalisé à partir des votes (anonymes) de 60 experts de l’industrie du vin…Lire la suite
Le rouge comme on le préfère
C’est un de ces après-midi contrastés comme la météo nous les sert en ce moment à Paris. Dans le labo, Michel Bettane déguste une théorie de champagnes pour le Guide Bettane+Desseauve qui sort cet été. De loin, on distingue à peine les commentaires marmonnés, ponctués par le plop des bouchons tirés. Une galopade, c’est la caviste « Michel veut que vous veniez ». Voilà, voilà. « Tiens, goûte ça », un coteaux-champenois de chez Egly-Ouriet…Lire la suite
Les bouteilles du week-end
Domaine de Vaccelli
Blotti au cœur de la vallée de Taravu en Corse, le Domaine Vaccelli est un partenaire de choix pour accompagner le soleil de l’été.
La cuvée Tradition blanc 2010, à partir du cépage vermentino offre un merveilleux recueil de nuances florales et de citron confit pour dévoiler en bouche une fine vivacité minérale que l’on apprécie autour d’un blanc de bar au fenouil et citron vert.
Le rosé Granit 2010, assemblage des cépages sciarello et vermentino, en touches élégantes d’airelle et de framboise sur une bouche suave et délicatement vineuse. Grand aïoli, salade niçoise ou charcuteries feront une bonne compagnie à cette bouteille de pur plaisir.
Domaine Jean Francois Ganevat
C’est l’artiste jurassien par excellence. « Fanfan » élabore un nombre incalculable de cuvées, toutes avec de la personnalité, une pureté de fruit inégalable en une sorte d’hommage aux terres du Jura.
Deux flacons marquants sur le millésime 2010. La cuvée Julien issue uniquement de pinot noir sur une teinte rubis attirante et une gamme aromatique subtile de fraises des bois et de framboises. La bouche présente une texture caressante tout en soyeux et en finesse.
Gloire ensuite au poulsard avec la cuvée de l’Enfant-terrible. La couleur impressionne pas sa légèreté tandis que le nez joue la carte de la séduction avec des senteurs de myrtille et un végétal très fin. Des tannins ciselés et croquants tapissent le palais. On se prend à rêver d’un ris de veau au pommeau de Normandie et topinambours.
Le vin est au programme
L’association Vin & Société a conçu une série gastronomique consacrée aux produits du terroir, aux accords mets-vins et aux régions viticoles de France (à découvrir ici). Réalisés par Sepsonic Créations,
le studio de Seprem Productions, ces dix épisodes de huit minutes sont mis à la disposition de tout
un chacun pour une libre diffusion. Au sommaire de chacun d’entre eux, quatre rubriques : une recette (Côté Cuisine), du vin pour l’accompagner (Côté Cave), une escapade œnotouristique (Week-end Divin)
et des conseils pour consommer responsable (Minute Dégustation). L’association Vin & Société fédère
et représente l’ensemble des acteurs de la filière viticole française. Elle a notamment pour objet de transmettre la connaissance de l’univers du vin sous tous ses aspects, et celle des règles à connaître
et respecter pour une consommation responsable et conforme aux repères de l’OMS. Dont acte.
Huit fois Rémy Martin
Encore (ou enfin) un pont de quatre jours ? C’est l’occasion d’aller se promener du côté de Cognac.
La maison Rémy Martin y présente Futur Héritage Exposition #1, une réflexion autour de la dégustation envisagée comme un savoir-faire issue de travaux d’élèves étudiant à Olivier de Serres (Ecole Nationale Supérieure des Arts Appliqués et des Métiers d’Art) et au Central Saint Martins College of Art and Design de Londres, mise en scène par François Delclaux. Après une avant-première au salon Maison & Objet
en janvier dernier et une présentation à la Design Week de Milan en avril, ces huit regards posés sur l’héritage de la maison Rémy Martin s’arrêtent à Cognac jusqu’au 30 juin (pour prolonger l’expérience,
on clique ici). Accès libre et gratuit, du lundi au vendredi, de 9 h à 17 h 30.
Les 110 de Taillevent
D’accord, ça n’ouvre pas avant le 15 mai. Mais vu le buzz qui s’annonce autour du nouveau «bistrot»
de Taillevent (qui prend la place de feu leur « Angle du Faubourg », au 195 rue du Faubourg Saint-Honoré, 75008 Paris), les plus prévoyants aimeront sans doute réserver dès à présent l’une des soixante-dix places disponibles, dont dix au bar, au 01 40 74 20 20. La belle idée qui va faire parler d’elle ? Ce sont cent dix vins proposés au verre (7 ou 14 cl) qui ont été sélectionnés par Pierre Bérot, directeur des caves Taillevent, parmi les milliers de référence de la maison. Une carte sommelière, donc, où chacun des trente plats – fromage inclus – est associé à un choix de quatre vins (dans une fourchette de prix allant de
6 euro à 25, mais là, on boit un trésor) pour quatre accords possibles, conçus par Emile Cotte et Alain Solivérès, le chef du Taillevent. Ce séduisant concept a été poussé jusqu’à permettre aux clients d’annoter leur dégustation sur un coin de leur set de table en papier.
En 2012, le Beaujolais Nouveau se rhabille
Le syndicat interprofessionnel Inter Beaujolais a lancé un concours dans le but d’amener les étudiants de l’ESMOD Lyon à créer et concevoir la robe du Beaujolais Nouveau 2012. 60 créations ont été soumises aux votes du public sur la page Facebook…Lire la suite
Il mène 220 hectares en biodynamie
Le vignoble français change de mains. Non pas de propriétaires, ou si peu. Mais ceux qui font vivre le vignoble, élaborent le vin, dirigent les travaux dans les vignes. Cette nouvelle génération a aussi inventé ou adapté un nouveau métier. Ils exigent et obtiennent d’avoir les commandes et les moyens qui correspondent aux objectifs assignés. Ils sont des directeurs. C’est comme ça qu’on les appelle, pour ne pas les confondre avec tous les autres métiers du vin.
Lionel Lavail, interviewé ici, est un (jeune) homme de la vigne, une histoire de famille, il a appris avec son grand-père. Aujourd’hui, il dirige (donc) Cazes, un domaine historique du Roussilllon. Un domaine entièrement mené en biodynamie sur 220 hectares, une paille.
Probablement le plus grand de France à être conduit de la sorte.
Le Domaine Cazes appartient à Advini, grand groupe né de la fusion entre JeanJean, en Languedoc, et Laroche, à Chablis. Ce groupe est aussi propriétaire à Châteauneuf-du-Pape, en Provence, à Saint-Émilion… Avec une volonté qui n’est pas lettre morte. Appliquer partout une viticulture propre. Ainsi, sur les 1 500 hectares que possède Advini, la moitié est en bio ou en biodynamie, le reste est en conversion bio. Un bel effort qui mérite d’être salué.
La photo : Lionel Lavail, patron du Domaine Cazes, en Roussillon, des vignes sur la plage, la Méditerranée. Photo Mathieu Garçon
Piscines d’été
Du champagne avec des glaçons, tout simplement, sans qu’il soit question de cocktail ou de mixologie, c’est très à la mode dans les bars depuis un petit moment et ça s’appelle une «piscine». C’est un peu iconoclaste, et très rafraîchissant. Qu’une maison de champagne qui fêtera bientôt ses 270 ans joue le jeu devrait donc surprendre autant que réjouir les amateurs. Spécialement assemblé pour convenir à ce type de dégustation, Moët Ice Impérial est un vin que le chef de cave de Moët & Chandon, Benoît Gouez,
a voulu «inattendu». Il précise que «son intensité, la richesse de da structure et sa fraîcheur finale ont été développées pour s’équilibrer harmonieusement avec la glace». On peut se faire un avis dès maintenant
et jusqu’en septembre à Paris (Hôtel Raphaël, La Plage Parisienne, Lavinia, La Grande Epicerie), à Lyon (l’Antiquaille, Aperiklub), à Bordeaux (Estacade, cave Badie), à Cannes (Baoli Beach), à Monaco (Hôtel Metropole, Before), à Saint-Tropez (Kube Hôtel) et au Pyla (La Corniche).
Prix caviste conseillé, 50 euro, à boire sur des glaçons dans un grand verre de type cabernet.