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Profession œnologue

Vinalies® nationales, internationales, China et America Latina et Mondial du rosé sont autant de concours viticoles organisés par l’Union des œnologues de France. La semaine prochaine à Aix-en-Provence, se tiendront simultanément le concours des Vinalies 2012 – portant sur 3 000 vins issus des régions viticoles de l’Hexagone – et le 52e Congrès des œnologues de France (du 24 au 26 mai). Ces derniers s’apprêtent à engager des discussions avec les pouvoirs publics pour que leur profession soit réglementée par l’Etat. L’idée est d’offrir aux consommateurs plus de garantie en termes de bonnes pratiques œnologiques via une réglementation qui donnerait aux œnologues à la fois plus de prérogatives et plus d’obligations. Au terme d’une réflexion collective de deux ans, le code de déontologie de la profession a été entièrement repensé. L’objectif visé est un décret du Conseil d’Etat d’ici l’été prochain. Les propositions de l’U.O.F seront présentées aux députés et sénateurs du «groupe vin» juste après les élections législatives.

Les prix de la Gordonne

Médaille d’or aux Vinalies internationales + au Mondial du rosé : c’est un coup double que vient de réaliser le millésime 2011 du rosé La Chapelle Gordonne (noté 90/100 par le Wine Spectator). Mais ce n’est pas tout. Issu du même domaine de 300 hectares cultivés de façon raisonnée, le rosé Château La Gordonne Vérité du terroir 2011 a été récompensé par de l’argent lors de ces deux mêmes concours. Quant au Château La Gordonne Vérité du terroir blanc 2011, il a également reçu une médaille d’argent, aux Vinalies internationales.

La dégustation du siècle (n° 20)

Vous connaissez le magazine Fine Wine ? Une merveille. Ces gens très, très talentueux ont organisé le Fine Century Tasting, qu’on pourrait traduire bêtement par Dégustation du Siècle, on ne le fera pas. En fait, c’est la dégustation des vins du XXe siècle, toutes régions du monde confondues. Les dégustateurs, en provenance de sept pays, ont eu à juger 140 vins produits de 1900 à 1999. Ainsi, un yquem 1900 reçoit 97 points et un clos-de-la-roche 1999 de chez Rousseau, 94. Chaque millésime de ce siècle était représenté au moins une fois.
C’est une idée étrange de mettre ensemble, comme dans un gigantesque shaker, cent millésimes et 140 vins, certains en magnum, la plupart en bouteille, des rouges et des blancs, pour dire lequel est le meilleur, mais bon, disons que c’est amusant…lire la suite

Les primeurs d’ailleurs

Roussillon, Madiran, Bourgogne, les primeurs 2011 ne sortent pas seulement de Bordeaux.
Voici une courte liste de vins en provenance de beaux vignobles menés par des gens que nous aimons.


Le Clos des fées
La propriété mythique créée par Hervé Bizeul il y a quinze ans est à son mieux cette année. Après une augmentation de capital réussie, Hervé a tous les moyens pour donner à son Clos des fées l’essor indispensable aux ambitions qu’il a fait siennes. Ceci après une belle suite de millésimes réussis.
Comme chaque année, il propose ses vins en primeurs, en direct de la propriété.

Les tarifs en bouteille :
Vieilles Vignes 2011 : 20,00 €
Clos des Fées 2011 : 40,00 €
Petite Sibérie 2011 : 160,00 €

En magnum :
Vieilles Vignes 2011 : 40,00 €
Clos des Fées 2011 : 80,00 €
Petite Sibérie 2011 : 320,00 €

En jéroboam :
Vieilles Vignes 2011 : 80,00 €
Clos des Fées 2011 : 160,00 €
Petite Sibérie 2011 : 640,00 €

Montus et Bouscassé
Alain Brumont est une sorte d’idoles pour toute une génération de vignerons. Hervé Bizeul avoue même qu’il est celui qui lui a donné envie de faire du vin. Ce n’est pas par hasard. Les vins de Montus et de Bouscassé occupent depuis longtemps une place à part dans le cœur (et dans la cave) des amateurs les plus sourcilleux.
Lui aussi propose depuis longtemps ses vins en primeurs, en direct de la propriété.
Bouscassé 2011 : 9,90 €
Mag : 25,05 €, jéro : 49,05 €

Bouscassé vieilles vignes 2011 : 16,65 €
Mag : 38,25 €, jéro : 75,40 €

Montus 2011 : 13,50 €.
Mag : 31,90 €, jéro : 63,10 €

Montus Prestige 2011 : 27,70 €
Mag : 60,60 €, jéro : 118,70 €

Montus La Tyre 2011 : 68,75 €
Mag : 139,40 €, jéro : 280,35 €

Olivier Leflaive
D’une famille illustre de Puligny-Montrachet, Olivier Leflaive a beaucoup fait pour la notoriété de l’endroit. Très tôt, il a cru aux qualités de l’œno-tourisme. Il a créé un hôtel de charme et une table réputée où il est question de goûter beaucoup de vins. C’est bien le seul restaurant avec un crachoir au milieu de la table. Il est aussi, bien sûr, un vigneron en vue.

En rouges
Santenay : 12,80 €
Chassagne-Montrachet 15,00 €
Aloxe-Corton : 18,50 €
Volnay : 19,00 €
Volnay 1er cru Mitans : 23,80 €
Volnay 1er cru Santenots : 28,00 €
Pommard : 25,00 €

En blancs
Montagny 1er Cru Bonneveaux : 11,90 €
Pernand-Vergelesses : 13,20 €
Auxey-Duresses La Macabrée : 14,20 €
Saint-Aubin : 14,30 €
Chablis 1er Cru Fourchaume : 19,50 €
Beaune 1er Cru Montrevenots : 16,90 €
Meursault Vireuils : 27,00 €
Meursault 1er Cru Bouchères : 39,00 €
Chassagne-Montrachet Houillères : 28,00 €
Chassagne-Montrachet 1er Cru Grande Montagne : 37,00 €
Puligny-Montrachet Enseignères : 30,00 €
Puligny-Montrachet 1er Cru Champ Canet : 39,50 €
Puligny-Montrachet 1er Cru Les Folatières : 55,20 €
Bâtard-Montrachet Grand Cru : 140,00 €
Corton-Charlemagne Grand Cru : 64,00 €

Tous les prix mentionnés s’entendent départ propriété, TTC. D’ordinaire, les prix des primeurs s’affichent Hors Taxes. Pour comparer, n’oubliez pas d’ajouter 19,6% au prix des autres.

Où passer commande ?
Dans chacun des domaines. N’hésitez jamais à les appeler.
Le Clos des fées : 04 68 29 40 00
Vignobles Alain Brumont : 05 62 69 74 67
Olivier Leflaive : 03 80 21 37 65

Les belles naufragées

Quelque part entre Jules Verne et le Titanic, voici une histoire qui n’a pas encore dévoilé tous ses mystères. En 2010, 162 bouteilles de champagnes ont été remontées de l’épave d’une goélette du XIXe siècle qui gisait dans les fonds marins d’Aland, un archipel de 6 500 îles (seules 80 sont habitées) situé entre la Suède et la Finlande. Lors du reconditionnement des flacons, les bouchons ont révélé qu’il s’agissait de champagnes provenant de trois maisons : Juglar (disparue en 1829), Veuve Clicquot et Heidsieck. Au terme d’un appel d’offre international, c’est la maison Artcurial Briest-Poulain-F.Tajan qui a été désignée pour vendre aux enchères ces trésors que la Baltique a su conserver.

Faible luminosité, température constante de 4 à 6 degrés et pression contenue dans les bouteilles compensant la pression marine ont permis de préserver la qualité aromatique et gustative des vins. Richard Juhlin, l’expert qui les a goûtés et notés, en collaboration avec François Hautekeur, l’oenologue de la maison Veuve Clicquot, précise qu’ils apportent la preuve  que «le champagne possède des qualités indéniables pour vieillir en beauté. Aucun autre vin n’aurait pu survivre dans ces conditions et développer de tels arômes». Le 8 juin prochain, à Mariehamn, la capitale d’Aland, onze de ces bouteilles seront donc mises en vente, accompagnées de dix-sept lots prestigieux issus des caves de la maison Veuve Clicquot.

Le catalogue de cette vente romanesque est d’ores et déjà en ligne.

 

 

 

Trendy sweet white wines

On en a déjà parlé ici, les onze appellations* de vins moelleux et liquoreux du Bordelais réunies sous
une même bannière – Sweet Bordeaux, leur nom en anglais – proposent depuis 2009 des soirées dédiées à la découverte de leurs vins dans des lieux branchés de Paris et Bordeaux. Les prochaines auront lieu le 24 mai au Mérignac (Bordeaux) et les 1er et 2 juin au Tokyo Eat, la belle terrasse du Palais de Tokyo qui tutoie littéralement la tour Eiffel. Mais ça ne s’arrête pas là. Fort du succès de leurs vins lors du dernier Hong Kong Wine & Dine Festival, désormais les Sweet Soirées s’exportent : le 29 mai, c’est au Tambour, à Hong Kong, que ça se passe. Avec la ville invitée d’honneur de l’édition 2012 de «Bordeaux fête le vin», les Sweet Bordeaux joueront également les accords mets-vins, qui fonctionnent très bien avec la cuisine asiatique, le 29 juin prochain. Pour poursuivre leur conquête de l’Asie, ils seront également présents au Dalian Wine & Dine Festival (du 12 au 15 juillet). Enfin, l’esprit chic et festif des Sweet Soirées régnera sur la très branchée Hullett House (Hong Kong), le 6 novembre prochain.

 

*cadillac, loupiac, sainte-croix-du-mont, cérons, barsac, sauternes, premières-côtes-de-bordeaux, côtes-de-bordeaux-saint-macaire, bordeaux-supérieur, sainte-foy-bordeaux, graves-supérieures.

Le bio expliqué à ceux qui viennent d’arriver

Ce qu’il se passe dans nos épiceries mérite d’être qualifié de révolution douce. On ne veut plus avaler n’importe quelle couleuvre ni n’importe quel pesticide. Dans nos campagnes, puis dans nos villes, il est question de cultiver propre pour manger mieux. S’agissant de progression à deux chiffres, l’industrie agro-alimentaire s’en mêle et « démocratise » le phénomène. Le monde du vin n’est pas absent de ce bouleversement des habitudes. Aujourd’hui, c’est devenu une nécessité et il est bien vu par le négoce pinardier d’être bio, celui-ci se faisant l’avocat du public – une fois n’est pas coutume.
Bio. Un étendard qui s’accommode parfaitement du désir de décalage, sinon de rébellion, qui n’a jamais quitté l’esprit, sinon l’âme, de cette population que la presse qualifie aujourd’hui de « bobo », version urbaine et modernisée du « baba ». On veut manger sain, on veut boire propre. Et on veut qu’on nous le certifie…Lire la suite

J’ai bu des vins espagnols

Trois. Bien différents. Un Vina Tondonia 1996, ce blanc qui fait irrésistiblement penser à un jura, un château-chalon, ce genre de suavité fumée et on se disait qu’il avait la vie devant lui. Un vega-sicilia unico 2000, trop jeune dans son soyeux, la trame serrée pour une ampleur immense, le fruit explosif, cette finale d’opéra, un très grand vin, bien sûr, très rare aussi. Merci à Stephen de ce beau cadeau qui suivait un clos-des-goisses 2002, le beau champagne de Charles Philipponnat, une dentelle trop jeune aussi. Tout ceci précédait un saumur-brézé 2008 de chez Guiberteau, parfait dans sa jeune tension…Lire la suite

Le petit magnum


Le champagne Bollinger change de flacon. Et si l’on commence avec le fleuron de la maison, Special Cuvée, commercialisé dès à présent sous ce nouveau galbe appelé 1846, c’est bien toute la gamme de la maison d’Aÿ qui bénéficiera successivement de cette nouvelle identité : Bollinger Rosé, La Grande Année et La Grande Année Rosé, Bollinger R.D. et enfin, les Vieilles Vignes Françaises. Inspiré d’une bouteille du XIXe siècle retrouvée dans les caves de la maison, et datée de 1846, ce nouveau flaconnage ressemble plus à un magnum champenois qu’à une bouteille, pour une histoire de ratio entre le diamètre du col et celui du fût. Mais c’est toute l’idée. Mathieu Kauffmann, chef de cave de la maison Bollinger, explique que l’objectif «était d’approcher l’équilibre parfait d’un «petit magnum» aux courbes plus esthétiques que celles de la bouteille champenoise. Outre la motivation esthétique, le fait de tendre (…) vers un format type magnum avec un col plus fin et une base plus large, devrait très légèrement ralentir l’échange d’oxygène et donc offrir une qualité de vin supérieure». Enfin, ce n’est pas parce qu’elle ressemble à un magnum que cette nouvelle bouteille n’aura pas droit à ses déclinaisons classiques, de la demi-bouteille au jéroboam en passant par le… magnum !

Adopt a wine

L’idée est née à San Francisco, et c’est bien une conception toute américaine de ce qu’est un consumer qui caractérise l’offre faite par Crushpad Bordeaux à l’amateur de vin. Pour simplifier, il s’agit de se la raconter vigneron. Carrément. Et d’élever tout seul comme un grand son propre vin, avec les conseils de viticulteurs et d’œnologues. Margaux, Pauillac, Saint-Emilion, Canon-Fronsac ? L’idée est d’abord de choisir de quel vin on a envie de s’occuper et de l’accompagner ensuite durant tout le processus de production depuis la création des barriques jusqu’à celles de la marque et de l’étiquette, en passant par  la vinification, l’assemblage et la mise en bouteilles. Ce vin personnel peut même être mis en vente !

Importé avec succès sur la place de Bordeaux en 2009, cette expérience d’un genre unique se voit aujourd’hui complétée grâce à l’intervention de la famille Cazes (château Lynch-Bages, entre autres).
Une association qui va permettre à Crushpad Bordeaux de compléter son offre en installant son propre chai de vinification dans le village de Bages. Cet environnement prestigieux sera assorti aux belles propositions de la famille Cazes en matière d’œnotourisme et de gastronomie. Pour adopter votre barrique de bordeaux,  millésime 2011, et bénéficier de ce qui a longtemps été «l’apanage de personnes disposant de considérables moyens financiers ou nées dans le milieu du vin» (dixit Stephen Bolger, directeur général de Crushpad France), rendez-vous ici.