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Intelligent packaging

Créée en 2007, Adents International est une société leader en matière de traçabilité. Protection
contre la contrefaçon, maîtrise des risques sanitaires et suivi des produits depuis le début de la chaîne
de production jusqu’aux consommateurs : pour bien des raisons, la mondialisation exige des marques une totale précision en matière d’identification et de garantie d’origine. Jusqu’à présent, pour suivre l’intégralité du cycle de vie de leurs produits, Adents International offrait à ses clients issus des univers cosmétiques, pharmaceutiques, agro-alimentaires et vitivinicoles, la sécurité d’un code 2D associé à une suite logicielle. Aujourd’hui, ce service global se voit complété par l’offre marketing de QRMobile : ce fameux code (voir
ci-dessus) qui permet aux consommateurs d’accéder directement, c’est à dire en rayons, avant même d’acheter, au site web de la marque du produit «flashé». Certes, tout les consommateurs n’ont pas encore pris cette habitude. Mais déjà 15 % des Français scannent les produits avec leur téléphone (enquête KPMG, mars 2012). Et à la lecture des chiffres suivants, on peut prédire sans beaucoup de risque de se tromper que ce nouveau lien «virtuel» entre les marques et leurs clients a de très beaux jours devant lui : 472 millions de smartphones ont été vendus dans le monde en 2011 et plus d’un milliard sont prévus d’ici 2014 (Crédit Suisse) et 4 consommateurs sur 5 dans le monde ont accès au web via leur mobile (TNS Mobilelife 2011).

Une dégustation gratuite


Le 25 mai, sans inscription préalable ni droit d’entrée (c’est assez rare pour être noté), la cave parisienne du site de ventes de vins «crus.fr» propose de découvrir les AOC côtes-de-provence du domaine Gavoty. Sur ce vignoble bordé par les pins; les chênes et la garrigue, six générations se sont succédées depuis 1806, de Philémon, l’acquéreur, à Roselyne Gavoty et son mari, qui perpétuent aujourd’hui cet héritage, en passant par André, journaliste littéraire à la Revue des Deux Mondes ou Bernard, qui fût un célèbre critique musical du Figaro. Son nom de plume ? Clarendon, devenu depuis le nom des cuvées de la maison.
C’est d’elles – accompagnées par deux autres vins de la maison – qu’il s’agira vendredi soir, à partir de
18 h : cuvée 2007 pour le rouge (il n’y en pas tous les ans, seuls les plus beaux millésimes voient le jour), 2010 pour le blanc et 2011 pour le rosé. Adresse et téléphone ici.

Le plan de jeudi


Le 24 mai, dans les bars de Saint-Germain-des-Prés, se tiendra dans une ambiance arty la 4e édition
de la soirée organisée par InterLoire et les vignerons de l’appellation cabernet-d’anjou. Ou comment envisager l’apéritif, la dégustation et les vernissages de façon ludique et dynamique… Après le succès des éditions précédentes qui se sont tenues dans les quartiers de Bastille, du Marais et de Saint-Germain, c’est entre les rues Mazarine et de Buci que le cabernet-d’anjou revient faire son show de printemps.
Dix adresses pour donner rendez-vous à ses amis (voir ci-dessus), dix performances d’artistes à découvrir et dix cuvées de rosé demi-sec à déguster en compagnie des vignerons qui les ont élevées. Distribution des pass “Art by cabernet-d’anjou” partir de 19 h.

Festival de Cannes, 36 heures dans une boîte de nuit

Un salon professionnel qui fait semblant d’accueillir le public, nous voilà au Festival de Cannes, 65e édition. Il y a de la misère dans cette histoire. Tous ces gens qui crament leurs allocations familiales pour tenter d’apercevoir une vedette qui s’en fout, perchés qu’ils sont sur leur petit escabeau pliant, à quoi s’ajoute tout ce demi-monde plus ou moins friqué, mais pas toujours équipé du badge qui va bien. Ceux qui ont loué une Porsche à l’aéroport pour faire genre. Celles qui n’en finissent plus avec leur chirurgien esthétique. Le tout brassé à faire peur par une organisation d’un très parfait cynisme dans une ambiance bas de gamme…lire la suite

Ventes flash: SuperBon se positionne sur le haut de gamme

Lancé mi-avril, SuperBon est un nouveau site de ventes flash. Fondé par Frédéric Agid, le site propose des offres autour de trois familles de produits : vins et spiritueux, épicerie fine et arts de la table. Positionné sur le haut de…Suite de l’article et interview vidéo

Profil d’un blogueur chinois et américain – étude

Quelle est l’influence des blogueurs et blogueuses sur l’industrie du vin ? Pour répondre à cette question, l’Institut de Management du Vin de l’ESC Dijon a lancé, en 2011, un programme de recherche de sur 5 ans. La première phase de…lire la suite

Etat des lieux du marché américain

La banque californienne, Silicon Valley Bank, a publié son étude annuelle sur l’état des lieu du marché américain du vin. Cette véritable photographie de l’ensemble de l’industrie viticole met également en évidence les habitudes et les évolutions de consommation des…lire la suite

TweetAWine arrive sur iPhone

TweetAWine continue son développement et lance une application IPhone. Disponible gratuitement sur l’App Store (ici) depuis quelques jours, cette nouvelle application se décline en cinq langues (FR, EN, GE,IT, ES). Cette application reprend les principales fonctionnalités du site internet…lire la suite

Les questions d'un vigneron

J’ai reçu ce texte du vigneron alsacien Seppi Landmann. Comme je trouve ça très bien qu’un vigneron prenne ses affaires en main avec vigueur, je le reproduis ici sans en changer une virgule, ou presque. On ne peut être que d’accord avec quelqu’un qui dénonce les échecs des associations prohibitionnistes et qui appelle le gouvernement à plus de bon sens.

« Bonjour, Chers Amis du Vin,

Durant la campagne électorale, nous avons été lourdement bassinés avec la supériorité du modèle allemand, à imiter de toute évidence pour regagner notre compétitivité.
Les fondamentaux de toutes ces leçons reposent sur la ré-industrialisation de notre pays et dans le credo « produire et consommer français ».
S’il y a une production de notre pays qui n’a pas été délocalisée, c’est bien celle du vin car le terroir français est unique.
Cependant nos gouvernements de gauche ou de droite n’ont cessé de dénigrer durant le dernier quart de siècle ce qui était notre boisson nationale et l’un de nos plus prestigieux fanions dans le monde entier.

Aux ayatollahs de la prohibition mise en route avec des moyens énormes (tirés de nos impôts…) personne ne demande de comptes même si au bout de tant d’années les effets de cette politique sont calamiteux. En effet, la France est devenue :
– Championne du monde de consommation de whisky de bas de gamme
– Championne du monde de consommation d’anxiolytiques et de tranquillisants.
La jeunesse française ne s’est jamais autant saoulée qu’aujourd’hui. L’addictologie de toute sorte est dramatique.

Les luttes anti-alcool, anti-tabac et anti-drogues se sont soldées par des effets contraires à ceux qui étaient poursuivis.
Les directeurs de tous ces organismes cumulent grosses payes et avantages en toute sorte, juste pour jouer les aboyeurs du gouvernement quand il s’agit d’augmenter le racket sur la route. Nos élites se faisant voiturer par un chauffeur ne craignent pas grand-chose à ne pas respecter le code de la route…

Mais revenons-en à l’idée première de ce petit mot : imiter l’Allemagne pour gagner en compétitivité, moral, dynamisme, etc…

Je propose au nouveau Président de la République de commencer à améliorer les choses en redonnant envie aux jeunes générations de boire du vin français avant que le vin allemand ne nous prenne encore cette place sur le marché mondial.
Il suffira d’inviter au plaisir de boire du Vin Français et de parler tous les jours dans les médias (télévision, radio, journaux) des bienfaits du Vin sur la santé, le moral et la durée de vie, preuves scientifiques à l’appui, comme ils le font en Allemagne où il n’y a pas une seule émission de variété télévisée où l’on ne vante et chante le plaisir de boire du bon vin allemand.

Cela nous changerait des tristes menus sur M6 (top chef), TF1 (Master Chef) et TV5 ou dieu jamais on ne dit un mot du vin qui pourrait accompagner les plats, où l’on cache les bouteilles et où le contenu des verres, n’intéresse personne. Quant à l’accord met-vin, il est totalement occulté !

En France, tous les médias ou presque ont été les complices de l’infantilisation continue du consommateur et personne ne s’est battu pour soutenir l’activité viti-vinicole française qui génère plus d’emplois que l’industrie automobile et l’aéronautique réunies.
Cela serait superbe pour la fierté des Français de pouvoir dire que l’acte citoyen de boire un vin français permet de produire français.
Angela Merkel a été la première à défendre l’acquit des droits de plantations viticoles que la Commission Européenne, en vertu des principes d’ultra-libéralisme, a proposé de rayer en 2008 alors que la France s’est empressée de signer. Elle n’a pas peur de boire un coup et elle défend bec et ongle la production et la consommation de vin allemand.

Notre Président sortant avait le vin en horreur et les socialistes avaient au préalable plombé la consommation en 1991 avec la loi Evin en imposant sur tout document parlant du vin la mention unique dans le monde entier : « L’abus d’alcool est dangereux pour la santé »

L’Allemagne a choisi une toute autre voie pour soutenir le moral et les produits de son pays… (Seppi Landmann parle d’un document qui s’appelle « Invitation au Plaisir : ce qui fait la fascination des Vins Allemands » et développe un certain nombre d’arguments – valables – en faveur de la consommation raisonnable de vin, NDLR).
Alors, puisque l’Europe toute entière a les yeux tournés vers le couple Hollande-Merkel, ne serait-il pas bienvenu pour la France, dans le cadre du plan de relance projeté, de vous aligner, Monsieur le Président, sur cet aspect du « modèle allemand » ?
Dans l’espoir que la France retrouve son dynamisme et sa fierté et que la particularité française en Europe ne reste pas l’autodestruction… »

Rappelons au passage que Seppi Landmann est un bon vigneron, un épicurien connu pour son goût des chemins de traverse et une certaine dose de résistance à l’autorité. Il produit des vins d’appellation et d’autres qui n’y ont pas droit en vertu du saint principe de l’expérimentation réussie et, donc, partagée.

La photo : un doux village alsacien, Bergheim, niché dans ses vignes, vu par Mathieu Garçon

Combien vaut un vin sans prix ?

A tous nos lecteurs (merci à celui qui nous l’a signalée), nous sommes navrés de l’erreur faite aujourd’hui à propos de cette vente, qui a eu lieu l’année dernière et non la semaine dernière. On peut quand même lire le reste, ce record n’ayant toujours pas été battu à notre connaissance.

Mardi dernier (de l’année dernière, donc) à Genève, une bouteille de Romanée-Conti 1945 a été vendue
par Christie’s pour la somme record de 109 000 francs suisses (près de 90 000 euro au cours du jour), soit 123 919 dollars pour l’acquéreur, un collectionneur américain. On en lira plus sur le caractère mythique de ce vin pré-philloxéra sur L’Express Styles. Le site de la maison Christie’s précise que cette bouteille exceptionnelle lui avait été cédée en 2007 par Aubert de Villaine à l’occasion de la tenue d’une vente de charité. Ce dernier avait alors confié : «Mon souvenir de la dernière et peut-être de la seule bouteille de Romanée-Conti 1945 que j’ai goûtée, il y a dix ans, est celui d’un des plus grands vins qui soit. Il exprime parfaitement tout ce qui fait que la Romanée-Conti est unique parmi les vins du domaine : la force, mais aussi la grâce et la tranquillité, l’assurance et une mystérieuse harmonie qui tout à la fois intrigue et inspire».