Accueil Blog Page 563

Allyouneediswine.fr, le nouveau marchand qui parie sur les jeunes

Aujourd’hui se lance un nouveau site de vente de vins, www.allyouneediswine.fr. Fondé par trois jeunes Lyonnais, Sylvain Crouzet, Florent Cantat et Aymeric Chganteloup, le site propose, pour son lancement, une centaine de références (160 d’ici six mois) de 4 euros…lire la suite

Les chiffres clés des réseaux sociaux

Facebook, Twitter, Google+ , LinkedIn et Pinteres… le site Go-Gulf.com a réalisé une infographie reprenant les principaux chiffres clés des réseaux sociaux. Nombre de membres, temps passé sur le site, profil des abonnés…en coup d’œil cette infographie vous…lire la suite

Lauréats des Born Digital Wine Awards 2012

A l’occasion de la London International Wine Fair, le jury des « Born Digital Wine Awards » a annoncé les lauréats l’édition 2012 des Born Digital Wine Awards. Pour rappel, ce prix est organisé chaque année. Le jury composé de…lire la suite

Classement des blogs, BonVivant 4e

Du mieux. Échouer au pied du podium n’est pas glorieux, mais revenir dans le Top5 depuis la seizième place est une consolation appréciée.
Dans le sillage de mon cher Wine Paper et d’iDealWine, je ne me sens pas mal du tout. Passer sous le nez d’Olif est très amusant.
Incompréhensible number one. La posture du vieux sage m’a toujours exaspéré. La complaisance nombriliste, aussi. Depuis tout petit, j’ai du mal avec le paternalisme et les donneurs de leçons et ça ne s’arrange pas avec le temps qui passe.
Derrière, que du beau linge et c’est bien : Du morgon, Vindicateur, Œnos, Into the wine….lire la suite

Transports culinaires

Personne n’y était, mais le 20 avril 1912, à bord du France, «château de l’Atlantique» que l’on inaugurait ce soir-là, on a dîné (au choix, espérons-nous) d’un potage Cendrillon, d’un consommé de volaille Christophe Colomb, de petites bouchées Noailles, d’un turbot sauce Riche, d’un filet de bœuf à la Marignan, de ris de veau Financière, de sorbets aux marasquins, d’asperges d’Argenteuil sauce mousseline, de poulardes du Mans, d’une salade Russe, d’aspic de foie gras en belle vue et d’une glace France, le tout accompagné de vins de Madère, Château Yquem, Pontet-Canet, Pommard et de champagne G.H.Mumm extra dry.
Sacré voyage dans le temps et la gastronomie que la lecture de ce menu de collection que la maison de champagne G.H.Mumm a proposé à dix chefs étoilés* de réinterpréter, pour la 4e édition de ses «Menus de Légende». Après les grandes heures de l’Histoire, les dîners de l’Elysée et l’hommage aux grands cuisiniers, ce sont les «Transports de légende» qui sont à l’honneur cette année : le France, donc,
mais aussi le Concorde (menu d’inauguration du New-York-Paris du 23 novembre 1977), l’Orient-Express (dîner du 17 avril 1884) et le Normandie (dîner du 20 avril 1937). Accompagnés de cuvées d’exception de la maison : Brut Sélection, Blanc de Blancs (Mumm de Cramant), Blanc de Noirs (Mumm de Verzenay)
et cuvée R. Lalou, ces voyages durent jusqu’au 30 juin.

* Thierry Drapeau, Le Restaurant de Thierry Drapeau** ; Stéphane Gaborieau, Le Pergolèse* ; Pierre Gagnaire, Les Airelles ** ; Jean-Marie Gautier, Grand hôtel du Palais* ; Jean-Yves Guého, L’Atlantide* ; Christian Le Squer, Pavillon Ledoyen *** ; Pascal Nibaudeau, Grand hôtel de Bordeaux* ; Christian Peyre, La Maison de Christian Peyre* ; Christian Têtedoie, Têtedoie* ; Sylvestre Wahid, L’Ousteau de Baumanière**.

C’est l’heure de s’inscrire !


Cela fait 23 ans que la Semaine du goût fédère les talents pour que le grand public puisse exercer son goût et découvrir de nouvelles saveurs. Du 15 au 21 octobre 2012, les richesses du patrimoine culinaire français seront à nouveau mise à l’honneur. Tous les «professionnels du goût», chefs cuisiniers, artisans, métiers de bouche, sont invités à s’inscrire dès à présent s’ils ont envie de de faire partager leur passion, de transmettre leurs valeurs aux petits comme aux grands et de se faire ambassadeur des produits de leur région. Tables du Goût, Leçons de Goût, Ateliers du Goût, Chef sur le Campus ? Quelle que soir la manière dont on a envie de participer, on clique ici. L’essentiel, c’est d’avoir le goût de la transmission.

Terroir Al Limit par Dominik Hubert, et si nous y étions vraiment, à la limite ?

Le Priorat, merveilleuse région, à 120 km au sud de Barcelone est l’un des terroirs les plus prometteurs d’Espagne. La viticulture y est présente depuis le 12e siècle grâce aux moines de la Chartreuse de Scala Dei qui, déjà à l’époque, chantait la gloire du grenache.

Le phylloxéra a eu raison de ces parcelles de vignes entre monts et vallées pour renvoyer l’appellation dans l’oubli le plus total. Le litre de vin du priorat se vendant même en cubi, dans les années 70.

Il fallu donc attendre l’arrivée de noms célèbres comme René Barbier avec le «Clos Mogador», Alvaro Palacios ou encore Luis Perez au «Clos Martinet».

Aux débuts des années 1990, la gloire du Priorat renait au gré de flacons qui délaissent l’encépagement historique, grenache et carignan, pour s’orienter vers la syrah, le cabernet-sauvignon et le merlot. Une vision bien plus moderne, hélas.

Les priorats, reflets d’une dizaine de villages, étaient alors des vins compacts avec des extractions marquées et des arômes quelquefois un peu trop vanillés n’ayant rien à voir avec le terroir originel.

La «troisième vague» s’inscrit aujourd’hui dans le fabuleux travail de Dominik Hubert avec Terroir Al Limit. Derrière ce nom intrigant se cache un domaine confidentiel dans le village de Torroja. Torroja est, avec Scala Dei, le cœur historique du vrai Priorat, où le catalan est de rigueur et où les parcelles éparpillées au cœur de la garrigue ressemblent à des petits jardins oubliés. Le paradis sur terre.

Crée en 2003, Terroir Al Limit se distingue sur les derniers millésimes par des vins au raffinement ultime, jamais sur l’extraction mais plutôt sur un principe d’infusion où la finesse de texture prime sur la matière tannique, fait rare en Espagne. Pour cela, un choix drastique est fait à la vigne. Chaque parcelle renferme un patrimoine de vieilles vignes sur de très petits îlots oubliés et des rendements minimes.

Coté cave, tout est minimaliste, les vins sont logés dans d’importants contenants pouvant aller jusqu’aux foudres, le bois se fait discret et souligne les textures du grenache et du carignan anoblies par la biodynamie.

«Pedra de Guix» 2010 est un blanc issu du pedro-ximenez et du maccabeu. Blanc du sud qui conserve une gamme aromatique portée sur l’amande et le cédrat. La texture de bouche renferme de la salinité et une approche élancée.

« Torroja-Vi de Vila » est loin d’être le premier vin du domaine, plutôt un subtil duo formé par des vignes de 60 ans de grenache et de carignan. 2010 frappe fort tout en fruits juteux, savoureux avec une sève longue et ample. C’est bien joué.

Issu d’une seule parcelle, orientée plein nord reposant sur une base granitique abrupte, «L’Arbossar 2010», pur carignan, se distingue par des nuances d’airelle, de framboises fraîches rejointes par une trame ample, aux tanins finement poudrés. La mise en bouteille aura lieu en juillet. 2006 est plus structuré avec une formidable capacité d’évolution dans le temps.

On rejoint ensuite «Dits Del Terra 2010» (les doigts de la terre) exposé plein sud toujours en carignan, tourné vers la cerise noire, où la maturité aromatique est plus appuyée sur ce millésime. Et le millésime 2007 est une formidable série de fruits noirs juste poudrés avec une allonge fumée.

Les deux grands crus du domaine viennent de deux parcelles isolées, perdues au cœur des massifs. La première, «Les Tosses», pur carignan, toute petite production, repose sur la fameux sol de Licorella et offre une lecture non pas faite sur la densité mais d’un raffinement extrême pour du carignan porté par des nuances de graphite.

Pur grenache, «Les Manyes 2010», encore en cours d’élevage est une magie toute en délicatesse d’expression avec une sensation tactile qui l’emmène au panthéon des grands grenaches. Le 2009, goûté à table, a donné la répartie à une côte de bœuf de Galice et poivrons doux, sa puissance affirmée se reflète à merveille sur la chair persillée de cette superbe pièce.

Antoine Petrus

Il fait l'avion en Beaujolais

Fallait-il sauver le soldat Beaujo ? Oui, sans aucun doute. Est-il sauvé ? C’est bien parti. Le Beaujolais, en fait, revient de loin. Coincé entre une mauvaise image et les appétits des promoteurs immobiliers du sud de Lyon, miné par les errements de ses vins nouveaux, il semblait que ce vignoble magnifique allait disparaître, rongé peu à peu par le manque d’intérêt. Et la tendance s’est inversée. Les grands négociants de Beaune – Louis Latour, Bouchard Père & Fils et Louis Jadot – ont investi ou confirmé leur présence. Une nouvelle génération a repris des vignobles des mains de ses parents. Des jeunes avec des idées ont racheté à vil prix de beaux terroirs pour y appliquer des méthodes modernes, c’est-à-dire revenir à des manières anciennes pour vivre et travailler selon leurs idées. Et quelques investisseurs, des nouveaux venus, dépensent beaucoup d’argent pour redresser des terroirs magnifiques et tenter d’en faire quelque chose de significatif et, pourquoi pas, de rentable même à long terme…lire la suite

Aldo Conterno s'en est allé.

Aldo Conterno est mort le 30 mai dernier, à l’âge de 81 ans. On lira ici en anglais, et aussi , l’histoire
de ce grand monsieur du Piémont (et du vin) qui révolutionna le barolo, après un détour par les Etats-Unis (Californie et Napa Valley, mais aussi guerre de Corée) et un retour chez lui qui s’est soldé par la division en deux du domaine familial, son frère ne partageant pas ses modernes idées. Pour Michel Bettane,
«Aldo Conterno a non seulement créé le type moderne du Barolo et la notion de sélection parcellaire, mais il a jeté les bases d’un style que d’autres ont mis plus de trente ans à approcher sans jamais l’égaler, témoin ses sublimes 1971».

Photo: DR

L'Alsace à Paris


Si vous ne savez pas qui est Seppi Landmann, voici de quoi vous faire une idée du personnage avant d’aller découvrir son travail et ce qu’il a à en dire lors de son passage à Paris pour animer des dégustations de ses vins. On réserve dès maintenant – et par mail – au Vin qui chante (52, rue Sainte Anne, 75002 Paris – [email protected]) si l’on veut y déjeuner ou dîner demain. Au menu, asperges vertes + muscat Cuvée Erotique 2010, dos de bar et crumble de légumes de saison au parmesan + riesling Vallée Noble 2010, et bleu d’Auvergne et pont-l’évêque + gewurztraminer Vallée Noble 2010 (39 euros). On précise que ces réjouissances resteront à la carte tout le mois de juin, le vigneron en moins. Une dégustation de Pinot Gris est également prévue à 19h30 : Vallée Noble 2010, Grand Cru Zinnkoepflé 2010, Vallée Noble Vendange Tardive 2001, Grand Cru Zinnkoepflé Sélection de Grains Nobles 2009 (15 euros).