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Patrimoine végétal


Des pieds de vigne classés Monuments historiques, c’est une première en France et une remarquable reconnaissance de la capacité de la terre, du sol, du vivant, à témoigner de notre «histoire agricole».
Dans le Figaro (lire l’article complet ici), le propriétaire de cette parcelle de 20 ares dans l’appellation Saint-Mont (Gers), âgé de 85 ans, se souvient que la grand-mère de sa grand-mère «disait déjà que c’étaient
des vieilles vignes». Parmi ces souches non greffées et très anciennes, dont certaines datent de 1830,
les chercheurs ont découvert des cépages inconnus, désormais baptisés du nom du propriétaire.

MAJ : Pour en apprendre plus sur le vignoble du piémont pyrénéen et ses cépages, on clique .

Devoirs de vacances

Connaître bien les vins + savoir les déguster + pouvoir en parler ? C’est ce que propose ce livre,
qui vient de paraître aux éditions Librio, à l’amateur doté d’un peu de mémoire, de raisonnement et d’intuition. Auteur de plusieurs ouvrages* sur le vin, la gastronomie et les spiritueux, Deborah Rudetzki sillonne depuis des années les régions viticoles du monde. Elle fait ici de manière ludique le tour complet d’un sujet qui la passionne, par le biais de jeux, de conseils, d’astuces et de centaines de questions.
L’oenologie est un jeu, 96 pages, 4 euros.


* Des boissons et des hommes, Le Cherche‐Midi (Grand Prix Spirit). Les Plus Grands Vins d’Europe, Flammarion (Best European Wine Book). Apéro attitude, Dialegomen (Prix Spirit). Brasserie Flottes, recettes et secrets de famille, Le Chêne.

La Bourgogne à la une


En temps normal, on ne devrait parler que de l’achat par François Pinault d’une ouvrée* de montrachet pour plus d’un million d’euro et de deux ouvrées de bâtard-montrachet pour moins d’un million chacune. Malheureusement, l’affaire présumée de fraudes au sein de la maison de négoce Labouré-Roi a fait
passer au second plan le rêve enfin réalisé d’un milliardaire heureux de pouvoir se payer un bout du foncier agricole le plus cher au monde, et d’un vin blanc considéré comme le meilleur au monde. L’image du vignoble est entachée et c’est la raison qui a conduit le Bureau Interprofessionnel des Vins de Bourgogne a se porter partie civile afin de pouvoir accéder aux éléments du dossier, évaluer les faits reprochés à cette société et, partant, le préjudice subi par la filière.
Dans un communiqué daté de vendredi, le BIVB rappelle que sa mission principale «est de promouvoir
et de valoriser l’image de ses vins
» et dit mesurer «la gravité des accusations portées». Le BIVB entend réagir fermement, «au nom de toutes les femmes et tous les hommes qui s’appliquent chaque jour à améliorer la qualité de leurs vins et signent chacune de leurs bouteilles». Rappelant que «plus de la moitié des vins de Bourgogne sont exportés dans 150 pays**», Michel Baldassini, son président délégué,
a déclaré qu’«aucun soupçon de tricherie qui entacherait la réputation de ces vins ne saurait être toléré ».
Le président du BIVB, Pierre-Henri Gagey a conclu ainsi cette prise de position de la filière : «Cette affaire ne doit pas porter atteinte à l’immense majorité des producteurs et négociants de Bourgogne, soucieux du respect des fondements des Appellations d’Origines Contrôlées».

* Surface de vigne correspondant à ce qu’un vigneron peut bêcher en une journée, une ouvrée correspond en Bourgogne à 4,28 ares (428 m2). Question du jour : s’il y a 24 ouvrées dans un hectare, et si une ouvrée de montrachet vaut un million d’euros (on arrondit), combien valent les 8 hectares de ce climat ?

** Avec 28 000 hectares et 100 appellations, la Bourgogne représente 3% du vignoble français et 22%
de ses AOC. Elle compte 3 800 domaines viticoles, 250 maisons de négoce et 23 coopératives. Elle commercialise 200 millions de bouteilles, la moitié en France, l’autre à l’étranger.


Photo ci-dessus, chemin de vigne à Chassagne-Montrachet,
une image tirée de l’exposition Climats et Lieux-dits de Bourgogne de 2011 (Crédit : BIVB/JOLY M.)

Bientôt le premier épisode !

L
a vraie aventure dans les vignes ne commence que jeudi (pour ceux qui ne savent pas de quoi on parle, petit rappel ici), mais on peut d’ores et déjà découvrir l’épisode consacré aux 6 candidats retenus par le jury lors d’un casting qui a réuni plus de 200 aspirants. On peut même voter pour son équipe préférée :
les copains parisiens (Basile et Martin), le couple de la région (Agathe et Benjamin) ou les deux Emilie
qui ne se connaissaient pas et qu’un jury* soucieux de parité a décidé de transformer en un duo ? Choisies pour leur motivation, leur maîtrise des réseaux sociaux, leur intérêt pour la région, leur connaissance du vin et la qualité de leur présentation et de leur argumentation durant le casting, ces équipes vont s’affronter au cours d’épreuves qui feront l’objet de quatre épisodes diffusés sur le net (21 et 28 juin, 5 et 12 juillet).

* Emmanuelle Jossomme, du Syndicat des vins de Chinon. Sébastien Marqué, réalisateur. Anne-Sophie Lerouge, responsable de la communication et de l’oenotourisme chez InterLoire. Gildas Maquaire, directeur de l’agence événementielle qui met en oeuvre cette opération.

Les sommelières

Tous les deux ans, en partenariat avec l’Union de la sommellerie française et l’Association des sommeliers de Paris, le prix Baron Philippe de Rothschild France Distribution récompense les talents des étudiants français en sommellerie après les avoir soumis à des épreuves écrites et orales et, bien entendu, à une dégustation à l’aveugle. Cette édition 2012 de «Vocation Sommelier» s’est conclue sur un podium entièrement féminin. Les trois gagnantes ont été récompensées par des séjours œnologiques qui vont leur permettre de compléter leur formation au cœur des vignobles Baron Philippe de Rothschild (Laura Migliani, qui a obtenu le premier prix, a gagné le droit d’hésiter entre le Chili et la Californie !). Elles seront également invitées avec leurs professeurs aux vendanges 2012 du Château Mouton Rothschild. Enfin, en plus de recevoir les 18 bouteilles offertes à chacune des classes participantes, la classe qui a envoyé le plus grand nombre de dossiers de participation au concours sera accueillie pour une visite des installations Baron Philippe de Rothschild en Médoc.

Mon classement de Saint-Émilion par Thierry Desseauve

Dans l’histoire pluri-centenaire des classements de crus bordelais, celui des crus de Saint-Émilion est d’invention assez récente. Lors de la création du « Classement des crus du département de la Gironde », en 1855, seuls les vins du Médoc, à l’exception du graves Haut-Brion, apparaissaient en rouge. A l’époque, les vins du Médoc valaient en moyenne trois fois plus cher que ceux de Saint-Émilion. Il fallut attendre plus d’un siècle pour qu’en 1959 soit créé, à l’initiative des viticulteurs locaux, un classement officiel spécifique. Contrairement à celui de 1855, cette hiérarchie prévoyait d’être révisée tous les dix ans. Et elle le fut en 1969, puis 1986, 1996 et 2006. On distingua deux catégories, les « premiers crus classés » et les crus classés, en divisant les premiers en « A » (les seuls Cheval Blanc et Ausone) et « B ».
Contrairement à celui de 1855, qui n’a été révisé qu’une seule fois et au seul profit de Mouton-Rothschild, passé en 1973 de second à premier cru, le classement de Saint-Émilion consacre ou provoque des changements importants de statut pour un domaine, mais plus encore de la valeur foncière du cru, d’autant qu’il juge le vignoble et non la marque. Si, en Médoc, la plupart des crus classés disposent aujourd’hui d’un vignoble très différent (et souvent beaucoup plus vaste) que celui qui leur avait permis d’être classé il y a 157 ans, l’assiette foncière est un des critères déterminants dans le dispositif saint-émilionnais. Les enjeux fonciers liés à ce classement ont donc pris une importance telle que le dernier en date a été l’objet de plusieurs recours portés par des propriétaires mécontents et a vu l’ensemble de ses résultats invalidés. Celui qui doit être publié cet été remplacera donc l’édition 2006.
Ce nouveau classement, effectué sous la responsabilité d’une commission de personnalités choisies par l’Institut national des appellations d’origine (Inao), s’appuie sur un organisme agréé de certification qui examine les dossiers et réalise les dégustations d’échantillons prélevés sur les dix derniers millésimes produits par la propriété. Au terme de cet examen, sera considéré « grand cru classé » tout cru ayant obtenu une note supérieure ou égale à 14/20 à partir de la dégustation des vins (50 % de la note), de sa « notoriété » (20 %), des caractéristiques géologiques et topographiques du cru (20 %) et de la conduite viticole et œnologique du cru (10 %). Pour la mention « premier cru classé », les coefficients changent : 30 % pour la dégustation, 35 % pour la notoriété (y compris le prix du vin), 30 % pour la géologie et 5 % pour la pratique viti-vinicole, la note minimale étant portée à 16 sur 20. Enfin, l’arrêté du Ministre de l’agriculture prévoit que des distinctions A et B peuvent être proposées aux premiers crus « compte tenu de leur notoriété et de leur aptitude au vieillissement », ce qui ne manque pas de laisser rêveur tant le minimum qu’on puisse attendre des dix derniers millésimes d’un cru classé est qu’ils témoignent « d’une aptitude au vieillissement ».
Au final, un peu moins d’une centaine de crus ont présenté leur candidature. Au vu des critères retenus et en s’appuyant sur notre propre expérience, qui nous a conduit chaque année depuis plus de vingt ans à déguster entre 200 et 300 crus de Saint-Émilion, nous pouvons nous livrer à l’exercice singulier de déterminer ceux qui, à nos yeux, mériteraient d’être classés et à quel niveau.

Les premiers crus classés « A »

  • Indiscutables : les deux classés A, Ausone et Cheval Blanc, justifient aujourd’hui encore plus ce classement qu’ils pouvaient le faire en 1996 ou 2006. À un terroir homogène et très spécifique pour l’un et l’autre, ils ajoutent une notoriété exceptionnelle fondée pour Ausone sur la rareté et pour Cheval sur le prestige, entre autres de ses copropriétaires (Albert Frère et Bernard Arnault), avec des prix sans équivalent dans le secteur : autour de 1 400 € pour une bouteille d’Ausone 2010 et de 1 000 € pour Cheval, soit trois à quatre fois plus que le plus cher de leur compétiteurs (Pavie). Mais côté qualité, les deux crus sont également impressionnants : Ausone est au sommet depuis 1997, date où Alain Vauthier en est devenu seul propriétaire et très doué vinificateur tandis que, irrégulier jusqu’au milieu des années 2000, Cheval Blanc enchaîne depuis les réussites éblouissantes.
  • Challengers : Pavie et Angélus sont les deux seuls crus qui pourraient, par la qualité intrinsèque de leurs vins (depuis une bonne vingtaine d’années pour Angélus et depuis 1998 pour Pavie, lorsqu’il fut racheté par le brillant Gérard Perse), prétendre à un tel classement. Reste qu’ils sont encore loin des deux autres en termes de « valorisation nationale et internationale du vin », un critère qui compte pour plus d’un tiers de la note finale.

Cet article a été publié sous une forme différente dans le Hors-série Vin de L’Express daté juin-juillet 2012, en vente chez votre marchand de journaux.
Crédit Photo : CIVB/PH. ROY

Fête des pères #3

Millésime. Cette année-là, le gel a eu raison d’une grande partie de la production et a frappé du même coup chaque bouteille du sceau de la rareté. Cette année-là, c’était 1991 et vingt ans de repos (+ huit siècles de savoir-faire) ont donné à ce premier cru de Cognac issu d’une distillation avec les lies dans les alambics de cuivre rouge de la maison Frapin une interminable longueur en bouche. La robe est orangée et le nez racé de fruits confits (orange, abricot) est relevé de fines notes de miel et d’épices. En bouche, une large palette aromatique, structurée par la finesse et la complexité, rehaussée de touches de pain d’épice et de fruits secs, laisse une longue empreinte harmonieuse qui en appelle autant à la douceur qu’à la puissance. Cognac Frapin, Milésime 1991 ‐ 20 ans d’âge, Trésor du Château, 125 euros, cavistes.

100 % Islay. Atypique, affranchi, artisanal, ce dix ans d’âge de Bruichladdich (l’une des huit distilleries en activité sur l’île d’Islay) porte la marque du savoir-faire de Jim MacEwan, «magicien de l’eau de vie», élu meilleur distillateur de l’année 2002 par ses pairs. De l’orge d’Ecosse,
des fermentations lentes, une distillation au goutte à goutte, un remplissage des fûts à 70% seulement,
ce single malt non tourbé est fidèle au style historique de Bruichladdich. Chaleureux, racé, fondu, raffiné et parfaitement équilibré, il possède un caractère tout à la fois affirmé et aérien, des arômes de miel, de toffee et de noisettes et des notes salines. The Laddie Ten, 49 euros, cavistes.

Unique, 1. Nichée dans les contreforts des Brecon Beacons, un parc national dont les paysages sont à couper le souffle, le petit village de Penderyn a été choisi comme terre d’élection par un groupe d’amis qui souhaitait relancer la production, éteinte depuis plus d’un siècle, de whisky gallois. De l’orge de toute première qualité, une source d’eau claire et un alambic spécialement conçu pour produire un alcool d’une grande complexité et d’une profondeur exceptionnelle, c’était tout ce qu’il fallait pour que naisse «the smoothest wysgi on earth». Très médaillée ces temps-ci, la distillerie Penderyn élabore l’un des single malts les plus rares et les plus délicats au monde et ne produit qu’un seul fût par jour. Madeira Single Malts, Sherrywood Single Malts et Peated Single Malts, 41 à 59 euros, cavistes.

Unique, 2. Ce gin est le premier élaboré sur l’île d’Islay par la distillerie Bruichladdich (voir plus haut), une légende ressuscitée en 2000 par l’embouteilleur indépendant Murray
Mc David, dont la production est conduite par Jim MacEwan, surnommé «The Artist». C’est distillateur de talent qui a créé ce Islay Dry Gin, riche, élégant, complexe et souple. Elaboré à partir d’une eau-de-vie titrant à 96° et réduite à 50° par adjonction d’eau de source, sa “recette” réunit 31 ingrédients aromatiques. 9 d’entre eux macèrent 24 h dans l’eau-de-vie, les 22 autres sont ajoutés pour la distillation, très lente, à une pression très faible. Ce procédé trois fois plus long que pour le whisky permet d’obtenir une aromatisation complexe. Une fois la distillation terminée, le distillat est additionné avec de l’eau d’Islay pour obtenir un gin titrant 46°. Afin de préserver toute sa personnalité, il n’est pas filtré.
The Botanist, 40 euros chez les cavistes.

Design. Créé par Philippe Di Méo, le Steeler de Glenfiddich propose à l’amateur de single maltun nouveau rituel de dégustation. On introduit quelques zestes de citron jaune ou de pamplemousse rose dans ce petit objet profilé en inox avant de le plonger dans son verre et de l’y faire tourner lentement. Le principe, c’est que ces zestes «enfermés» vont permettre au Glenfiddich 12 ans de puiser au plus profond de ses arômes des notes insoupçonnées d’agrumes et de mieux les révéler. Cette expérience fait l’objet d’un coffret en édition limitée, vendu 95 euros chez Lavinia et La Maison du Whisky.

On ice. Un cognac qu’on boit sur des glaçons, une dégustation qui permet aux notes aromatiques de s’ouvrir l’une après l’autre. Produit par les domaines Francis Abécassis (Le Réviseur, Leyrat et ABK6, soit 250 hectares de vignobles), une maison qui a reçu en 2010 la médaille «Excellence in Craftmanship» récompensant le meilleur producteur indépendant de spiritueux de l’année, ce cognac doux en bouche s’étend progressivement vers une fraîcheur sucrée de fruits frais, les notes suaves et acidulées se mariant jusqu’à une apogée mentholée. Ice Cognac by ABK6, 37 euros, édition limitée en vente ici.

L'affaire qui trouble la Bourgogne

L’interprofession a réagi vite qui a décidé de se réunir dès vendredi pour aborder l’affaire de fraude portant sur des centaines de milliers de bouteilles dont se serait rendu coupable la maison de négoce Labouré-Roi. Son président délégué, Michel Baldassini, a par ailleurs indiqué à l’AFP que le BIVB se porterait partie civile «si les faits sont avérés». Les faits ? Une fraude à la coupe qui concernerait 500 000 bouteilles et une tromperie sur les étiquettes portant sur plus d’un million de bouteilles, sur une période allant de 2006
à 2008. Pour le moment, il n’y a pas eu de mise en examen ni de qualification retenue. Dans le cadre de l’enquête menée par la gendarmerie et les services de lutte contre la fraude, “six responsables de la société ont été entendus sous le régime de la garde à vue” a indiqué hier le procureur de la République de Dijon, Eric Lallement, lors d’une conférence de presse.
Lors de leurs auditions, les responsables de l’entreprise, qui figure parmi les dix premières maisons de négoce de Bourgogne et emploie 70 personnes, ont “reconnu les faits” qu’ils ont mis “sur le compte d’erreurs matérielles ou informatiques”. Pour le procureur, qui précise que l’enquête n’est pas terminée et estime que «cette affaire a jeté un trouble dans la profession», on peut déduire au vu du nombre de bouteilles concernées qu’il s’agissait «d’un système organisé, et de manière assez régulière». Le code
de la consommation punit la tromperie sur l’origine ou la qualité d’un produit d’une peine d’emprisonnement de deux ans et d’une amende de 37 500 euros. (source AFP)

Le vin et la mesure

Le manifeste de Vin & Société a été lancé il y a un an exactement. Depuis, les régions viticoles l’ont
fait connaître dans toute la France, au grand public comme aux responsables politiques. Pour fêter son premier anniversaire, témoigner de l’engagement fort des professionnels du vin et promouvoir sa vision d’une consommation faite de plaisir autant que de responsabilité, Vin & Société a décidé de privilégier le thème de la sécurité routière lors des prochaines grandes manifestations viticoles en y distribuant
400 000 éthylotests.

Fête des pères #2

La cave à vins d’appartement Bachus Slide peut contenir 40 bouteilles. Pratique et maniable, elle a été conçue par le designer Marcel Wanders dans un matériau mat, léger et résistant, le polyéthylène. Elle mesure 80 cm de long, 55 cm de haut et 40 cm de large. Elle vaut 598 euros et elle est disponible aussi en gris foncé et vert pistache. On la commande ici et on commence à la remplir . Parmi les beaux cadeaux que la Vinothèque de Bordeaux propose pour la Fête des pères : une édition très limitée (40 ex.) de trois millésimes de Mouton Rothschild (2005, 2006, 2007) dans un coffret numéroté au laser, un coffret de trois bouteilles d’Yquem (2003, 2005 2007) ou encore un coffret appelé «L’excellence» composé de six bouteilles de premiers crus classés, millésime 2006 : Château Cheval Blanc, Château Haut-Brion, Château Lafite Rothschild, Château Latour, Château Margaux et Château Mouton-Rothschild.