Pour faire profiter nos amateurs du Black Friday avant le Black Friday, Le Grand Tasting propose une réduction sur un certain nombre de master class (sauf celles marquées d’un point rouge). Le site ouvre une réduction de 20 %. Pas mal. Valable jusqu’au dimanche 13 novembre à minuit et dans la limite des places disponibles.
Par exemple, découvrir les secrets de l’élaboration de « Grand Siècle à la recherche de l’année parfaite » à 52 euros au lieu de 65 euros, c’est l’affaire du (grand) siècle.
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50 % • Figeac sur les bancs de l’école • Veuve Clicquot • Notre nouveauté est une cuvée précieuse • La découverte, sans sulfite • Chaque jour du nouveau, en voici cinq
Dans le vignoble
Jeunes vignerons
Les inscriptions à la 7e édition du « Concours Vignerons et Terroirs d’Avenir » organisé par AdVini, en partenariat avec l’Institut Agro Montpellier SupAgro et sa fondation, sont ouvertes. On rappelle la dotation. Une aide significative à des jeunes vignerons d’un montant total de 80 000 euros (10 000 euros de plus que lors de la 6e édition). Mais aussi du conseils par des professionnels dans la finalisation du projet. Depuis sa création en 2015, le concours a déjà aidé 14 domaines. Inscriptions jusqu’au 15 décembre 2022. Téléchargez le dossier de candidature sur www.advini.com/fr/cvta/
R+1=rhum
C’est le nouveau temple du rhum et des spiritueux. Inaugurée en 2010 au 6, Carrefour de l’Odéon sous le nom & Fine Spirits, cette adresse fait peau neuve en 2002 et a été rebaptisée La Maison du Whisky. 2 400 spiritueux sélectionnés par les experts de La Maison du Whisky. L’incontournable premier étage redessiné par l’architecte Kim Leou cache 450 références de rhum. Agricole, mélasse, sirop de canne. Tout y est. Un tour du monde gustatif qui émerveille les papilles.
La Maison du Whisky, 6, Carrefour de l’Odéon, Paris 6e
La bulle d’or
Rendez-vous annuel des amateurs de foot, la cérémonie du Ballon d’Or s’est déroulée le lundi 17 octobre au Théâtre du Châtelet. L’espagnole Alexia Putellas et le français Karim Benzema étaient les grands gagnants de la soirée. Dans les coulisses, l’autre gagnant était le champagne. « Pour la deuxième année consécutive, Piper-Heidsieck était le partenaire officiel de cet événement. Le champagne a toute sa place ici », précise Benoît Collard, directeur exécutif de Piper-Heidsieck. Loi Evin oblige, la marque n’a pu apparaître aux côtés des autres sponsors. Photos : Alexis Réau-L’Équipe
Vinapogée à table
Vous connaissez dèjà le salon Vinapogée, vous allez certainement adorer Vinapogée à table. Le principe est simple : des vins à maturité, hors marché et à des prix exceptionnels sont proposés à la table des meilleurs bistrots parisiens sélectionnés par les guides Lebey. Jusqu’au 14 novembre, sept restaurants participent à cette première édition : Chez Marcel, Le Marloe, Oh Vin dieu, Oui mon général, Le Sancerre, Chez Savy, Le Petit Sommelier. Les vins de sept vignerons seront servi : Domaine Marcel Deiss (Alsace), Château Suduiraut (Sauternes), Domaine du Clos des Fées (Roussillon), Paul Jaboulet Aîné (Rhône Nord), Chêne Bleu (Vaucluse), Château Montus (Madiran et Pacherenc-du-Vic-Bilh), Franck Phélan, Château Phélan-Ségur (Saint-Estèphe).
La la 162e vente aux enchères des Hospices de Beaune se déroulera le 20 novembre 2022 et mettra en avant les vins de la récolte 2022. En attendant et pour refléter la diversité des vins du Domaine des Hospices de Beaune, la Maison Albert Bichot propose ce coffret hommage édité seulement à 22 exemplaires. Les millésimes 2018 et 2019 seront à l’honneur. Ces vins ont été acquis par Albert Bichot lors des enchères, élevés dans ses caves beaunoises pour révéler la quintessence de ces cuvées qui ont été vinifiées avec talent par Ludivine Griveau, régisseuse du Domaine des Hospices de Beaune. Rendez-vous donc 20 novembre 2022.
Le Grand Tasting déroule le tapis rouge avec Palmes d’Or 2000, 2005, 2006, 2008 dans trois formats différents le samedi 26 novembre de 17h15 à 18h. Incontournable du paysage champenois, la maison Nicolas Feuillatte s’appuie sur une palette d’approvisionnement sans égal lui permettant de faire preuve d’inventivité et d’excellence en matière de vins. « Un champagne d’exception dans un flacon remarquable », précise Guillaume Roffiaen, chef de cave de la maison qui dévoilera tous les secrets de cette grande cuvée lors de la master class. Un rendez-vous à ne pas manquer.
20 ans, 40 ans, 2000, 1983, le grand porto en quatre services
Rendez-vous le samedi 26 novembre de 14h45 à 15h30 au Grand Tasting pour une master class de très vieux portos signés par l’incontournable maison Graham’s. 20 ans, 40 ans, 2000, 1983, plus d’un demi-siècle en quarante-cinq minutes, cette verticale de grands portos remonte le temps, à la découverte de ses tawnys grandioses et de ses vintages de légende.
Première participation, première marche du podium. Xavier Thuizat, chef sommelier de l’Hôtel de Crillon, a remporté dimanche 6 novembre le titre de Meilleur sommelier de France 2022. Ce trophée, remis à l’issue de l’épreuve finale qui s’est tenue au salon EquipHotel à Paris, récompense des années de travail et l’impose comme une figure de référence
Comment vous-sentez-vous après avoir remporté ce titre ? Que va-t-il changer dans votre carrière ?
J’éprouve beaucoup de joie, de fierté, d’émotion. C’est un grand soulagement aussi. Participer à un tel concours implique beaucoup de pression et de sacrifices familiaux notamment. J’ai deux enfants de deux et quatre ans. Mais ce trophée récompense 17 ans de travail. J’ai d’ailleurs attendu d’être prêt, d’avoir suffisamment de maturité et d’expérience pour me présenter à ce challenge. Ce qui change, c’est le devoir d’être exemplaire, de porter la réputation du métier au plus haut niveau.
Comment et combien de temps vous-êtes-vous préparé ?
Le travail de fond, c’est 17 ans d’entraînement et de lecture quotidienne de la presse spécialisée vin et gastronomie, française et internationale. Et depuis un an, je me suis entraîné avec mon équipe plusieurs fois par semaine, avec une discipline de sportif. Le plus difficile dans cette préparation a été la gestion du stress. Le concours se déroule sur plusieurs mois, les qualifications en avril, la demi-finale en septembre, la finale en novembre. C’est une longue tension nerveuse. Il faut se ménager des plages de récupération. Pour me détendre et me changer les idées dans la semaine précédant la finale, je suis parti à Milan. J’en ai profité pour aller admirer l’un des plus célèbres repas du monde, La Cène, l’autre chef d’œuvre de Léonard de Vinci, qui était aussi un amoureux du vin, « la divine liqueur de raisin » comme il l’appelait.
Vos meilleurs souvenirs de ce concours ?
Progresser, devenir plus fluide à chaque étape, est un sentiment unique et très encourageant. Il y a eu aussi cette sensation en finale, d’oublier la pression dès le premier exercice réussi, celui de la reconnaissance de cuvées à partir de fragments d’étiquettes, et de me sentir totalement en confiance. Autre grande émotion, la bouteille de château-d’yquem 2015 que Philippe Faure-Brac (ndlr, Meilleur sommelier de France 1988 et Meilleur sommelier du Monde 1992, président de l’Union de la sommellerie française) a débouché pour fêter cette victoire le soir-même en présence de tous les lauréats.
Quelles sont les premières qualités d’un bon sommelier ? Comment définiriez-vous son rôle aujourd’hui ?
La générosité et la curiosité sont deux qualités essentielles. Il faut aussi être fin psychologue et savoir garder le sourire. Nous sommes là pour donner du plaisir. Avant, le sommelier était une encyclopédie vivante, il faisait son show avec un vocabulaire compliqué. Aujourd’hui, nous sommes plus dans l’échange et la simplicité.
A qui dédiez-vous ce titre ?
À Pascal Bouchet, mon professeur de sommellerie au lycée hôtelier de Tain l’Hermitage, et aux chefs sommeliers qui ont marqué mon parcours, dont le premier, Eric Goettelmann, un MOF auprès de qui j’ai débuté au Relais Bernard Loiseau, à Saulieu. À ma femme Hitomi, l’indispensable soutien de chaque instant. Et à mon équipe bien sûr. Cette distinction est aussi la reconnaissance d’un travail précieux et minutieux que nous portons au quotidien à l’Hôtel de Crillon et que nous prenons plaisir à partager.
Vos accords mets et vins préférés ?
Dans la catégorie sans alcool, le thé pu erh, un thé fermenté cultivé dans le Yunnan depuis des millénaires, s’associe magnifiquement dans un ancrage terrien avec une poêlée de champignons de Paris et cèpes râpés à cru. A l’Ecrin, au Crillon, où le verre donne l’accord, je propose en ce moment un mariage précis et apaisant entre un saké japonais (ndlr, Xavier Thuizat est aussi Saké Samouraï), pur et délicat, et une langoustine au caviar et radis daikon. Côté vin, le dynamisme d’un accord entre un gewurztraminer de 15 ans et un munster au cumin est juste extraordinaire.
Le grand cru classé de Pauillac a été le premier à montrer une vertu nouvelle dans la conduite de son vignoble. Pour la planète ? Non. Pour faire avancer le vin
Cet article est paru dans En Magnum #28. Vous pouvez l’acheter sur notre site ici. Ou sur cafeyn.co.
Après sept décennies sereines, Alfred Tesseron a toujours dans le regard la malice rieuse du gamin espiègle qu’il fut. Fils d’une famille cognaçaise fameuse – avant de créer leur propre marque, les Tesseron fournissaient aux grandes maisons de rares eaux-de-vie d’âge vénérable qui leur permettaient d’affiner leur meilleures cuvées – Alfred a longtemps mené sa barque entre Bordeaux et Cognac, avec de longs détours vers Paris et les États-Unis. Il a vendu avec succès et enthousiasme du vin et des spiritueux de différentes marques pour différentes maisons et à différents publics. Il s’est ainsi construit une première carrière en cultivant une indépendance d’esprit et d’action vis-à-vis d’un cadre familial un brin cadenassé. Son père Guy Tesseron avait acquis à Saint-Estèphe le château Lafon-Rochet en 1960 puis, à Pauillac, Pontet-Canet en 1975.
Au fil des années, Alfred s’était tout de même rapproché des affaires de son père, et rien n’était moins imprévisible que cette date de 1994 lorsque le patriarche lui demanda de prendre en main Pontet-Canet. Pourtant, Alfred se posait des questions, une en particulier. « Je me regardais dans la glace et je me demandais : qu’est-ce que je peux faire pour Pontet-Canet ? » Le cru, vaste et imposant, est intrigant. Voisin de Lafite et de Mouton, il n’a connu depuis sa création que trois familles de propriétaires. Un magistrat de la cour de Louis XV devenu gouverneur de Guyenne qui associa son nom, Pontet, au lieu-dit Canet. Au dix-neuvième siècle, une dynastie majeure des Chartrons, les Cruse, y accola pour plus d’un siècle sa puissance commerciale, avant que la crise des vins de Bordeaux en 1974 ne l’oblige à céder le cru à Guy Tesseron. Ses quatre-vingts hectares de vignes installés pour une partie majeure sur un spectaculaire plateau de graves profondes imposent le respect dû à un géant sage de Pauillac : « Je soutiendrais qu’il y a quelque chose de raisonnable et d’achevé, à la française, dans un verre de Pontet-Canet », écrivait le raffiné Henry James dans son Voyage en France publié en 1877. Au début des années quatre-vingt-dix, la crise économique a plombé les affaires du bordeaux, celles du cognac aussi. Les mauvaises récoltes se sont succédé et, malgré sa longue histoire, Pontet-Canet n’est qu’un cinquième cru classé parmi d’autres. Pas question donc d’ouvrir son ministère par de flamboyants investissements. « Mon père me disait : il faut serrer. » Alfred interprète la directive paternelle à sa façon. « La seule chose que je pouvais changer, c’était la vigne », en conclut-il. Homme de commerce et de contact, il n’en a pas moins cultivé un intérêt croissant pour la viticulture et les vinifications au cours des années qui précèdent son entrée en fonction. Comme beaucoup d’hommes et de femmes du vin de sa génération, les voyages et les rencontres décillent ses yeux et son palais autant qu’ils aiguisent l’imagination. Longtemps, les régions viticoles ont vécu en autarcie et celles qui, comme Bordeaux, avaient la chance de voir arriver des propriétaires ou des négociants d’autres horizons progressaient plus que les autres. Dans la France des trente glorieuses, les affaires marchent et on s’enferme volontiers dans un immobilisme satisfait. Alfred le baby boomer ne partage en rien cet état d’esprit conservateur. En Bourgogne, il rencontre des vignerons qui ont renversé la table d’un ordre œnologique et viticole médiocrement productiviste ; à Bordeaux, il a vu émerger quelques nouvelles méthodes. Il en choisit une, qui manque de clore son aventure à la tête de Pontet-Canet avant même qu’elle n’ait véritablement commencé. Il ordonne une « vendange en vert » au début de l’été pour faire tomber des raisins et limiter des rendements qui lui paraissent beaucoup trop généreux pour produire un vin capable d’être remarqué. Horrifiés par une pratique qu’ils jugent contre nature, quelques vignerons médocains travaillant sur la propriété ne manquent pas d’avertir Guy Tesseron. « Votre fils est en train de tuer le vignoble. » Au lieu de s’enflammer, l’atmosphère devient glaciale entre le père et son fils, qui ne se démonte pas pour autant. « Les raisins, on ne pourra pas les faire revenir. J’aurais dû t’en parler, maintenant, il faut attendre le résultat. » Le père ne dit rien, n’absout pas non plus. Quelques mois plus tard, il convoque à nouveau son fils pour lui parler de la pluie et du beau temps. À la fin de la conversation, lancé sur un ton bas et faussement anodin, Guy dit à Alfred : « Pour le vin, on fait comme on a dit ». Quand Alfred s’enquiert enfin de savoir ce que signifie cet elliptique comme on a dit, le patriarche rétorque : « Tu continues. J’ai quelques amis qui m’ont dit que le vin était bon ».
Alfred Tesseron. Justine, sa fille, prend la main peu à peu.
À partir de ce 1994 cathartique, Alfred décide. Pas seul. Il a rencontré dans la propriété un jeune responsable technique, Jean-Michel Comme, qui s’intéresse de près à la viticulture bio et à la biodynamie en particulier. En supplément à son travail à Pontet-Canet, il s’occupe avec sa femme d’une petite propriété familiale, le Champ des Treilles, à l’autre bout du département. Comme chaque année, Jean-Michel fait déguster son vin à Alfred. « Je goûte et je lui dis que ce n’était pas son vin. Trop frais, trop énergique, trop pur. Il me répond que c’est le premier millésime qu’il réalise en biodynamie. Presque aussitôt, je lui ai proposé d’utiliser la même méthode pour la propriété. » C’est ainsi que Pontet-Canet va s’engager, seul parmi ses pairs au mitan des années deux mille, dans la voie risquée et presque incongrue à l’époque de la biodynamie.
Les négociants connaissent bien Alfred, certains depuis l’enfance ; ils connaissent son caractère affirmé, il fait aussi partie de la famille. Ils vont le suivre et cette campagne est un succès majeur. »
En 2004, quelques hectares de merlot sont cultivés ainsi ; l’année suivante, toute la propriété. Noël Mamère a certes réalisé le meilleur score d’un candidat vert aux élections présidentielles deux ans plus tôt, mais ce ne sont pas des convictions politiques qui ont conduit Alfred Tesseron à faire un choix qui va engager sa propriété pour les décennies à venir. C’est au contraire un mélange finement composé de pragmatisme, de bon sens et d’une volonté farouche de sortir Pontet-Canet du lot, fut-il extrêmement chic, qui le motive. On ne mesure pas à quel point le pari est à l’époque risqué pour un cru de ce prestige. Lorsqu’en mars 2006, il reçoit comme à l’accoutumée les négociants de la place de Bordeaux qui vont acheter en primeur son 2005, il leur annonce tout à trac qu’il a demandé la certification en agriculture biodynamique. « Ils m’ont pris pour un extra-terrestre. Ils ont pensé que j’étais devenu coucou », s’en amuse-t-il aujourd’hui. Les négociants connaissent bien Alfred, certains depuis l’enfance ; ils connaissent son caractère affirmé, il fait aussi partie de la famille. Ils vont le suivre et cette campagne est un succès majeur. Pour autant, si le perfectionniste Jean-Michel Comme améliore chaque jour un peu plus la méthode et affiche des principes forts, Tesseron reste un homme, avec des craintes et des doutes. En 2007, le mildiou s’installe dans les vignes et les traitements biodynamiques paraissent bien aléatoires. Alfred craque et demande un traitement conventionnel. Il regrette aussitôt son geste, la sanction est sans appel : il faut recommencer à zéro les trois ans de conversion nécessaires pour être à nouveau labellisé. Ce sera fait en 2010, avec un label bio Ecocert (puis Demeter en 2014) et biodynamique Biodyvin. Pour autant, rapidement, les résultats sont remarquables ; avec aussi l’aide de Michel Rolland, consultant de la propriété dès 1999, et désormais celle de son disciple et associé Julien Viaud, le vin progresse spectaculairement en fraîcheur, en énergie et profondeur. Il a aussi gagné tout au long de la décennie deux mille et celle qui suit un statut nouveau. La réflexion d’Alfred Tesseron, qui intègre au sein de la propriété d’abord sa nièce Mélanie (présente jusqu’en 2017) puis, depuis 2015, sa fille Justine, ne s’est pas arrêtée à la seule viticulture. Jean-Michel Comme passe la main en 2020 à Mathieu Bessonnet, qui n’a cessé depuis la fin de ses études agronomiques en 2005 de travailler dans des vignobles biodynamiques. Pontet-Canet affine tout au long de ces années ses principes et ses méthodes pour constituer aujourd’hui une idée holistique et cohérente d’une certaine éthique vigneronne. Si les tracteurs sont toujours présents dans le vignoble, des percherons sont élevés depuis une quinzaine d’années dans la propriété et travaillent pour l’ensemble des travaux de l’année sur plus de la moitié du vignoble, avec l’objectif de moins contraindre le développement racinaire et de préserver un vignoble qui atteint aujourd’hui un âge moyen élevé. Les préparats biodynamiques sont élaborés eux aussi à la propriété dans une tisanerie installée là. Cet équipement n’a rien n’anecdotique lorsqu’on sait l’énorme réactivité qu’exige les traitements biodynamiques dès qu’une nécessité de prévention ou a fortiori d’intervention sur la plante apparaissent. Comme en 2007, les étés humides de 2018 et 2020 ont été marqués par le mildiou, mais cette fois-ci, l’équipe a pu parer aussitôt et autant de fois qu’il l’a fallu, samedis et dimanches compris.
L’un des chevaux de Pontet-Canet et l’enjambeur créé par le domaine.
Il règne aujourd’hui à Pontet-Canet une atmosphère paisiblement autarcique, renforcée par la beauté majestueuse des lieux et leur intemporalité. Le cuvier historique du XIXe siècle a été remis en activité en 1996 avec de nouvelles cuves en bois de 150 hectolitres, bien plus petites qu’à l’origine. Dix ans plus tard, les grosses cuves inox ont été remplacées par 32 cuves tronconiques en béton de 80 hectolitres. Le dernier cuvier de vinification, mis en service en 2017, comporte lui aussi 32 cuves en béton, cette fois de 40 hectolitres, mais surtout il intègre la philosophie biodynamique au sens large. L’isolation du bâtiment est faite en chanvre naturel afin d’assurer une bonne respiration du lieu. La grave de la cour de Pontet-Canet, extraite pour réaliser les fondations, a servi à la fois à la construction des murs et des cuves. Ces dernières ont été colorées grâce à l’argile contenue dans cette même grave. Toutes les masses métalliques sont reliées à la terre et il n’y a pas d’électricité (mis à part l’éclairage en LED 12 volts), raisin et vin n’entrent pas en contact avec des champs magnétiques ou électromagnétiques. Cette recherche successive de cohérence et d’harmonie a amené Alfred à abandonner le principe désormais traditionnel à Bordeaux du second vin (autrefois nommé Les Hauts de Pontet) pour ne produire que le grand vin. Depuis 2015, cette approche globale prévaut et chaque millésime est l’expression intégrale et naturelle du terroir de Pontet-Canet et de son interprétation par ceux qui y travaillent. « Je n’y pensais pas au début, mais ces décisions ont transformé ma vision des choses et du monde qui nous entoure », dit dans un demi-sourire Alfred Tesseron aujourd’hui. « Finalement, travailler ainsi est ce que nous devions à Pontet-Canet. »
« Il faut beaucoup d’efforts à un vigneron pour produire un bon vin. Ces efforts peuvent être ruinés en un instant si le vin n’est pas servi correctement. » Ces mots de notre dégustateur en chef Michel Bettane résume parfaitement la nécessité de cette master class. Rendre hommage aux grands vins. Faire honneur au travail du vigneron. Et bien sûr, profiter de conditions idéales pour la dégustation. Par cet atelier-dégustation vous comprendrez pourquoi la forme d’un verre, loin d’être anodine, se doit d’être adaptée aux caractéristiques du vin pour en offrir le meilleur. Une expérience à reproduire à la maison grâce aux quatre verres Riedel Veloce avec lesquels vous repartirez à l’issue de cette dégustation (valeur prix public – 110 euros). Une master class présentée par Victor Ulrich, directeur Riedel France.
Le temple de Bordeaux en plein cœur de la capitale. La bordeauxthèque est un lieu unique où 1 500 références font la fierté de Bordeaux dont 182 magnums. Dans cet endroit somptueux, tout est fait pour mettre en valeur une sélection de haut vol. Une collection Vintage exceptionnelle, une renversante verticale de Château Yquem de 1899 à 2016. La répartition des bouteilles est très simple (Rive droite, Rive gauche), l’accueil est chaleureux et le conseil des sommeliers multilingues est très avisé. La maison de négoce Duclot, qui gère la cave, n’a qu’un seul mot d’ordre : des vins de qualité, des grands crus jusqu’aux appellations satellites. La livraison est offerte à partir de 50 euros d’achat avec la Carte des Galeries Lafayette.
………… Le + : De nombreuses références en magnum et double-magnum. Les choix du caviste :
Les Hauts de Smith rouge 2016, « Un très bon second ».
Château Canon 2010, « L’un des meilleurs premiers crus classés de Saint-Émilion dans un millésime exceptionnel ».
Château Mouton-Rothschild 2000, « Un vin unique et un millésime mythique ». Le site : gourmet.galerieslafayette.com
………… Lafayette Gourmet (premier étage) 35, boulevard Haussmann 01 40 23 91 75
Maison de la Chapelle,
Les Beaux Monts, irancy 2020
Pourquoi lui Parce que lui. Grégory Viennois, le très talentueux winemaker du domaine Laroche à Chablis. Le week-end, il exploite avec sa femme un petit domaine à Irancy, encore une chance pour l’amateur de pinot noir de Bourgogne pas d’accord avec les prix qui s’envolent.
Chacun s’accorde sur son savoir-faire…
Il rayonne sur les plus belles tables et accompagne à merveille nos repas de fête, le champagne est aussi un incontournable des master class du Grand Tasting. Entre cuvées millésimées et cuvées spéciales, ces neuf master class sont autant de preuves que le monde du champagne est merveilleux et que ses artisans sont talentueux.
Pour mieux comprendre l’œuvre du temps, la conquête de l’année parfaite, la gloire du pinot noir, les millésimes de légende, Venez déguster ces grands champagnes et échanger avec les producteurs.
Au programme le vendredi 25 novembre 11h – 11h45 Noble Champagne, l’œuvre du temps de la maison Lanson – 60 euros
Quatre millésimes qui retracent la vie de ce grand champagne et une dégustation exceptionnelle en présence de son chef de cave.
Noble Champagne Brut Vintage 2004 (blanc)
Noble Champagne Brut Vintage 1996 (blanc)
Noble Champagne Brut Vintage 1988 (blanc)
Noble Champagne Brut Vintage 1979 (blanc)
12h15 – 13h Grand siècle par Laurent-Perrier, un champagne à la conquête de l’année parfaite – 65 euros (Prestige)
L’esprit de la cuvée Grand Siècle, c’est un assemblage des meilleurs millésimes pour créer l’année parfaite, celle que la nature ne donnera probablement jamais. Une expérience de dégustation à faire au moins une fois dans sa vie.
Grand Siècle, Itération N°25 (blanc)
Grand Siècle, Itération N°24 (blanc)
Grand Siècle, Itération N°23 (blanc)
Grand Siècle, Itération N°22 (blanc)
13h30 – 14h15 La Grande Dame de Veuve Clicquot, à la gloire du pinot noir – 65 euros (Prestige)
Il y a plus de 200 ans, Madame Clicquot, admirative du pinot noir, faisait de ce cépage la signature de sa maison. Allure, séduction, caractère, finesse et ampleur, dans toutes les couleurs, cette cuvée de prestige est un sommet.
14h45 – 15h30 Champagne Henriot, aux origines d’une maison – 60 euros
Cette dégustation en deux temps commence avec une belle entrée en matière. Si le Brut Souverain pose les fondamentaux du style, l’immense cuvée Hemera retrace l’histoire des six crus fondateurs du vignoble de la maison Henriot (Verzy, Verzenay, Mailly-Champagne, Avize, Chouilly et le Mesnil-sur-Oger). Trois millésimes grandioses et une rétrospective de 50 ans.
Henriot Brut Souverain (blanc)
Henriot Cuvée Hemera, 2006 (blanc)
Henriot Cuvée des Enchanteleurs, 1996 (blanc)
Henriot Mémoire Cuvée des Enchanteleurs, 1959 (blanc)
16h – 16h45 Charles Heidsieck : années « chaudes », années « froides », même exigence, même qualité – 65 euros (Prestige)
En présentant son millésimé dans quatre années différentes, Charles Heidsieck ouvre la discussion et partage une étude comparative de plusieurs profils d’années récentes.
Charles Heidsieck, Brut millésimé, 2006 (blanc)
Charles Heidsieck, Brut millésimé, 2008 (blanc)
Charles Heidsieck, Brut millésimé, 2012 (blanc)
Charles Heidsieck, Brut millésimé, 2013 (blanc)
17h15 – 18h Champagne Besserat de Bellefon, les millésimes de légende – 60 euros
Pour la première fois, la Maison Besserat de Bellefon dévoile quelques-uns de ses flacons les plus précieux en édition spéciale : les millésimes 1985, 1986, 1990 et 1992, réunis au sein de la « Réserve Collection ». Véritables trésors, ces vins sont issus des vendanges prestigieuses, du siècle dernier.
Réserve Collection, 1992 (blanc)
Réserve Collection, 1990 (blanc)
Réserve Collection, 1986 (blanc)
Réserve Collection, 1985 (blanc)
18h30 – 19h15 Plénitude 2, la seconde vie de Dom Pérignon – 120 euros (Prestige)
Dom Pérignon ne peut être produit qu’à partir de la vendange d’une seule et même année. Un engagement absolu au millésime et pas moins de huit années d’élaboration pour atteindre l’idéal esthétique recherché. Chaque millésime, un nombre limité de flacons est réservé, prédestiné à une maturation plus longue et patiemment élevé vers un nouveau sommet d’expression. Cette élévation, c’est Plénitude 2. La seconde vie de Dom Pérignon.
Dom Pérignon Vintage 2012 (blanc)
Dom Pérignon Vintage 2003 (blanc)
Dom Pérignon Vintage 2003 – Plénitude 2 (blanc)
Dom Pérignon Vintage 2004 – Plénitude 2 (blanc)
Dom Pérignon Vintage 2008 (rosé)
Au programme le samedi 26 novembre 13h30 – 14h15 Dom Ruinart, entre pureté et tension – 60 euros
Que dire sur cette maison sinon qu’elle est dans une forme éblouissante, portée par un chef de cave, Frédéric Panaïotis, au sommet de son art. Elle présente sa grande cuvée, quintessence de son savoir-faire et sa maîtrise du grand chardonnay de Champagne. Dom Ruinart blanc de blancs 2010, tiré liège et des magnums en Blanc et en Rosé du millésime 2007.
Dom Ruinart, 2009 (rosé)
Dom Ruinart, 2007 (rosé)
Dom Ruinart, 2007 (blanc de blancs)
Dom Ruinart, 2010 (blanc de blancs)
17h15 – 18h Palmes d’Or, les grandes années d’une cuvée d’exception – 50 euros
Incontournable du paysage champenois, la maison Nicolas Feuillatte s’appuie sur une palette d’approvisionnement sans égal dans la région. La grande cuvée Palmes d’Or en est la preuve avec la dégustation de quatre millésimes dans trois formats différents.
Palmes d’Or, 2008 (blanc)
Palmes d’Or, 2006 (blanc)
Palmes d’Or, 2005 (blanc)
Palmes d’Or, 2000 (blanc)
Une master class, c’est quoi ? Comprendre la genèse des grands vins grâce aux explications des producteurs et des winemakers présents est une occasion unique de les apprécier encore plus, encore mieux. Une master class est une dégustation commentée de quatre à six vins, qui se déroule pendant 45 minutes dans une salle close.
Elles sont accessibles uniquement sur réservation sur le site dans la limite des places disponibles.
Dans une salle de 50 places, chaque dégustateur est assis derrière une table où sont présentés les vins. La dégustation est menée au micro par un dégustateur expert accompagné du ou des producteurs.
Les 25 et 26 novembre au Carrousel du Louvre, nous accueillons 25 vignerons qui font leurs premiers pas dans les allées du Grand Tasting. Ils ont du talent, de la passion et c’est pour ça qu’ils ont toute leur place au festival des grands vins. Venez découvrir leurs vins et ceux des 274 autres domaines. Découvrez-les en avant-première :
Beaujolais
Clément + Jérôme
Bordeaux
Château Chauvin
Château Lafaurie-Peyraguey
Château Guiraud
Château Citran
Châteaux Boyd-Cantenac & Pouget
Domaine Jean-Christophe Coubris – Château La Mouline
Bourgogne
Domaine Belleville & Les Parcellaires de Saulx
Champagne
Champagne Charpentier
Champagne Vincent Couche
Champagne Abelé 1757
Languedoc
Mas Jullien
Château Sérame & Château Argens, Famille d’Exéa
Provence
Domaine des Bergeries de Haute-Provence
Domaine de Rimauresq
La Font des Pères
Domaine Le Songe de Don Bosco
Domaine de Métifiot
Domaine Lafran-Veyrolles
Sud-Ouest
Domaine Brana
Vallée de la Loire
Clos de Breuilly
Domaine des Baumard
Vallée du Rhône
Guffens – Château des Tourettes
Clos Saint Jean
Graeme & Julie Bott
Julien Pilon
Margaux est l’appellation qui compte le plus de crus classés dans ses rangs. Pour tirer son épingle du jeu, il faut du vécu et un temps d’avance. Ce directeur ales deux
Arrivé en 2001 pour réveiller cette propriété, Dominique Befve l’a remise à l’endroit en même temps qu’il l’a rendue à son rang. Celui d’un deuxième cru classé en 1855. À la fin du siècle dernier, sur le podium des crus de Margaux de même niveau, aux côtés de Vivens Durfort (Durfort-Vivens aujourd’hui) et de Brane (devenu Brane-Cantenac), le cru Lascombe – sans s, c’est son nom original – nourrit des ambitions indignes de son statut. Vignoble, technique, qualité, infrastructures, l’ensemble manque de perspectives et le vin de cette signature margalaise admirée de tous en pâtit. Vingt ans plus tard, tout a changé, avec comme point d’orgue à cette douce révolution l’inauguration d’un nouveau cuvier d’élite. Calme et serein quant au chemin parcouru, l’expérimenté directeur sait bien que tout s’est joué à la vigne. « Nous allons vers un travail toujours plus précis. La grande différence concerne la maturité du raisin. C’est bien si celle-ci est juste, mais il faut qu’elle soit parfaitement homogène. » L’encépagement de Lascombes est particulier pour le Médoc : 45% de cabernet-sauvignon, 5% de petit verdot et pas moins de 50 % de merlot s’épanouissent sur cinquante hectares posés sur un sol argilo-calcaire similaire à celui de Saint-Émilion. D’où une rondeur dans les vins, induite par la forte proportion du cépage, mais insuffisante pour adoucir seule un tannin que la critique pouvait, par le passé, juger anguleux. « La viticulture que nous avons mise en place nous permet d’obtenir, dès la fin des élevages, des cabernets-sauvignons qui se livrent avec des tannins ronds et gras en bouche. Ils participent autant que nos merlots à donner cette tendreté finale. » Le mot est lâché. Synonymes possibles : suavité, douceur, onctuosité, etc., on a compris l’idée. C’est celle du grand vin de Lascombes.
UN VIN SÉDUCTEUR
Margalais dans son raffinement de parfums et sa matière savoureuse ; aimable dans sa jeunesse, noble après cette longue garde propre aux grands vins de la Rive gauche. Dans ce style si particulier, les millésimes 2018, 2019 et 2020 atteignent sans doute une nouvelle forme d’accomplissement, gagnant encore en précision de tannin et en fraîcheur, indispensable pour équilibrer les hautes maturités de raisins recherchées par l’équipe technique, conseillée en ce sens par Michel Rolland.
Et 2021, alors ? Après la pluie, le beau temps ? Dominique Befve est rassurant : « Sur le plan qualitatif, le millésime nous surprend. Pour les gens qui ont été patients, ce sera une bonne année pour les cabernets-sauvignons, grâce à l’été indien. Les vendanges ont fini relativement tard chez nous ». Il ajoute :« Les prises de décisions techniques vont faire des différences ». Pas d’interventionnisme précipité pour autant. On regarde, on évalue. Depuis quelques années, vingt hectares sur les cent vingt du vignoble permettent à la propriété de s’essayer à la viticulture biologique. Longtemps discrète sur le sujet de ses pratiques, comme de nombreux crus classés de Bordeaux, la propriété est désormais tout yeux tout oreilles. « On veut que les gens viennent nous voir pour qu’on puisse leur parler de nos terroirs, de nos vins et de notre philosophie. » Au ralenti durant ces deux dernières années, l’activité œnotouristique devrait retrouver en 2022 son niveau a d’avant crise sanitaire et ses 10 000 visiteurs par an. Un futur attendu avec impatience à Lascombes qui doit aussi inaugurer ce printemps son cuvier flambant neuf : « Le travail par gravité y sera important. Mais c’est surtout l’apport de 42 nouvelles cuves de contenances comprises entre 80 et 150 hectolitres qui va nous permettre de faire davantage de sélection parcellaire ». Météo au beau fixe donc, pour la propriété détenue par le mutualiste français MACSF, premier assureur des professionnels de santé. À laquelle s’ajoute la bonne santé des crus classés de Bordeaux sur les marchés internationaux, dopés par la relance de la consommation mondiale et la levée des taxes douanières américaines. Marché dynamique, demande sereine, prix abordables, cru accueillant, propriété innovante, Lascombes incarne ce nouvel état d’esprit du vignoble, entre souci extrême de la performance et volonté assumée de transparence. Il y a vingt ans, Dominique Befve l’a mise sur cette route du sommet. Elle n’a jamais cessé d’y courir, d’un pas sûr et alerte.
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