Accueil Blog Page 26

Rosé Fashion week


Cet article est paru dans En Magnum #32. Vous pouvez l’acheter sur notre site ici, ou sur cafeyn.co.


bandol


Domaine de l’Olivette, Absolue 2019
Joli bandol rosé proposé par ce domaine qui compte parmi les plus anciens de l’appellation. On aime son caractère finement herbacé, la force qui se dégage de ses arômes de fruits rouges mûrs, ses notes d’encens et sa longue finale qui trahit de manière heureuse la présence du mourvèdre. On peut s’amuser à le carafer si on veut le boire dans sa jeunesse.
31 euros


coteaux-d’aix-en-provence


Château Bas 2022
Beaucoup de charme immédiat et un nez expressif porté par des notes de petits fruits rouges et des arômes citronnés, attaque énergique, bonne fraîcheur en bouche avec
de la persistance. Belle réussite.
16 euros

Château La Coste, Grand Vin Rosé 2022
Un peu moins pâle que certains de ses pairs sur ce segment, mais avec une force aromatique qui lui donne une vraie personnalité dès le premier nez. Cette sélection parcellaire issue des vignes les plus en altitude de la propriété est certifiée en biodynamie dans ce millésime. Caractère salin, notes iodées, on se régale sans fatigue.
30,10 euros

Domaine Vallon des Glauges, Oddo 2022
Robe brillante, nez éclatant sur les notes primaires entre fruits rouges acidulés et arômes citronnés, avec un soupçon d’épices qui vient lui donner ce qu’il faut de personnalité. Généreux en bouche, il déroule ses saveurs jusqu’à une finale ronde, signature de son terroir à forte teneur en argile. Belle fraîcheur.
12,50 euros


coteaux-varois-en-provence


La Bastide de Blacailloux, Joio 2022
On apprécie la subtilité et l’équilibre de ce rosé, élégant, avec cette dimension minérale qui étire en bouche un fruit mûr et rond. C’est un joli vin à boire avant de manger, pour entrer sans se fatiguer dans la nuit qui arrive. Excellent rapport prix-plaisir.
13 euros

Château Marguï, Bastide de Margüi 2022
L’un des seuls rosés de notre défilé à présenter une aussi forte proportion de cabernet-sauvignon, entourée par une base de grenache (majoritaire) et un peu de syrah. On aime sa richesse et sa texture en bouche qui, sans se départir de sa structure, affiche une belle finesse jusque dans sa finale persistante. On recommande.
29 euros

 


côtes-de-provence


Edmond de Rothschild Héritage – Château Roubine, Amistà 2022
Superbe rosé identitaire proposé à partir d’une sélection parcellaire du château Roubine et réalisé à quatre mains par Valérie Rousselle et Ariane de Rothschild (10 000 bouteilles). On aime ses notes pierreuses, son fruité blanc délicat et l’harmonie générale qui se dégage en bouche. Belle finale, longue et savoureuse.
19,50 euros

Caves d’Esclans, Whispering Angel 2022
Cette cuvée devenue une icône mondiale de la couleur, largement plébiscitée par le marché américain, résume la vision de son concepteur Sacha Lichine. Faire de ce rosé un vin universel et une porte d’entrée à la gamme proposée par le domaine. Fruit frais, bonne tension, caractère désaltérant, c’est sans doute la définition que le monde se fait du rosé de Provence.
19 euros

Château Barbeyrolles, Pétale de Rose 2022
La cuvée visionnaire de Régine Sumeire n’a rien de perdu de sa superbe. Elle n’a pas non plus gagné en couleur, affichant toujours une robe très pâle caractéristique. Assemblage complexe des cépages, âge moyen élevé des vignes, culture biodynamique adaptée, savoir-faire en cuverie et utilisation de pressoirs champenois, ce rosé fait tout pour capturer l’essence même des terroirs schisteux de la colline des Maures et de la presqu’île
de Saint-Tropez. Bref, grand rosé, raffiné, profond.
24 euros

Château de Berne, Grande Récolte 2022
On apprécie ce rosé de plaisir, agréable au nez comme en bouche par son fruité expressif et sa rondeur. Bien vinifié, il déroule une trame calcaire qui lui donne de l’énergie et beaucoup de buvabilité. Un vin de plaisir bien réalisé.
12,90 euros

Château des Sarrins, Grande cuvée 2022
Beaucoup de maîtrise dans ce rosé élégant et droit en bouche, bien porté par son aromatique expressive de fruits blancs et de notes intenses de citron mûr. Il se distingue en bouche par son opulence et par l’ampleur de sa finale ronde et chaleureuse. On en profitera en mangeant.
16,50 euros

Château Gassier, Esprit Gassier 2022
Premier millésime bio pour ce rosé de plaisir bien distribué. Caractère fruité entre notes
de pêche et de pomelo, beaucoup de rondeur dès l’attaque et finale avec cette pointe d’acidité qui lui donne toute sa buvabilité. C’est le vin qu’on ouvrira pour toutes les occasions sans être déçu.
14 euros

Château La Gordonne, Le Cirque des Grives 2021
Nouvelle confirmation du bien que nous pensons des vins de cette propriété et de son équipe technique. Ce vin élevé dans des œufs en grès donne une interprétation transparente de son terroir schisteux par son large volume en bouche et sa finesse aromatique. Finale saline. De l’équilibre, du naturel et du charme.
25 euros

Château La Mascaronne 2022
On savait que les projets allaient bon train dans cette propriété, mais nous ne nous doutions pas que les choses iraient si vite. Grande personnalité, large expression aromatique au nez, tension superbe qui donne son allonge à la bouche, voilà un rosé à la fois gourmand et stylé. On garde une bouteille de côté pour l’ouvrir d’ici un an ou deux.
22 euros

Château Galoupet 2022
Galoupet sera sans doute un jour ce que Krug est aux champagnes : un style unique et reconnaissable. Ce deuxième millésime en conversion bio débute sa vie entre notes d’abricot, d’herbes fraîches et suavité en bouche. Ce qui se passe ici est un cas à part.
55 euros

Château Malherbe 2022
On ne peut plus ignorer le retour aux premiers rangs dans la hiérarchie des domaines provençaux de ce domaine tenu avec soin par la famille Ferrari. Cet assemblage de vieilles vignes de grenache et de cinsault exprime une personnalité aromatique rarement rencontrée dans l’appellation. Fraîcheur et pureté communes à tous les vins produits par le domaine, brillant ces derniers millésimes dans toutes les couleurs.
28 euros

Château Minuty, cuvée “281” 2022
Le grand rosé de la propriété, issus de ses terroirs de schistes, d’argiles et de sables. La large dominante de grenache lui donne ce côté délicat au nez, avec de l’allonge en bouche, soutenue par des notes d’agrumes et de fruits blancs. Super élégant.
45 euros

Château Roubine, Inspire 2022
Son originalité vient sans doute des 70 % de tibouren qui dominent son assemblage. Le cépage lui donne une personnalité aromatique complexe avec des notes intenses de fruits blancs, ouvertes par un élevage audacieux en béton, foudres et œufs. À boire dès à présent mais meilleur à coup sûr après un ou deux ans en bouteille, le temps que tout se fonde encore mieux.
30 euros

Château Saint-Maur, Clos de Capelune 2022
Dans la large production de cette propriété, ce rosé a toujours eu une place à part, en haut de la gamme et différent d’elle par sa texture et son raffinement de parfums. Il assemblage quatre cépages issus d’une parcelle de quatorze hectares situé sur le plus haut point de l’appellation. Complexe, suave en bouche, caressant, harmonieux, osons dire que c’est un rosé racé (9 000 bouteilles, 900 magnums).
43,50 euros

Château Sainte-Marguerite, Fantastique 2022
Il faut reconnaître que la propriété frappe fort avec ce rosé de classe où la finesse du corps en bouche répond parfaitement à la profondeur aromatique. On le croit pensé comme
un blanc, mais sa finale longue et finement poivrée le ramène dans l’univers des rosés.
C’est complexe.
30 euros

Château Sainte-Roseline, Cuvée La Chapelle 2022
Une forte proportion de mourvèdre (85 %) donne à cette cuvée de prestige sa profondeur aromatique et des faux airs de bandol. Issue d’une sélection des meilleures parcelles du vignoble, elle exprime dans ce millésime des notes de fruits rouges acidulés. On peut le boire cette année – pourquoi pas en le carafant – mais il vieillira aussi avec grâce.
27,90 euros

Clos Cibonne, Cuvée Prestige Caroline 2021
Des tibourens de plus de quarante ans composent 90 % de l’assemblage de cette cuvée spéciale, emblème depuis longtemps d’un « autre rosé » de Provence. Élevé 18 mois en barriques, il exprime une palette aromatique d’une grande complexité entre notes florales capiteuses, fin boisé et épices douces. À découvrir au moins une fois dans sa vie et à laisser vieillir pour la grande émotion.
34 euros

Clos de Caille 2022
Nous aimons la précision et le caractère ciselé de ce rosé qui, pour son deuxième millésime, fait preuve d’une finesse et d’un équilibre exemplaires. Aucune lourdeur malgré une vinosité importante. Finale persistante, sapide et désaltérante.
25 euros

Commanderie de Peyrassol, Le Clos Peyrassol 2022
Sans doute l’un des rosés les plus pâles rencontrés lors de nos dégustations, mais qui nous plaît immédiatement par sa finesse aromatique, ses notes florales délicates, son ampleur en bouche et sa longueur saline. Le terroir argilo-calcaire dont il est issu fait parler avec éloquence cet assemblage complexe dominé par le cinsault.
36,50 euros

Domaine de l’Île 2022
Grand vin rosé qui restitue idéalement le terroir de l’île de Porquerolles et son influence maritime. On pourrait facilement le prendre pour un blanc à l’aveugle tant son fruité pur et délicat est intégré aux éléments. Dimension saline, fraîcheur, finesse de texture et allonge racée, tout est en place pour en faire une bouteille de grande classe. On prendra déjà du plaisir en l’ouvrant dès maintenant, mais un an de garde lui donnera à coup sûr une harmonie supplémentaire. Prix sage.
22 euros

Domaine de Rimauresq, Rebelle 2022
La cuvée originale d’une propriété qui travaille bien, attentive à ses terroirs et à son histoire. Ce rosé issu d’une saignée de syrah et de grenache est très soutenu en couleur, généreux et complexe, à boire comme un rouge léger. D’un autre temps, mais délicieux.
24 euros

Domaine La Navicelle 2022
Joli rosé charmeur et gourmand d’un domaine en progrès ces derniers millésimes. Grenache, cinsault et tibouren composent un assemblage précis qui exprime élégamment des notes de fleurs blanches et d’agrumes frais. C’est une belle réussite.
15 euros

Domaines Ott, Château de Selle 2022
Grande couleur brillante et limpide, force aromatique qui s’exprime librement, attaque précise, sereine, sans acidité tranchante, souple en bouche et finement épicé, il termine sur une finale élégante et sapide. Joli vin, chic, témoin de beaucoup de savoir-faire.
30 euros

Fleurs de Prairies 2022
Deux millésimes maintenant que nous sommes surpris par le niveau de qualité affiché par ce rosé issu des terroirs d’altitude de la montagne Sainte-Victoire (entre 200 et 450 mètres). Ce n’est pas un rosé complexe, mais c’est celui qu’on achètera sans se tromper pour une occasion festive sans prétention, sinon celle de ne pas boire n’importe quoi. On aime son équilibre et son prix.
7,95 euros

Domaine la Courtade, La Courtade 2022
Il n’y a que 5 000 bouteilles produites de ce joli rosé de Porquerolles qui progresse ces derniers millésimes dans la précision de son expression aromatique. Les 40 % de tibouren et de rolle de son assemblage lui donnent une personnalité de plus en plus affirmée. L’élevage en demi-muid permet de bien fondre l’acidité au reste de la matière. Il est à la hauteur de son terroir, unique au monde.
25 euros

Maîtres vignerons de la presqu’île de Saint-Tropez, Gold 2022
Une cinquantaine de parcelles entrent dans la composition de ce rosé complexe qui s’appuie à la fois sur des origines de terroir excellenteset sur une proportion assez inhabituelle de cinsault (45 %) complétée par du grenache et de la syrah. Pour savoir ce à quoi ressemble la salinité dans un vin, on fera le choix de ce rosé.
12,90 euros

Miraval 2022
Le vin star de Brad Pitt vinifié par la famille Perrin (château de Beaucastel dans le Rhône, entre autres activités) ne renie pas son ambition originelle d’être un grand vin rosé, complexe et profond. Celui-ci étonne toujours par sa richesse en bouche, sa persistance et le caractère équilibrée de sa finale ultra savoureuse. Il y a du style.
20 euros


côtes-de-provence La Londe


Château Léoube 2022
De l’intensité et du raffinement dans ce rosé fin qui se démarque par des notes de fruits secs, d’agrumes mûrs et par une bouche ample et texturée. Un peu de cabernet-sauvignon dans l’assemblage lui donne un rien de personnalité supplémentaire en finale. Belle réussite à boire à table.
45 euros


côtes-de-provence Notre-Dame-des-Anges


Château Cavalier, Grand Cavalier 2021
Robe d’un rose soutenu pour le rosé haut de gamme de ce grand domaine, propriété de la famille Castel. Il se montre complexe dans ses arômes de fruits blancs et ses notes florales, qui lui donnent une certaine finesse. Sa finale fraîche et mentholée étire sa bouche délicate.
20 euros


les-baux-de-provence


Domaine de Métifiot 2022
Assemblage de grenache et de cinsault qui offre toute la palette aromatique des rosés de son secteur avec des notes de pêche et d’agrumes. La bouche ronde est structurée par un tannin présent. Il lui permettra d’avoir sa chance à table.
23 euros


IGP alpes-de-haute-provence


Domaine des Bergeries de Haute-Provence, Via Domitia 2021
Robe rose légère, diversité de parfums délicats dès e premier nez, ouvert et expressif, attaque facile, nette, bouche en souplesse et d’un bon équilibre. Il finit sur des notes de fruits rouges croquants. Agréable et parfait pour quelques accords osés avec des desserts.
15 euros


IGP méditerranée


Domaine de La Bégude, Thyrsus 2021
Pas un bandol, pourtant si bon dans cette propriété magnifique, mais une curiosité avec ce 100 % mourvèdre élevé quatre mois en amphore. Cela lui donne une patine originale et lui permet d’exprimer un fruité intense entre notes de groseille et de cassis. Frais et généreux, c’est un rosé à part.
25 euros

Roseblood d’Estoublon 2022
Belle couleur, pâle sans transparence, nez ouvert sur les arômes de fruits blancs. On aime son attaque précise et la palette aromatique de sa bouche souple et fondue qui se construit autour du registre herbacé et minéral. Pour toutes les occasions.
17,50 euros

Photos fabrice leseigneur

Le drôle de jeu des appellations

Il y a cet entêtement à contenir le vigneron dans un carcan de règles toutes plus stupides les unes que les autres. Les exemples abondent et tout ceci ne date pas d’hier. Le succès de Trévallon sanctionné par une modification de l’encépagement autorisé par l’appellation, l’obligeant à sortir de l’appellation, sûr qu’il était du bien-fondé de son encépagement et déjà porté par le succès de son vin. Jérôme Bressy à Gourt de Mautens et ses cépages autochtones, autorisés puis interdits par l’appellation. Même motif, même punition pour Jean-Charles Abbatucci, en Corse. Guillaume Tari à La Bégude (bandol) et la couleur de son rosé manquant de « typicité ». Déclassée, la cuvée. Dito pour Marcel Richaud à Cairanne. D’autres encore. Tous ensemble, ils commencent à faire une petite foule et, comme par hasard, ce ne sont pas les mauvais qui sont lésés.

À quoi jouent les appellations ?
Souvent l’argument imbécile de la typicité fait office de prétexte à tout faire. Et puis, parfois, c’est

 

Lire la suite ici sur le blog bonvivant

Le mondovino de la semaine #206 tourne à fond

Une visite royale • Une nouvelle égérie pour Laurent-Perrier • Bordeaux et les réseaux sociaux • Un blanc de noirs singulier • Un beau rapport prix-plaisir

En bref


La visite : Smith Haut Lafitte a la faveur du roi

Vendredi 22 septembre, le roi Charles III et la reine Camilla ont été reçus par Florence et Daniel Cathiard, propriétaires du château Smith Haut Lafitte à Bordeaux, en appellation pessac-léognan. L’intérêt du roi pour la biodynamie l’a poussée à clôturer son voyage en France par la visite de ce grand cru classé de Graves.

L’égérie : un grand homme pour un grand-siècle

La maison de Champagne Laurent-Perrier s’est trouvé un ambassadeur de choix pour sa cuvée Grand Siècle avec l’acteur, réalisateur et producteur de cinéma américain Morgan Freeman, nouvelle égérie de sa dernière campagne publicitaire, lancée simultanément dans six pays (États-Unis, Royaume-Uni, Japon, Allemagne, Suisse, Italie et Nigeria). « Il nous semble évident que Morgan Freeman, par son parcours et sa détermination, incarne à la perfection Grand Siècle et en devienne l’égérie », souligne Stéphane Dalyac, président de la maison.

L’analyse : social Bordeaux

L’agence SoWine, spécialiste en conseil marketing et communication auprès de la filière des vins et spiritueux, livre dans son « Sowine digital index » les résultats de son analyse à propos de l’utilisation des réseaux sociaux (Facebook, Instagram, X ex Twitter, Vivino et Youtube) par les domaines et châteaux bordelais. Ses conclusions :

  • Instagram est le réseau qui attire le plus de marques.
  • À l’exception de Petrus et de château Latour, les grands domaines ont tous un compte.
  • Facebook vient en deuxième position, mais reste un réseau majeur dans la stratégie de communication.
  • Le classement des domaines par réseaux social

Cette étude a été établie sur la base de plus de 25 millions de données collectées entre le 1er aout 2022 et le 1er août 2023.
Plus d’informations sur https://sowine.com/digital-index/bordeaux-2023/

Les bons plans


La renaissance : le blanc de noirs de Bruno Paillard

La première et unique édition du blanc de noirs de la maison a été commercialisée en 1981 par Bruno Paillard, fondateur de la maison éponyme. Après un sommeil de quarante-deux ans, avec cette deuxième édition, Alice Paillard met en lumière la finesse d’expression des pinots noirs des grands crus du Nord de la montagne de Reims.

Champagne Bruno Paillard, Blanc de noirs grand cru (extra-brut), 79 euros

La découverte : Origines Font Renard de Tutiac

Les vignerons de Tutiac sont des acteurs importants du secteur coopératif bordelais. Ils sont s’inscrit dans une démarche culturale vertueuse. Le vignoble de 5 400 hectares est certifié Agri-Confiance (l’équivalent de la certification environnementale de niveau 2) dont 650 hectares cultivés en bio. La preuve avec ce sauvignon travaillé avec un léger élevage et qui a su garder de la minéralité et du fruité en bouche. Un beau rapport prix-plaisir.
Vignerons De Tutiac, Origines Font Renard, blaye-côtes-de-bordeaux 2021, 13 euros

Savennières entre les murs

Les coteaux de Savennières offrent de nombreuses expositions sous lesquelles le chenin exprime le caractère des terroirs.

Menée par des fortes personnalités, l’appellation a suivi très tôt une route singulière et les principes d’une viticulture bio. Avec l’arrivée d’une génération aussi engagée, elle est à son plus haut niveau

Cet article est à retrouver en intégralité dans Le Nouveau Bettane+Desseauve 2024 (pages 248 à 251). Vous pouvez l’acheter sur notre site ici ou en librairie.


Enchevêtrement de bocages, haies, vieux ceps, jeunes vignes, parcs et châteaux, la Loire paisible, le paysage dessine l’âme de la France. La puissance et la beauté des lieux saisit. Elle captive. Comme ici, à quinze kilomètres d’Angers, où le vignoble de Savennières couvre les coteaux exposés sud-ouest, perpendiculaires au fleuve, répartis de part et d’autre du village que l’on aperçoit lorsque l’on grimpe au lieu-dit La Petite Rivière. Le romantisme de l’endroit pousse à la méditation. Elle a d’ailleurs été pratiquée ici par les ordres religieux installés à la Roche-aux-Moines dès le XIIe siècle. Ils y développent la culture de la vigne avec la bénédiction des rois Plantagenêt. Aujourd’hui, l’appellation s’étend sur les communes de Bouchemaine, La Possonnière et Savennières, soit environ 170 hectares. Un emplacement idéal, modérément ensoleillé, à l’abri de vents trop violents et d’orages de grêle. Le chenin, cépage unique d’une appellation qui ne produit que des blancs, puise sa force et trouve une identité particulière dans des sols peu profonds de schistes sensibles à l’érosion et dans ceux de grès, roche très dure, traversée par des veines volcaniques. Par endroits, des sables éoliens, dont l’accumulation varie entre 20 et 150 centimètres, sont venus combler les aspérités du plateau en recouvrant la roche mère. Ils donnent des vins légers et fruités. Sur la roche mère, ils gagnent considérablement en complexité et en longueur.

Il y a quelques pentes sévères dans ce vignoble qui surplombe la Loire.

Passé, présent, futur
En 1952, lors de la création de l’appellation, le vignoble ne comptait plus qu’une soixantaine d’hectares. Le vin se vendait mal. Le renouveau économique arrive au début des années 2000, époque où les grandes familles bourgeoises de la région sont rejointes par des vignerons souvent agronomes venus d’ailleurs ou sortant de l’école supérieure d’agriculture. C’est toujours le cas aujourd’hui, avec la nouvelle génération incarnée, par exemple, par Vanessa Cherruau (château de Plaisance), les sœurs Anne et Marie Guégniard (domaine de la Bergerie), Emmanuel Ogereau, ou encore Ivan Massonnat, investisseur passionné qui a repris de belle façon l’ancien domaine Jo Pithon, rebaptisé Belargus. Ce sang neuf fait bouger les lignes. Avec des vendanges plus précoces dans la saison que par le passé, le style des vins évolue vers plus de tension. Les élevages plus longs qu’autrefois permettent aux vins de gagner en complexité. En règle générale, la fermentation malolactique est recherchée, sauf chez quelques-uns qui préfèrent l’éviter comme au domaine FL. « Pour une plus grande lisibilité des terroirs », précise Julien Fournier, son directeur.

Le royaume du chenin
Les coteaux où l’on trouve les terroirs les plus réputés sont ceux situés sur les sols de schistes, comme ceux des fameuses Coulée de Serrant et Roche aux Moines. Les hauts de coteaux et les plateaux s’appuient sur des socles de grès, appelés aussi schistes gréseux. Certains secteurs sont très caillouteux. Moins réputés, ils donnent des vins tout en texture avec, certes, des amers moins profonds, mais toujours habillés d’un grain raffiné. En surface, cailloux et sables offrent un bon drainage, permettant une juste maturité des baies. Comme le chenin ne mûrit jamais de façon homogène, il est nécessaire de procéder à deux ou trois tries, voire plus, au cours de la vendange. Le cahier des charges en exige au moins deux. Il spécifie également que les vendanges doivent être manuelles. Dénominations devenues des appellations à part, le vignoble de la Coulée de Serrant (sept hectares) et celui de la Roche aux Moines (une trentaine d’hectares) sont encore fortement associés à l’histoire des vins de Savennières.

 

Abelé rallume son étoile

Marie Gicquel, la nouvelle directrice, et Étienne Éteneau, le chef de cave, mettent tout en œuvre pour redonner à la maison toute son importance.

Sous l’impulsion d’un nouveau duo de talent, l’historique maison de Champagne a repris en main les rênes de son destin. La voici prête à passer tous les obstacles dans le parcours du grand vin


Cet article est paru dans En Magnum #33. Vous pouvez l’acheter en kiosque, sur notre site ici, ou sur cafeyn.co.


Si la maison n’est pas la plus connue, c’est pourtant l’une des plus anciennes de toute la Champagne. La cinquième plus ancienne pour être précis. Pour le rappeler à tous, elle a récemment abandonné le prénom de celui qui l’a fortement développée pour accoler à son nom l’année de sa fondation. La maison Henri Abelé est ainsi devenue Abelé 1757 suite à son rachat en 2019 par le groupe Terres & Vignerons de Champagne, par ailleurs propriétaire des champagnes Nicolas Feuillatte, Castelnau et sans doute bientôt d’Henriot. Depuis 1985, la marque était détenue par l’espagnol Freixenet, un géant du cava qui n’avait jamais vraiment su trouver ses marques dans la région. Au sein du nouveau géant champenois, elle conserve une gestion autonome, notamment en termes d’approvisionnements. Sous la houlette d’un duo énergique et motivé, Marie Gicquel à la direction générale et Étienne Éteneau comme chef de cave, la maison se relance en affichant ses ambitions.

Abelé dispose de caves creusées dans le sous-sol rémois. Elles sont propices au lent vieillissement de ces cuvées, rangées en « tas » savamment construits.

Le temps des défis
Abelé est une pure maison de négoce et non « un négoce vigneron », précise Étienne Éteneau. Elle ne possède pas de vignoble et achète l’équivalent d’une trentaine d’hectares sur vingt-deux crus. De cette (relative) faiblesse, elle a fait une force en nouant des relations de confiance et de long terme avec ses fournisseurs, élément déterminant de son style. Un style construit autour du chardonnay (55 à 60 % des approvisionnements) et largement présent dans toutes les cuvées, à l’exception du rosé Sourire de Reims, un pur pinot noir. Grâce à un outil technique performant et des caves du XIXe siècle creusées dans le sous-sol de Reims qui assurent une température et une hygrométrie optimales, Étienne a la possibilité de bouger les curseurs. Premier chantier : déguster les vins de la cave, ceux d’hier comme ceux de demain, lui a permis d’écarter les millésimes qu’il jugeait trop évolués, y compris quelques cuvées en cours de commercialisation. Celle produites dans les dernières années de l’ère Freixenet semblent avoir manqué un peu de rigueur. Second chantier : affirmer sa patte de chef de cave en repensant les dosages. La dose de sucre de ses liqueurs est désormais de 6 grammes par litre (contre 9 ou 10 grammes auparavant). Surtout, il a imposé le chardonnay comme vin de base pour la liqueur. Les premiers effets seront visibles à la fin de l’année 2024. Il a aussi mis en place une réserve perpétuelle constituée de vieux millésimes remontant jusqu’à 1962. Elle entre dans l’assemblage du brut sans année à hauteur de 5 à 7 %, en complément des autres vins de réserve.

Le Sourire de Reims, cuvée de prestige.

Des projets à venir
S’il est encore trop tôt pour parler des positionnements respectifs de la maison Abelé au sein de la galaxie de ce nouveau géant du Champagne, les tirages ont déjà augmenté à 300 000 cols en perspective d’une croissance attendue des ventes. Celle-ci doit se faire en France dans les circuits traditionnels (cavistes et restaurants) et à l’export, au cœur des nouveaux marchés, notamment l’Italie et la Suisse. Pas de grande distribution. Dans une gamme raccourcie, le fleuron reste toujours Le Sourire de Reims, emblématique cuvée qui rend hommage au sourire de l’ange de la façade nord de la cathédrale. Bref, les années à venir seront sans doute passionnantes pour la marque.

Photos : Leif Carlsson, agence Discovery

Tous les éclats de l’or

Sauternes, Loire, Hermitage, Alsace, les grands vins liquoreux sont partout dans le vignoble et trop rares dans nos caves. Il faut que ça change, vite


La sélection est à retrouver dans En Magnum #33. Vous pouvez l’acheter sur notre site ici. Ou sur cafeyn.co.


Château Guiraud 2016, sauternes
Le domaine : anticonformiste avec son étiquette noire, Guiraud se démarque aussi avec ses quatre propriétaires : Robert Peugeot, Stephan von Neipperg, Olivier Bernard et Matthieu Gufflet.
Le vin : parfums gourmands de pêche jaune, de nectarine, de papaye, de zestes de citron, avant de dévoiler une liqueur tapissante et onctueuse, où les amers d’agrumes de la finale amènent une fraîcheur salivante.
Le détail : un vin épanoui et aujourd’hui irrésistible.
55 euros

Château Lafaurie-Peyraguey 2019, sauternes
Le domaine : depuis son acquisition par Silvio Denz, ce premier cru classé en 1855 ne cesse d’innover, entre sa bouteille gravée ou ses sauternes vieillis
en fûts de whisky.
Le vin : dans le génial millésime 2019, la grande pureté de fruits (agrumes, pêche, poire) au nez et l’élégance de la liqueur, fondante, expriment un millésime de grand botrytis.
Le détail : grand aujourd’hui et pour toujours, c’est tout ce qu’on aime.
60 euros

Domaine Huet, Clos du Bourg – Première Trie 2003, vouvray
Le domaine : ce domaine a bercé les rêves de plusieurs générations d’amateurs, en vins secs comme en doux.
Le vin : au nez, des senteurs de fruits confits, de coing et d’ananas rôti. En bouche, de beaux amers texturants s’installent dans une longueur remarquable.
Le détail : ce 2003 vient seulement d’être mis sur le marché. Il est issu de passerillage, le temps trop sec n’a pas permis le développement du botrytis.
86 euros

Cave de Tain, Vin de paille 1995, hermitage
Le domaine : la cave de Tain perpétue là une tradition séculaire, en produisant en volumes confidentiels ce vin de légende.
Le vin : il faut bien le laisser s’aérer dans le verre, pour qu’il déploie ses senteurs de pain d’épices, de balsamique, de raisin de Corinthe. Sa liqueur enveloppe la bouche.
Le détail : il est issu du quartier nommé Les Beaumes, large dominante de marsanne (avec quelques grains de roussanne).
155 euros les 50 cl

Cave de Ribeauvillé, Riesling VT Kirchberg de Ribeauvillé 2015, alsace grand cru
Le domaine : la plus ancienne cave coopérative de France produit régulièrement des rieslings parmi les tout meilleurs de son secteur.
Le vin : issu de botrytis et de passerillage, ce vendanges-tardives offre un nez élégant de citron vert de de kumquat. Une bouche onctueuse, avec des notes de fruits poêlés au beurre. Acidité rayonnante en finale.
Le détail :  un seul apporteur de raisin dans cette cuvée. Le président de la cave, Yves Baltenweck.
110 euros le magnum

Hugel, Gewurztraminer Sélection de grains nobles 2010, alsace
Le domaine :  même si les consommateurs délaissent ces vins magiques, Hugel demeure l’un des spécialistes des vins de pourriture noble en Alsace.
Le vin :  sélection de grains nobles, ce vin développe de puissantes senteurs florales et d’épices, avec une liqueur onctueuse que seul le botrytis peut procurer, avant une finale
de grande classe.
Le détail :   la famille Hugel est à l’origine des différents décrets ayant réglementé
la catégorie au début des années 1980.
48,50 euros la demi-bouteille

Un grand blanc de Châteauneuf-du-Pape. Inratable

Domaine Saint Préfert,
Cuvée Spéciale Vieilles Clairettes blanc 2017

Pourquoi lui
Isabel Ferrando, la madone du domaine Saint-Préfert, est une sorte de diva à Châteauneuf-du-Pape. À raison. Elle porte haut les valeurs vinicoles de l’appellation. Ici, des vignes de clairette rose mutante plantées en 1940 (83 ans quand même) livrent une petite quantité de magnums d’un vin blanc hors-pair, sans doute dans le Top 3 des…

Lire la suite ici sur le blog bonvivant

Crozes sur sa vague

Dans l’ombre de la colline magique, la vaste appellation se fait une place au soleil. C’est aussi un premier choix pour l’amateur et ça, c’est nouveau. Explications


Cet article est à retrouver en intégralité dans Le Nouveau Bettane+Desseauve 2024 (pages 292 à 297). Vous pouvez l’acheter sur notre site ici ou en librairie.


À première vue, rien de spectaculaire. Une vaste plaine qui s’étire vers le sud en direction de Valence. La colline de l’Hermitage, omniprésente, dissimule par son relief le village de Crozes-Hermitage qui a donné son nom à l’appellation. Sur la rive drômoise du Rhône, sa rive gauche, l’AOC crozes-hermitage regroupe aujourd’hui onze communes, au niveau du 45e parallèle. Du nord au sud, Serves-sur-Rhône, Érôme, Gervans, Crozes-Hermitage, Tain-l’Hermitage, Larnage, Mercurol, Chanos-Curson, Beaumont-Monteux, La Roche-de-Glun et Pont-de-l’Isère la bien nommée, point de confluence entre le Rhône et l’Isère, qui borde l’appellation au sud. Franchie la rivière, notamment à Châteauneuf-sur-Isère, il n’y a plus de vignes en appellation, seulement quelques-unes en IGP. Deux mille hectares en production sur les trois mille permis par le cahier des charges, soit la surface la plus importante du Rhône-nord, permettent au vignoble de Crozes-Hermitage de devancer celui de Saint-Joseph. On y a planté ces dernières années jusqu’à 80 hectares par an.

Selon Yann Chave, co-président de l’interprofession de Crozes-Hermitage, il resterait plus vraisemblablement 500 à 600 hectares à planter. Autre co-président, Jacques Grange, de la maison Delas, voit là une chance : « C’est incontestablement l’appellation du nord de la vallée du Rhône qui a encore un potentiel de croissance en termes de surfaces et de développement sur des terroirs de belle qualité ». Certains pointent du doigt les risques, à l’image de Ludovic Beau, directeur général de la cave de Tain : « Attention à ne pas tuer la poule aux œufs d’or, même si nos adhérents ont aussi profité de ces nouveaux droits, ce qui leur a permis de se développer ». Actuellement, 55 % des surfaces sont en bio, certifié ou en passe de l’être. Globalement, le vignoble a meilleure allure qu’il y a dix ou quinze ans. Les vignes sont souvent palissées même si l’on trouve des plantations en échalas, adaptées pour résister au mistral et réduire les risques de grillure du raisin l’été.

Pour les cépages autorisés, c’est très classique du Rhône-nord. Syrah pour les rouges, marsanne – de très loin le plus présent – et roussanne pour les blancs. Officiellement, il est possible d’apporter jusqu’à 15 % de cépages blancs dans une cuve de rouge, une pratique quasiment abandonnée tant les vignerons manquent de vins blancs.

Au sommet de la colline de l’Hermitage, quelques vignes en appellation crozes offrent une vue privilégiée sur les méandres du Rhône.

Extension et ascension
Les vins rouges représentent 90 % des volumes, les blancs, un bon 10 % et il n’y a pas de vins rosés. Cette production est à 80 % consommée en France et les premiers marchés à l’export sont le Royaume-Uni et les États-Unis. Quelques dates-clefs permettent de raconter l’appellation : 1937, année de reconnaissance de l’appellation, à l’époque limitée à la seule commune de Crozes-Hermitage ; 1952, année de l’extension de l’appellation aux onze communes actuelles, ce qui entraîne de larges campagnes de plantation et permet l’ascension quasi ininterrompue des vins depuis une bonne trentaine d’années. Comme le résume Xavier Frouin (Cave de Tain) : « Historiquement, le crozes-hermitage était le prolongement de ce qui ne pouvait pas être de l’hermitage. Progressivement, on a basculé vers la zone des Châssis, qui a migré de zone arboricole à zone viticole. » Arboriculture et viticulture, avec un peu de culture céréalière, ont longtemps été les activités majeures du secteur. La pêche et l’abricot rapportaient plus que le raisin.

Encore aujourd’hui, de nombreuses familles de vignerons ont conservé quelques hectares de fruitiers. Le basculement définitif vers la viticulture intervient dans les années 1990. En 1992, à la suite d’une grève massive des transporteurs routiers, la récolte de fruits, prête à être expédiée, pourrit sur pied. À partir de 1993, la sharka, un virus qui provoque une maladie grave chez les arbres fruitiers à noyau, anéantit les vergers de pêchers. Le tout dans un contexte croissant de concurrence avec les productions agricoles venues d’Espagne et du Portugal, sans parler des gelées de printemps d’autant plus féroces que les hivers plus doux font bourgeonner les fruitiers plus tôt qu’autrefois.

L’appellation a aussi bénéficié des plans d’aménagement de l’après-guerre. Les travaux du canal du Rhône, qui rendent possible la navigation fluviale de Lyon jusqu’à Marseille, permettent aux arboriculteurs de mettre en place un puissant réseau d’irrigation sur une bonne partie du secteur des Châssis. Longtemps traversée par la fameuse nationale 7, l’appellation est coupée en deux dès 1965 par l’autoroute du Soleil, qui facilite le transport des fruits et du vin. L’extension de 1952 a rendu complexe la lecture des terroirs de Crozes-Hermitage. Schématiquement, quatre blocs se découpent…

(Photos de l’auteur)

Foire aux vins, au marché des affaires

15 enseignes, 131 vins. L’évènement de la rentrée se prépare. Cette large sélection est là pour nous prendre par la main dans la jungle des foires

Par Alain Chameyrat, Louis-Victor Charvet, Gilles Durand-Daguin et Guillaume Puzo


La sélection complète est à retrouver dans En Magnum #33. Vous pouvez l’acheter sur notre site ici. Ou sur cafeyn.co.


 

CHATEAUNET
Domaine de Bieville, chablis 2020
La minéralité de ce chablis est identifiable, avec sa bouche grasse, enlevée, charmeuse, conforme à ce qu’on peut attendre de ce millésime généreux.
14,90 euros

Domaine Benjamin et David Duclaux, La Chana 2018, côte-rôtie
Nez fin d’une syrah bien mûre, bouche complète, pleine et racée. C’est une introduction au monde merveilleux des côte-rôtie réussis.
38,50 euros

Domaine La Terrasse d’Elise, XB 2020, IGP pays-d’hérault
Beaucoup d’élégance, de finesse dans ce vin sensuel habité par la grâce. Depuis longtemps, ce domaine nous régale par ses rouges, sensuels et plein de charme.
14,50 euros

Château Pontet-Canet 2017, pauillac
Joli pauillac raffiné, de grande gourmandise dans un millésime difficile qui a été compliqué
par des maturités hétérogènes. Pontet-Canet s’en sort à merveille.
119 euros

Château Carbonnieux 2016, pessac-léognan
Des notes de fumé, de cendre, de fruits rouges mûrs, la bouche est saline, bien construite
avec ce qu’il faut de longueur et de personnalité.
41,50 euros

Château Ducru-Beaucaillou, Le Petit Caillou 2016, saint-julien
Il y a de la grâce dans ce rouge jubilatoire, délicat avec des senteurs exotiques, un esprit des mille et une nuits. La patte d’un grand avec du style. À ce prix, on craque.
22,50 euros

Domaine Octavie, Sauvignon 2020, touraine
Typique des vins d’Oisly avec leur fumé, leur bouche élancée et aromatique, c’est le type de sauvignon qu’on veut avoir toujours au frais et sous la main.
6,50 euros

Domaine Lamé Delisle Boucard, Nom de Zeus 2022, IGP val-de-loire
Equilibré, net, sans les déviances propres à trop de vins sans soufre, il finit digeste. Parfait cabernet franc de fruit.
8,90 euros

CARREFOUR
Château Lagrezette 2019, cahors

Un très beau toucher tout en finesse pour ce vin harmonieux et élancé, le fruité noir est frais, parfait sur un magret au miel.
21,95 euros

Domaine de Terra Vecchia, U Salvaticu 2022, corse
Rosé intéressant, une bouche saline sur fond de fruits rouges frais, de l’éclat et de la fraîcheur. Il ne faut pas sous-estimer les dispositions pour la couleur de l’île.
9,95 euros

Mas Amiel, Promesse 2022, côtes-du-roussillon
Une belle rondeur en bouche, bouche charnue, texture enveloppante, beaucoup de finesse sur fond de fruits blancs. La référence de la région est toujours au top.
9,95 euros

E. Guigal, côtes-du-rhône 2020
Un nez épicé et profond, des nuances chocolatées, un tannin magnifiquement travaillé, techniquement irréprochable. Une référence ultime de son appellation et un pilier d’une bonne cave.
7,90 euros

Château de Chantegrive 2020, graves
Un graves classique là où on l’attend, notes musquées et citronnées, agréable et précis, c’est l’exemple du bordeaux blanc qui ne déçoit jamais.
10,95 euros

Château Jolys 2019, jurançon
Très agréable jurançon au fruité confit et gourmand. Grâce à sa bouche tonique et vive, équilibrée et digeste, il plaît par son charme immédiat et son caractère digeste.
8,95 euros

Château Rollan de By 2018, médoc
Une belle structure tannique dans ce vin élancé et droit, au fruité noir gourmand, profond et frais. Grand classique toujours au rendez-vous.
14,95 euros

Château Raymond-Lafon 2018, sauternes
Une belle liqueur, onctueuse, tapissante, pour ce vin noblement botrytisé, confit et rôti à souhait.
27,95 euros

Domaine de la Charmoise, Terroir des Silices 2022, touraine
Du corps et un joli fruit pour ce vin équilibré, abouti et de belle fraîcheur. Les Marionnet père et fils impressionnent toujours par leur constance au haut niveau.
6,90 euros

Eric Beaumard, Ma Petite Parcelle 2022, vacqueyras
Une belle tenue en bouche pour ce vin élégant et élancé, avec de fins tannins en bouche. Le vrai vacqueyras dans sa profondeur et sa générosité.
9,95 euros

Antoine de la Farge, L’Eclipse 2022, vin de France
Sauvignon blanc bien en fruit, bouche ronde, gourmand, pas très profond mais bien fait. Ce producteur est une valeur sûre des vignobles du Centre-Loire.
5,50 euros

CASINO
Clos De Los Siete 2019, Valle de Uco (Argentine)
Bouche charnue, fruité rouge mûr, puissance contenue et agréable. On prendra beaucoup de plaisir à découvrir l’histoire de ce vin en l’attendant encore quelques années.
15,45 euros

Brotte, Les Charmilles 2020, cairanne
Une bouche tout en finesse, des tannins élégants pour ce vin au toucher soyeux. Un cairanne de grand style, classique et très représentatif de son appellation.
9,99 euros

Château de la Gardine 2022, côtes-du-rhône
Un gourmand fruité blanc (pêche), en bouche on croque dans la chair du fruit, un blanc
du Rhône équilibré, gourmand et frais.
7,99 euros

Domaine Autrand, Vieilles Vignes 2020, côtes-du-rhône villages
Fruité noir légèrement confit, bouche ronde, tannins fondus. Le parfait côtes-du-rhône à boire avec des bons amis et quelques grillades.
5,99 euros

Famille Amirault-Grosbois, Les Tennières 2022, saumur-champigny
Un fruité rouge gourmand, toutes les splendeurs du cabernet franc de Loire
en bouche. Vin digeste et élancé qui gagnera encore en finesse pendant les cinq prochaines années.
9,50 euros

EATALY
Certosa di Beliguardo, Chianti Classico 2020 (Italie)

Un classique de la Toscane, basé sur le sangiovese avec ici une pointe de merlot. Joli nez assez intense, chocolaté. Bouche aux tannins fins domestiquée par l’élevage. Séduisant, il est facile d’approche.
17,20 euros

Casello 105, Tenuta I Gelsi, Aglianico del Vulture (Italie)
Cépage tardif, l’aglianico se plait dans la Basilacate tout au sud de l’Italie. Vin de soleil, ici bien équilibré, avec du fruit et des notes fumées. Bouche élégante, tannin fin, c’est un vin de repas.
16,58 euros

MONOPRIX
Domaine Ogereau, Les Frênes 2022, anjou
Belle bouche, avec de la mâche et du fruit, des tannins croquants, bien mûrs et surtout parfaitement enrobés. On aime la classe de ce rouge tout autant que son élégance.
8,33 euros

Jean-Paul Brun, Sur le Haut des Arpents 2022, beaujolais
Fruité jaune bien mûr pour ce beaujolais blanc, bouche riche et tendue par une belle tension calcaire. Un vin stylé comme sait les vinifier Jean-Paul Brun.
11,90 euros

Domaine de la Madone, beaujolais-villages 2021
Très joli gamay, avec un fruité mûr et gourmand et une bouche qui offre de petits tannins croquants. Plaisant, il est
à mettre entre toutes les mains.
8,33 euros

Champagne Philipponnat, Royale Réserve Brut
Tendu et droit, ce champagne salin et élancé est une parfaite démonstration du grand savoir-faire et du talent de ce cette maison habituée à l’excellence.
37,80 euros

Champagne Ayala, Brut Majeur
Impeccable, dosage discret, bouche ronde et plaisir gourmand, finale en tension, ensemble harmonieux, bulle délicate, le style d’Ayala, brut et majeur.
26,53 euros

Champagne Deutz, Extra Brut
Fruits blancs, gourmand et équilibré, adapté à l’apéritif comme au repas, c’est un exemple même de la capacité du champagne à être un bonheur universel et indémodable.
34,93 euros

Domaine Couly Dutheil, Les Tuffeaulières 2021, chinon
Très floral, bien dans son appellation, une bouche glissante en demi-corps même si le millésime n’a pas permis une grosse concentration.
6,65 euros

Domaine Colombo & Fille, cornas 2021
Un bon volume en bouche, une syrah bien mûre et bien élevée, des tannins gainés et un bel équilibre sur la réglisse.
29,90 euros

Château de Nages, Sélection Parcellaire 2021, costières-de-nîmes
Fleurs et miel, bouche grasse, un blanc de texture qui accompagnera un fromage
de chèvre mariné aux herbes.
6,93 euros

Louis Jadot, coteaux-bourguignons 2021
Porté par un gamay expressif et fruité, ce vin gourmand agréable par ses tannins plaisants plaira au plus grand nombre par son style croquant et pimpant.
9,76 euros

Famille Guilhem, Eclat de Brut, crémant de Limoux
Bien fait, dosage brut impeccable, bulle incisive et parfums de fruits blancs gourmands. Un crémant impeccable d’une appellation encore trop méconnue.
8,36 euros

Domaine Cauhapé, Belle des Vignes 2020, jurançon
Parfums gourmands de fruits secs et exotiques, bouche nerveuse avec une acidité structurante, profond et élancé, sa fine liqueur est parfaitement intégrée.
9,45 euros

Domaine Les Grandes Costes, Musardises 2021, languedoc
Joli fruité rouge mûr, nuances salines (marines) qui donnent de la profondeur en bouche
et tannins suaves en font un grand vin de table.
10,39 euros

Domaine Pellé, menetou-salon 2022
Ce sauvignon typiquement ligérien avec ce style charnu et profond propre aux terroirs du Sancerrois exprime un fruité mûr et gourmand. Sa bouche ronde est parfaite sur des toasts de chèvre.
8,40 euros

Vignobles Brumont, Le Blanc 2022, pacherenc-du-vic-bilh
Un très joli fruit au nez comme en bouche, de la fraîcheur et surtout une sensation dominante de gourmandise pour ce pacherenc plaisant.
5,56 euros

Château Pedesclaux, Fleur de Pedesclaux 2021, pauillac
Très agréable, équilibré avec des tannins de belle finesse pour une bouche suave et impeccablement équilibrée. Pur pauillac à bon prix.
19,25 euros

La Chablisienne, Vibrant 2022, petit chablis
Fruité gourmand, bouche ronde, un petit chablis dans un millésime de belle maturité, ce qui décuple sa gourmandise.
14,50 euros

Dauvergne & Ranvier, Vin Rare 2021, saint-joseph
Il demande à respirer, mais alors on apprécie son nez minéral et plaisant, sa belle bouche saline aux tannins bien gainés. Bien dans son appellation.
11,13 euros

Domaine Roblin, Terres Blanches 2022, sancerre
Fruité blanc bien pur, trame calcaire en bouche, ce sancerre éclatant et frais offre une lecture du terroir authentique et fidèle aux terres blanches de l’appellation.
13,93 euros

Château Suduiraut, Castelnau 2016, sauternes
Une belle liqueur pour ce second vin de Suduiraut, l’avantage est que le plaisir est tout
de suite accessible. Une friandise à prix doux.
17,85 euros

Domaine FL, savennières 2022
Gourmand, profond, très bien fait et surtout parfaitement sec, ce savennières exprime une bouche alliant le minéral aux nuances de fruits et de fleurs. Bref, il est complexe.
11,83 euros

Albert Bichot, savigny-lès-beaune 2020
Un joli terroir de la côte de Beaune et une vinification qui souligne le plaisir du vin, droit et convaincant.
25,95 euros

IDEALWINE
Klein Constantia, Vin de Constance 2014, Afrique du Sud
Liquoreux hors du commun, d’une élégance impressionnante par ses notes sublimes
de fruits jaunes bien mûrs et de gingembre. Difficile de ne pas tomber sous son charme que l’on soit néophyte ou amateur averti.
67,15 euros (50 cl)

Markus Molitor, Riesling Ürziger Würzgarten Spätlese 2020 (Allemagne)
Juteux, plein et racé, c’est un riesling précis et droit, débordant d’énergie. Une bonne initiation à la gamme remarquable de ce producteur iconique.
19,80 euros

Domaine Trimbach, Pinot noir “Cuve 7” 2017, alsace
Le pinot noir s’est arrondi avec le temps. Tous tannins gommés, ses arômes de grande qualité s’intercalent entre les fruits frais et les senteurs d’automne.
24,30 euros

Clau de Nell, Cuvée Violette 2013, anjou
Avec de la fraîcheur, la note poivron du cabernet franc joue avec l’élégance racée
du cabernet-sauvignon. L’ensemble est digeste.
19,80 euros

Domaine de La Tour du Bon, Saint Ferréol 2018, bandol
Finale goûteuse, saline, poivrée, sur les épices, bien enrobée, un rouge tout à fait représentatif du style de l’appellation.
35,10 euros

Champagne Laherte Frères, Ultradition
Apéritif, tendu et digeste, il appelle volontiers un second verre. Son énergie incite à céder à cet appel, de l’apéritif à la fin de la nuit, en passant par une gastronomie de la mer.
30,60 euros

Domaine de la Janasse, Chaupin 2020, châteauneuf-du-pape
Il est large en goûts, intense en arômes avec beaucoup de générosité propre au millésime. La longue garde qu’il mérite lui donnera un peu plus d’harmonie.
53,10 euros

Domaine Berthet-Bondet, Tradition 2018, côtes-du-jura
La note de sotolon du savagnin domine avec ses arômes de noix fraîche, de curry. La bouche est complète, profonde, elle ravira les afficionados du Jura.
17,82 euros

Domaine des Moirots, givry 2021
Agréable pinot aux tannins fondus, la bouche est délicate, bien construite dans le millésime, très agréable. Un peu pinot noir précis et savoureux.
14,45 euros

Frank Cornelissen, Susucaru 2021, IGT Terre Siciliane (Italie)
À l’exact opposé des blancs tachés parfois proposés dans cette couleur, sa robe soutenue est originale. Bouche saline idéale avec des viandes grillées savoureuses.
17,91 euros

Antinori, Tenuta Tignanello, Chianti Classico Riserva 2019 (Italie)
Bouche gracieuse, typée chianti, où les tannins se devinent mais ne montrent pas d’aspérité gênante. La finale généreuse est tout en saveurs.
35,10 euros

Château Kefraya 2016, Vallée de la Bekaa (Liban)
Large bouche, gorgée de soleil sans que l’alcool ne prenne le dessus. Elle finit goûteuse, impatiente de ferrailler avec une belle gastronomie méditerranéenne.
21,25 euros

Château Fourcas-Dupré 2019, listrac-médoc
Bien typé de l’appellation listrac avec cette fermeté de tannins reconnaissable. Les arômes
sont fondus et ne montrent rien du style parfois rustique de l’appellation.
13,50 euros

Les Héritiers du Comte Lafon, Clos de la Crochette 2020, mâcon-villages
Une vraie personnalité pour ce blanc au léger grillé et à la fraîcheur délicieuse. Nous aimons son superbe retour sur la mirabelle.
44,10 euros

Domaine Riveyrac, rivesaltes ambré 1982
Racé, abouti, sur la noix, le curry, les épices douces. Une effusion de saveurs émane de ce vin doux à la robe orangée. Ce quadragénaire a atteint l’âge de raison, il est à pleine maturité.
40,50 euros

Château Quinault-L’Enclos 2014, saint-émilion grand cru
Saint-émilion plutôt plein pour son millésime, structuré et digeste, il termine racé et de grande classe. Parfaitement épanoui, il est à boire.
32,40 euros

Domaine de L’Ecu, Carpe Diem 2013, vin de France
étonnant blanc du Pays nantais qui a profité de dix ans de garde pour afficher une bouche bien évoluée, entre gras, profondeur et onctuosité.
41,40 euros

Domaine Giachino, savoie Apremont 2020
Très original par sa bouche plus large que longue. Un blanc digeste de Savoie proposé
par une adresse sérieuse et incontournable.
14,40 euros

Le mondovino de la semaine #205 tourne à fond

La sortie • La photo • L’initiative • La découverte  • La valeur sûre • Chaque jour du nouveau, en voici cinq

En bref


La sortie : le Beaujolais en spectacle

La maison Jean Loron, acteur majeur dans la production et la diffusion des vins de la partie sud de la Bourgogne, fait tomber le rideau sur une manière originale de déguster les vins grâce à une histoire interprétée en pièce de théâtre par cinq comédiens et inspirée du vigneron Jean Loron. Ce moment décontracté dans les caves centenaires de la maison met en éveil les papilles avec les accords mets et vins proposés. Cette visite-dégustation vous plonge au cœur d’un jeu comique aussi extravagant que déroutant. (Jean Loron : dans l’atelier d’un créateur par Michel Bettane, article à retrouver dans Le Nouveau Bettane+Desseauve 2024, pages 62-63)

Six dates de « Jean et la Winery » sont proposées, dont deux en octobre (21 et 22). Plus d’informations et réservations sur https://boutique.loron.fr/jean-winery/

La photo : Ruinart regarde Nouvel

La photographe Constance Nouvel est la lauréate du Prix Maison Ruinart 2023. Ses œuvres photographiques, associées au dessin ou à l’illustration, transportent le spectateur « dans des espaces physiques et mentaux », explique l’artiste. Avec Mirées, série de photographies prise dans différents sites de la Champagne, « Constance Nouvel se lance dans une expérimentation agile avec le paysage à travers des fragments signifiants et sensibles qu’elle vient mettre en lumière » précise Fabien Vallerian, directeur art et culture de Ruinart.

L’exposition « Mirées » sera dévoilée lors du Paris Photo 2023, au Grand Palais du 9 au 12 novembre 2023.

Photo de groupe d’élèves en formatin au campus éducatif et écologique Saint-Philippe
©Apprentis d’Auteuil

L’initiative : Gosset mise sur la jeunesse

La 28e édition du Trophée Gosset récompense le travail de Nicolas Truelle, directeur général de la fondation des Apprentis d’Auteuil pour la mise en place de SKOLA. « Ce dispositif de formation qui s’adresse à des jeunes de 16 à 30 ans, peu ou pas qualifiés et cumulant des difficultés nuisant à leur insertion. En les préparant aux métiers de la vigne, en alternant théorie et pratique, ce programme leur permet de se découvrir une profession, mais aussi la beauté de la nature, la fierté du travail accompli et la force du collectif », détaille Nicolas Truelle. Le prix spécial du jury a été remis à Thomas Fontaine, président d’Osmothèque, premier conservatoire international des parfums qui recense, rassemble, préserve et retrouve la trace de certains parfums et leur redonne vie à partir des formules d’origine. Crée dès 1995, le Trophée Gosset récompensait « l’art de vivre autour des grands vins de champagne et des plaisirs de la table », rappelle Jean-Pierre Cointreau, président de la maison de Champagne.

Informations sur www.champagne-gosset.com

Les bons plans


La découverte :
Domaine de la Paturie, Loulou 2020

Ce pinot noir en IGP franche-comté fait la part belle à la gourmandise et à la fraîcheur malgré ses 14°. L’ensemble est rythmé par des notes de fruits noirs bien mûres. Un vin de plaisir qui marie subtilement force et rondeur. Loulou. Oui, c’est pour moi.

Domaine de la Paturie, Loulou, IGP Franche-Comté 2020, 17 euros

La valeur sûre :
Kefraya et son comte-de-M 2018

Malgré les crises à répétition que traverse le Liban, la qualité de la viticulture du pays progresse à grand pas grâce notamment aux conseils d’œnologues français et à une nouvelle génération de vignerons qui ont fait leurs armes à l’étranger. Ce comte-de-M, au nez intense de fruits rouges et noirs affiche une robe profonde, des tannins fins et une finale longue et veloutée.

Château Kefraya, Comte de M. 2018, 45 euro, 95/100