Les architectes, designers et décorateurs les plus en vue de la planète se penchent sur le vignoble. Après Mario Botta à Petra en Toscane et à Château Faugères à Saint-Émilion, Christian de Portzamparc à Cheval Blanc, Nouvel à La Dominique, Pinto à Pavie, Wimotte à Cos d’Estournel, Jouin à Montlabert, Calatrava ou Gehry en Espagne, accueillons Philippe Starck au Château Carmes Haut-Brion en binôme avec l’architecte Luc Arsène-Henri.
Naturellement, les esprits chagrins couineront à nouveau en proie à leurs vieux démons anti-tout. Pourtant, l’idée est bonne et légitime, la démarche. Que chaque époque laisse son empreinte architecturale est une envie naturelle, un geste millénaire, reproduit de génération en génération. Que chaque propriétaire veuille laisser une trace de son court passage dans son vignoble ne me paraît pas extravagant ou d’une prétention folle.
Et que le bien triste plateau de Saint-Émilion – Pomerol devienne une sorte de parc d’architecture contemporaine donnera une vraie raison…