Plus d’un siècle après Bordeaux et la Bourgogne, le Languedoc entre dans une démarche de hiérarchisation de ses vins et s’attaque à l’épineux problème de la lecture de l’offre vin par les consommateurs. L’appellation, le prix, le terroir, la réputation : quelles sont les meilleures clés d’entrée sur le marché ? C’est la question qui a été débattue par différents professionnels lors de la IXe journée technique organisée par l’association Vino Latino. Parmi les sujets abordés : la hiérarchisation actuelle et ses perspectives d’avenir (Catherine Richer, INAO Montpellier), la différence entre hiérarchisation et segmentation (Sarah Lumbroso, Montpellier Sup Agro), la pertinence du classement des vins de Bordeaux par rapport aux terroirs de l’appellation (Olivier Tregoat, Viti Développement) et l’utilité de la hiérarchisation pour les consommateurs (Philippe Faure-Brac).
Vino Latino est une association professionnelles fondée en 1992 à l’initiative trois laboratoires oenologiques du Languedoc-Roussillon (Riere, Dubernet et Œnoconseil). On la découvre ici.