L’inteprofession des vins d’AOC côtes-du-rhône et de la vallée du Rhône annonce des baisses de volume contenues à l’échelle de ses vignobles « alors que le gel ou la grêle très localisés du printemps, puis la canicule et la sécheresse estivales, ont entrainé une baisse de la production estimée à 14 % pour l’ensemble de l’hexagone. » S’il est encore un peu tôt pour se prononcer, la diminution de volume devrait être ici plus modérée et la récolte, estimée entre 2,6 et 2,8 millions d’hectolitres, devrait être proche de celle de 2018 (2,764 millions d’hectolitres). Cette situation concerne la majorité des appellations, les AOC côtes-du-rhône et côtes-du-rhône villages enregistrant même selon les premières estimations une augmentation de leurs volumes de 5 % par rapport à 2018 (précisément + 6 % pour les côtes-du-rhône régionaux avec 1,36 millions d’hectolitres et + 4 % pour les villages avec 330 000 hectolitres).
Pour le reste du vignoble, la récolte est également belle. Les AOC saint-joseph, cornas et hermitage s’attendent à des volumes proches de ceux de 2018, tout comme les crus méridionaux, et les AOC condrieu et côte-rôtie « allient quantité et qualité. » L’appellation crozes-hermitage, touchée par un épisode de grêle au printemps dernier, présente en revanche des quantités plus faibles. Idem pour les AOC costières-de-nîmes et grignan-les-adhémar, où la récolte serait inférieure à celle de 2018. Les appellations ventoux et duché-d’uzès devrait présenter une récolte équivalente et l’AOC luberon, une hausse de 2 % de ses volumes. Enfin, les vignobles du Diois annoncent une récolte légèrement supérieure à l’an passé. « Alors que les dernières grappes viennent tout juste d’être récoltées, les opérateurs des vignobles de la vallée du Rhône se savent chanceux de pouvoir compter sur des matières premières en quantité suffisante. Du nord au sud, la grande qualité du millésime se profile. »