Il faut s’inscrire ici dès maintenant pour découvrir demain en avant-première, dans l’enceinte du Palais Brongniart (Paris 75002), l’exposition Shared Roots proposée par la maison Ruinart dans le cadre de la carte blanche qu’elle donne chaque année à un artiste contemporain de premier plan. Ensuite, c’est sur les grilles du palais que le public pourra apprécier durant un mois les œuvres réalisées par l’artiste brésilien Vik Muniz, fruits de sa résidence au sein de la maison de champagne, de sa rencontre avec son chef de cave, Frédéric Panaïotis, et des longues heures passées ensemble dans le vignoble historique de Ruinart, à Sillery, sur la montagne de Reims.
« Artiste protéiforme, Vik Muniz s’est exprimé dans une série d’œuvres inspirée de la notion de flux qui réinterprète les ceps de vignes à l’aide de morceaux de bois noircis et des fusains. Il a aussi donné vie à une feuille de chardonnay, cépage emblématique du goût Ruinart, à base d’éléments organiques issus du vignoble de Sillery » (en photo ci-dessus). Vik Muniz a longuement observé et pensé avant d’emprunter le chemin de la création. Curieux et passionné par la nature depuis toujours, l’artiste a découvert avec étonnement la rigueur du climat champenois et le fait que « c’est dans cette adversité que la vigne se surpasse et offre le meilleur d’elle-même. »
A Reims, mais aussi à Rio, où Vik Muniz a montré à Frédéric Panaïotis son monde végétal à lui (« le jardin tropical qui entoure sa maison et la fameuse allée des figuiers qui mène au jardin botanique qui lui a donné le goût de la nature », précise le chef de cave de Ruinart) sont nées ces “racines communes” qui ont donné son titre à l’exposition. La terre et la vigne, le chef de cave et l’artiste dans une même vision, celle de la tension créative, « celle qui donne l’énergie de créer. » Sans se fixer de limites pour Vik Muniz, qui dit que « plus le chemin est ardu, plus l’œuvre est belle », dans le respect d’une tradition qu’il doit faire évoluer en écoutant la nature pour Frédéric Panaïotis
« L’artiste brésilien a capté le rapport de l’homme et de la nature, incarné par Frédéric Panaïotis, maître des créations de la maison Ruinart dont les mains se retrouvent mises en scène »