En 2017, les producteurs de l’AOC bourgogne localisés dans les côtes de Beaune et de Nuits ont obtenu la mention complémentaire « côte d’or ». Il s’agit d’un bourgogne identifié à un secteur géographique déterminé dans son aire d’appellation, qui porte ici sur quarante communes. Contrairement au département de Côte-d’Or, pas de second trait d’union pour l’AOC bourgogne-côte d’or. C’est une décision de l’Inao (ex-Institut national des appellations d’origine, aujourd’hui institut national de l’origine et de la qualité) pour éviter toute confusion. Le Châtillonnais, qui fait partie du département de Côte-d’Or, ne peut pas pour autant produire de bourgogne-côte d’or.
Le potentiel de production est estimé à mille hectares, deux tiers en rouge et un tiers en blanc. Pour le millésime 2018, le nombre de producteurs de l’appellation bourgogne-côte d’or est de 242, pour 340 hectares en production. Pour mémoire, les treize autres dénominations géographiques pouvant être accolées à l’appellation régionale bourgogne sont chitry, côtes-d’auxerre, côte-chalonnaise, côtes-du-couchois, côte-saint-jacques, coulanges-la-vineuse, épineuil, hautes-côtes-de-beaune, hautes-côtes-de-nuits, la-chapelle-notre-dame, le-chapitre, montrecul (aussi écrit bourgogne-montre-cul et bourgogne-en-montre-cul) et enfin tonnerre.
Marie-Antoinette de Szczypiorski