Comme nous vous l’avions annoncé ici, le catalogue de l’édition 2018 de la vente aux enchères de cognacs La Part des Anges déploie pour la première fois différentes expériences inédites dans l’univers, plutôt secret, de ces vénérables eaux-de-vie. Parmi l’éventail de flacons offerts par les maisons à l’occasion de cette soirée caritative organisée par l’interprofession du cognac (BNIC), certains seront ainsi dotés d’un supplément d’intérêt pour l’amateur.
Issue d’une collaboration entre l’agence Linea et la maison Larsen, fondée en 1926 par un aventurier norvégien pris de passion pour le cognac après une escale imprévue en France, la carafe ci-dessus est « fidèle à la personnalité pionnière de Jens Reidar Larsen et inspirée de ses nombreux voyages et expéditions. » Le cognac qu’elle contient a vieilli en fût de chêne au sein du fort Boyard : « L’eau-de-vie, l’une des plus exceptionnelles de notre Paradis, a été distillée sous Jean Larsen, deuxième génération de la famille, et a vieilli plusieurs décennies en fût avant d’être transférée en dame-jeanne pour figer son équilibre unique avant de connaître un vieillissement ultime sur le fort. »
De ces influences maritimes et ce goût pour l’exploration qui caractérisent cette maison cognaçaise, l’acquéreur pourra se faire une idée encore plus précise en étant invité à déguster son cognac dans ce même lieu, qu’il ou elle rejoindra par hélicoptère. C’est la maison Artcurial qui est en charge de la dispersion des vingt-deux carafes et assemblages exceptionnels – assortis de quinze expériences – proposés aux enchères pour cette onzième édition de La Part des Anges.
Ci-dessus, carafe soufflée bouche maintenue sur une sculpture en chêne massif qui évoque la charpente du drakkar emblématique de la maison Larsen, deux pièces uniques réalisées par des artisans d’art français. Estimation : 5 000 euros.