Pour son bilan de mi-campagne, l’interprofession des vins du Sud-Est, qui représente un territoire viticole déroulant neuf indications géographiques protégées (IGP) annonce qu’en grande distribution, parmi les ventes de vins à indication géographique protégée, une bouteille sur dix est issue de l’IGP méditerranée. Le vin rosé domine toujours dans toutes les dénominations du Sud-Est et le méditerranée ne fait pas exception avec 123 539 hectolitres vendus à mi-campagne. En moyenne, sur les trois dernières années, la dénomination régionale réalise 60 % de ses volumes en rosé, 31 % en rouge et 9 % en blanc.
« Malgré une campagne 2017 impactée par les aléas climatiques, les sorties de chais enregistrées (…) sont en légère hausse par rapport à la campagne précédente avec 439 341 hectolitres enregistrés vs. 431 132 hectolitres en 2016-2017. » La baisse de volume en production a été compensée par les stocks et permet de réaliser un chiffre meilleur que la moyenne des six dernières années, établie à 418 788 hectolitres. Côté prix, « l’excellente vitalité de l’IGP méditerranée » se traduit par une hausse de 22 %, à 102,54 euros l’hectolitre, accompagnée par une hausse de 10 % de ses ventes, tous millésimes confondus (+ 23 725 hectolitres).