Né il y a vingt ans de la découverte de deux vignobles situés au cœur du Languedoc, celui de Peyroli, planté sur un sol calcaire à 400 mètres d’altitude et entièrement dédié au chardonnay et celui de Roqua Blanca, « mosaïque de petites parcelles organisée en “clos bourguignons” » particulièrement bien exposée dont les sols composés d’argiles et de calcaires sont le terrain des cépages noirs, le domaine Mas La Chevalière poursuit de longue date un engagement en faveur de l’environnement qui a récemment été entériné par une certification environnementale HVE de niveau 3.« Conscientes du rôle clef de l’écosystème dans l’élaboration de vins de haute qualité, toutes les équipes techniques du mas La Chevalière veillent depuis longtemps à respecter les objectifs agro-écologiques de l’exploitation. Plus particulièrement, cela passe par la recherche constante de l’équilibre du vignoble au sein de son milieu. Par exemple, le domaine privilégie l’emploi de produits de contact et non systémiques, en ayant recours à l’homéopathie ou à la phytothérapie pour renforcer les défenses naturelles de la plante. »
Confusion sexuelle, respect des sols (repos de trois années avant toute replantation) et absence totale d’herbicides figurent également au cœur de la démarche de cette propriété. Convaincus que « la préservation des ressources naturelles ne peut se faire qu’avec l’homme », les équipes du mas de la Chevalière placent l’humain au cœur de ce processus, chacun des membres de l’équipe en charge du vignoble se voyant confier la responsabilité d’une parcelle, tout au long de l’année. Si la certification HVE est une « reconnaissance forte » du travail mené ici, le combat pour l’environnement dépasse le cadre de la seule activité viticole de ce domaine qui a entamé l’an passé sa conversion à la viticulture bio. En collaboration avec le service de biodiversité du département de l’Hérault, la propriété a ainsi été dotée de nichoirs à chauve-souris, le vignoble constituant un environnement idéal pour cet auxiliaire de la viticulture qu’est la pipistrelle, capable de manger en une nuit un tiers de son poids en insectes, ce qui contribue à réguler la population d’un des principaux ravageurs de la vigne, l’eudemis.