Edition limitée à 500 exemplaires inspirée du travail d’orfèvre du joaillier russe Pierre-Karl Fabergé et symbolisant l’attachement de la maison Taittinger à la Russie, le flacon ci-dessus a été présenté, au son de la balalaïka, lors du banquet donné pour le tricentenaire de la venue du tsar Pierre le Grand à Reims, plus particulièrement dans l’abbaye Saint-Nicaise, lieu actuel des caves de la maison. Le 22 juin 1717, ce « personnage historique très ouvert aux cultures étrangères et particulièrement attiré par les phénomènes scientifiques et mystiques, les énigmes […] était venu observer un pilier de l’édifice qui avait la réputation de trembler lorsqu’une des cloches sonnait » et le 22 juin 2017 fut l’occasion pour la maison d’accueillir ses descendants, le prince et la princesse George Yourievsky, ainsi que l’ambassadeur de Russie, Alexandre Orlov, et le maire de Reims, Arnaud Robinet.
Au cours de cette cérémonie rendant hommage au « lien historique et politique qui existe depuis bien longtemps entre la France et la Russie », une icône créée dans la plus pure tradition russe par l’artiste Marie Courbe-Michollet a également été dévoilée : « elle représente saint Nicaise et sainte Eutropie, frère et sœur massacrés par les barbares en 407, à l’origine d’une église édifiée sur le site de l’actuelle cathédrale de Reims et consacrée à la Sainte-Vierge. » Outre l’attention portée à chacun des détails de cette journée de commémoration et d’amitié, le lien entre la maison Taittinger et l’âme russe a également été raconté par Pierre-Emmanuel Taittinger qui a évoqué la place de la Russie dans l’histoire de sa famille : « Mon frère s’appelle Vladimir. Ma mère a toujours baigné dans la littérature et l’art russe. Mon père avait accueilli Nikita Khrouchtchev. »