Classé premier grand cru de Sauternes en 1855 et sacré meilleur vin liquoreux du monde lors de l’Exposition universelle de 1867, le château de Rayne Vigneau s’étend depuis 1635 sur près de 84 hectares d’un seul tenant. Appartenant depuis 2015 à la Financière Trésor du patrimoine, un groupe fondé par Derek Smith notamment présent sur le secteur de la gastronomie, l’ancienne propriété de Madame de Rayne produit deux autres étiquettes en plus de son grand vin, Madame de Rayne et Le Sec de Rayne Vigneau. Avec pour projet de satisfaire « à une demande croissante des consommateurs » et dans le contexte d’une quête passionnée « pour révéler, année après année, toutes les qualités intrinsèques du terroir de Rayne Vigneau », les trois vins du château sont désormais certifiés vegan.
Si l’on peut penser que le vin est vegan (ou végétalien) par nature, son élaboration peut nécessiter l’emploi de produits d’origine animale (par exemple, les colles utilisées pour le stabiliser ou encore le blanc d’oeuf). Deuxième millésime du château à arborer le logo “Vegan”, le 2015 que le directeur de Rayne Vigneau, Vincent Labergère, s’apprête à mettre en bouteille ces jours-ci est en conformité avec les critères du label, « tous les traitements couramment utilisés à base de composants d’origine animale » ayant été remplacés par des produits d’origine végétale. « Rayne Vigneau a toujours su cultiver une identité à part pour ses vins. Le choix du vegan est très vite apparu évident en ce qu’il nous permet de conjuguer encore davantage naturalité et révélation d’un terroir unique en son genre et contribue à cette transparence dans laquelle nous souhaitons toujours nous inscrire », explique Vincent Labergère.