L’interprofession (Inter-Rhône) affiche une sérénité totale. Et elle peut. Comme le rappelle Michel Bettane dans
son tour de France des vendanges, à lire ici, la région été relativement épargnée par la capricieuse météo de 2012. Selon les dernières observations faites par Inter-Rhone, la production 2012 est estimée à 1,45 million d’hectolitres pour les côtes-du-rhône et 300 000 hectolitres pour les côtes-du-rhône villages, soit 1,75 million sur l’ensemble de l’appellation. « Le volume durable de la récolte, une très belle matière première et une dynamique de prix qui va se confirmer, tout concourt à un recentrage de l’appellation sur le milieu et le haut de gamme», indique Philippe Pellaton, vice-président d’Inter-Rhône. Au cours des cinq dernières années, les exportations vers les pays scandinaves, l’Amérique du Nord et l’Asie ont nettement progressé. Parallèlement, les vins des Côtes du Rhône, tirés notamment par les côtes-du-rhône villages, ont entamé un repositionnement sur des tranches de prix supérieures sur les marchés historiques – France, Royaume-Uni – et constituent une référence du milieu de gamme sur de nombreux marchés. Tout ceci coïncide avec une valorisation déjà palpable dans les nouvelles tendances de consommation, décomplexées et axées sur le plaisir et la convivialité. Ainsi, ces vins sont-ils les parfaits alliés de la cuisine gourmande qui caractérise la « bistronomie » en France. En France comme à l’export, les côtes-du-rhône et côtes-du-rhône villages répondent aux attentes actuelles des consommateurs de vins authentiques et accessibles. L’appellation demeure l’une des références en termes de plaisir/prix .
Les chiffres :
– 92% des consommateurs de vins rouge en France connaissent les AOC des Côtes du Rhône.
– La France est le premier marché pour les vins des Côtes du Rhône (72% du volume).
– En terme de volume (115 millions de bouteilles vendues en 2011), c’est la seconde AOC française.