C’est cher mais bon.
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[su_tab title=”VIN 1″]
Billecart-Salmon
Nicolas-François Billecart 2002 – 159,95 euros – 19/20
Billecart a connu un incroyable (mais mérité) succès avec son rosé, laissant dans un relatif entre soi happy few le reste de la gamme d’une maison ultra perfectionniste. Au sommet de celle-ci se situe ce Nicolas-François Billecart, d’une finesse intense et tendue assez unique. Pinot et chardonnay, grands crus, vinification en partie en fûts, c’est un champagne svelte, ultra racé, aux accents minéraux et floraux, champion accompli de la profondeur et de persistance.
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[su_tab title=”VIN 2″]
Bollinger
La Grande Année Rosé 2005 – 119 euros – 19/20
Longtemps dissimulée derrière la mythique cuvée « RD » (récemment dégorgée), la grande année blanc ou rosé révèle à notre avis encore mieux ce dont bollinger est le nom aujourd’hui : un champagne profond, racé, évidemment tendu, mais aussi fichtrement élégant et beaucoup plus consensuel que la réputation de la maison, du moins en france, le laisse encore accroire. En 2005, le rosé frôle le sublime tandis que le blanc est d’une magnifique précision.
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[su_tab title=”VIN 3″]
Charles Heidsieck
Blanc des Millénaires 1995 – 117 euros – 19/20
Cette cuvée légendaire, qui bénéficia à l’époque d’un tirage important, est d’assez loin le plus ancien millésime disponible sur le marché (hors remise en marché de cuvées d’œnothèques). D’une tendresse et d’une finesse en bouche absolues, elle constitue l’archétype du style Charles Heidsieck, mis au point par le regretté chef de cave Daniel Thibaut puis par son successeur, le brillant régis camus. Le chardonnay champenois parfait, les pieds dans le calcaire, la bulle dans les étoiles.
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[su_tab title=”VIN 4″]
De Saint-Gall
Orpale blanc de blancs 2002 – 64 euros – 17,5/20
Dans la catégorie « Meilleur secret de la Champagne », Orpale peut concourir. L’importante cave coopérative Union Champagne, sise à avize, est un partenaire fondamental des plus grands (en particulier du plus grand) en matière d’approvisionnement de blancs de la côte éponyme. Saint-Gall est sa marque propre et cet Orpale, issu de chardonnay des grands crus de la côte des blancs, possède une classe soyeuse et racée remarquablement épanouie en 2002.
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[su_tab title=”VIN 5″]
Deutz
Amour de Deutz, rosé 2006 – 144 euros – 19/20
Deutz eut longtemps un problème avec sa cuvée de prestige, William Deutz, souvent austère et ne se révélant qu’avec le temps. Aujourd’hui, la maison commercialise un 2002 formidable et en pleine maturité. Mais la réussite de la maison dans cette catégorie réside bien plus dans la création d’un blanc de blancs nommé amour suivi aujourd’hui d’un amour rosé. Finesse superlative, délicatesse absolue, profondeur subtile, ce 2006 est grand. Très grand.
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[su_tab title=”VIN 6″]
Dom Pérignon
2005 – Magnum 435,95 euros – 19/20
Il fut un temps où Dom Pérignon était la version prestige du style Moët et Chandon. Par la volonté marketing de LVMH, mais aussi par celle, profondément assumée, du chef de cave Richard Geoffroy. Le principe « réductif » est toujours martelé, l’équilibre aussi entre chardonnay et pinot noir, mais l’ensemble affiche une personnalité subtile aromatiquement (zeste, grillé, floral), une attaque en bouche qui est le contraire de l’agressivité, une persistance fraîche, délicate, mais profonde.
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[su_tab title=”VIN 7″]
Drappier
La Grande Sendrée rosé 2006 – 58,50 euros – 18/20
La petite maison auboise, devenue grande sous l’impulsion hyperactive et imaginative de Michel Drappier, produit depuis quatre décennies cette cuvée issue d’un terroir spécifique d’Urville (Côte des Bar) en blanc et en rosé. Eblouissant rosé de saignée (92% de pinot noir et 8% de chardonnay), ce 2006 est un champagne de gastronomie d’une droiture, d’une vivacité et, in fine, d’une plénitude assez inoubliables.
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[su_tab title=”VIN 8″]
Duval Leroy
Femme de Champagne 1996 – Magnum 324 euros – 18/20
Carole Duval-Leroy a eu la légitime idée de célébrer avec sa cuvée de prestige la femme en général et celle de champagne en particulier, ce qui est la moindre des choses pour un vin qu’on a tant associé au genre féminin. Elle a choisi un vin de grand caractère dans un millésime qui n’en manque pas non plus, 1996. Austère à ses débuts, le vin (comme beaucoup de 1996) est passé par plusieurs phases avant de s’épanouir pleinement aujourd’hui. Fin, profond, d’une incroyable persistance.
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[su_tab title=”VIN 9″]
Nicolas Feuillatte
Palmes d’or rosé 2006 – 105 euros – 16,5/20
Success-story impressionnante – la marque a été acquise et développée par le centre viticole de chouilly il y a moins de 30 ans – Nicolas Feuillate a créé tôt sa cuvée de prestige, Palmes d’Or, mais on peut penser qu’elle possède encore une marge de progression importante au vu de l’importance de ses approvisionnements. Rosé de macération coloré et intense, ce 2006 issu de pinots noirs de Bouzy et des Riceys a du caractère et une densité qui séduit à table.
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[su_tab title=”VIN 10″]
Gosset
Célébris 2002 – 108,95 euros – 19/20
Gosset afficha longtemps ses convictions « vineuses » jusque dans le caractère rigoureux, très construit, aux angles parfois abrupts de sa cuvée célébris. 2002 marque un tournant franchement passionnant. Par la nature à la fois généreuse et très équilibrée du millésime (le sommet de la décennie, avec 2008), Célébris gagne ici en rondeur et en onctuosité sans perdre son impressionnante architecture. C’est certainement le plus beau vin d’une maison qui a pourtant un sacré pédigrée.
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[su_tab title=”VIN 11″]
Henriot
Cuvée des Enchanteleurs 2000 – 120,90 euros – 16,5/20
Lorsque le regretté Joseph Henriot créa les enchanteleurs, il venait de quitter Veuve-Clicquot pour relancer sa propre maison. Il l’a fait avec la volonté de l’inscrire dans l’univers des cuvées de prestige. Sortie très tardive (actuellement, le 2000 est en vente), style à la fois ambitieux et accessible (notes confites et florales du bouquet, onctuosité et fraîcheur, finale finement apéritive), élégance de l’habillage. Si 2000 n’est pas à notre avis le plus grand millésime de la cuvée, la feuille de route est brillamment suivie.
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[su_tab title=”VIN 12″]
Jacquesson
Cuvée n° 734 – 69,50 euros – 18/20
Plus que les intenses, mais sans concession, cuvées de cru (Dizy, Avize et Aÿ), c’est véritablement la ressortie avec un dégorgement tardif d’une des premières cuvées 730 qui constitue la quintessence du style Jacquesson. 734 est une « base 2006 », c’est-à-dire un vin non millésimé assemblant une majorité de 2006 et des vins de réserve plus anciens. Droiture, grande énergie racée et fine, à peine assagie par le vieillissement sur pointe.
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