N’en déplaise aux communicants du monde du vin et des spiritueux, il n’y a pas de genre prédestiné pour devenir un grand amateur et la fête de ce dimanche (les mères) compte autant que celle du 19 juin (les pères). Le vin, ça change du parfum. Une cave à vins, encore plus.
Un whisky ?
Oban veut dire petite baie en gaélique et la distillerie nichée au cœur de la ville du même nom, l’une des plus anciennes et des plus petites d’Ecosse, a baptisé du nom de Little bay sa dernière proposition, expression du décor qui l’a vu naître, falaises de granit et climat doux, marqué par la bruyère et la tourbe des terres avoisinantes. « Fondée en 1794 par les frères Stevenson, la distillerie Oban utilise les alambics les plus petits du pays, si petits qu’il leur faut un temps de repos entre chaque distillat pour que le cuivre puisse récupérer. » Fruit d’un patient savoir-faire, ce single malt sans mention d’âge, une tendance récente qui « suscite l’intérêt grandissant des connaisseurs », est issu de l’assemblage de plusieurs fûts ayant atteint différents degrés de maturation. Oban, Little Bay, 67 euros
Une nouvelle sensation
Cadeau petit format, mais grandement inattendu, ce rosé extra-dry remet au goût du jour une manière d’autrefois, quand le cœur des amateurs battaient pour des champagnes moins secs. « Il faut parfois savoir sortir des sentiers battus pour (…) découvrir une nouvelle sensation », explique Philippe Delescot, chef de caves de la maison Édouard Brun à l’origine de cette cuvée quasiment inédite en Champagne. Cet assemblage à parts égales de pinot noir et de chardonnay dosé à dix-sept grammes par litre (pour comparaison un champagne brut comporte moins de douze grammes de sucre par litre) a vieilli 24 mois minimum en caves. De l’apéritif au dessert, tous les accords sont envisageables. Edouard Brun, cuvée Un Brun de folie, 15 euros la demi-bouteille (39 euros en coffret avec deux flûtes)
Une vodka (mais un sac, en fait)
Parfait compagnon pour la plage, l’étui de coton qui accompagne la bouteille de vodka Pyla est un bon alibi pour (re-)découvrir cette production girondine élaborée à partir de blé français sans gluten et filtrée avec le sable de la dune du Pyla, ceci expliquant donc cela. Hommage au littoral français, il sera disponible tout l’été auprès des cavistes et épiceries fines qui distribuent cette vodka française, la liste complète est là.
Pyla, vodka Excellium, 35 euros
Le rose aux joues
Ecrin pensé pour être converti en un accessoire de bureau ou une boîte à bijoux, le coffret qui habille ces jours-ci la cuvée Brut Rosé de la marque Nicolas Feuillatte joue résolument la carte du tendre tout en offrant au flacon de parfaites conditions de voyage et de stockage. Disponible jusqu’au 28 mai, uniquement à l’espace de la marque à Paris (Tél. : 01 42 27 61 19) et dans sa boutique de Chouilly (Tél. : 03 26 59 55 65). Nicolas Feuillatte, coffret Brut Rosé, 39 euros
Un cadeau perpétuel
Au Petit Ballon, c’est l’ancien chef sommelier du Ritz qui sélectionne les deux bouteilles de vins que vous recevez chaque mois chez vous. Ce service propose deux formules de box, L’Age de raisin (19,90 euros/mois), une balade dans les appellations à la découverte de ses préférences, et Le Bel âge (39,90 euros/mois) dédié aux « grandes cuvées et appellations prestigieuses ». Ces vins sont livrés avec La Gazette, publication mensuelle pleine de conseils et d’infos, histoire de passer de l’âge de raison du néophyte au bel âge du connaisseur. Par ici l’abonnement. Carte-cadeau à partir de 59,70 euros
Champagne de poche
A l’occasion de la fête des mères, la maison Champagne Gosset accompagne d’un fort moderne seau à champagne ses cuvées Grand Rosé (56 % chardonnay, 42 % pinot noir) et Grand Blanc de blancs. Souple écrin d’un rouge éclatant qui permet de maintenir la bouteille au frais à sa sortie du réfrigérateur, l’enveloppant soft pouch pourrait devenir, une fois ses missions de service accomplie, un parfait support de tablette. Gosset, coffret “Fête des mères”, 54 euros
Au septième, le ciel
Les yeux dans les yeux, la tour Eiffel pour compagne et le champagne Lanson pour conversation ? Rendez-vous sur la terrasse située au septième étage de l’hôtel Raphaël. Tout juste réouvert, cet élégant et panoramique point de vue sur Paris réédite cette saison son partenariat avec la maison champenoise fondée en 1760, décliné en un bar à champagne et des « tables Lanson » côté restaurant. La réservation de l’un ou de l’autre se fait exclusivement sur le site internet de l’hôtel, c’est par là.
Au bonheur des amatrices
Le vin, et les accessoires high-tech de la vie moderne, n’étant pas réservé aux hommes, cette cave à vins proposée par La Sommelière (raison de plus) a toute sa place ici. Ce performant objet permet de stocker quarante bouteilles chez soi dans des conditions idéales dont le réglage se fait par un écran tactile. Promis, on en parlera aussi pour la fête des pères. La Sommelière, cave LS 40, 349 euros