C’est le moment, tout commence.
Ici et là, au fond d’un uber ou devant un écran de bureau, l’Homme s’interroge, compulse des fichiers de notes et de commentaires, affole les applis, compare des prix qui sont tous les mêmes ou à très peu près, appelle un pote qui s’y connaît.
L’Homme va acheter du bordeaux en primeurs.
Il prend son temps, ce n’est pas comme si sa vie en dépendait. Il est loin le temps où il fallait se positionner, comme on dit dans le commerce chic, avant la sortie de la deuxième tranche, plus chère évidemment. Il n’y a plus de deuxième tranche et si il y en a encore, l’Homme sera en vacances, alors, les primeurs, hein…