Travail souterrain

Champagne De Sousa, Cuvée Mycorhize, 45 euros

Voici un champagne qui, jusqu’au choix de son nom, raconte ce rapport à la terre si particulier qui caractérise la biodynamie, une démarche culturale dans laquelle la famille De Sousa, installée en Champagne au cœur de la côte des Blancs depuis trois générations, est engagée depuis longtemps.

« Résultat le plus remarquable de cette culture exigeante » qui s’attache tout particulièrement à la qualité du sol, la cuvée en photo ci-dessus est un grand cru 100 % chardonnay issu de trois parcelles menées en biodynamie depuis 1999 et labourées avec un cheval depuis trois ans. Elle a été mise en bouteille en 2011, et baptisée « Mycorhize », nom que porte la nutritive symbiose entre des champignons et les racines de plantes, comme celles de la vigne (on en lira plus ici sur l’importance de ce phénomène dans le fonctionnement des écosystèmes).

« L’utilisation d’une charrue à cheval dans les vignes permet de moins tasser le sol, laissant aux mycorhizes la place de se développer et de puiser dans la terre tous les éléments qui feront un grand champagne. Véritables courroies de transmission entre le sol, le sous-sol et la vigne, les mycorhizes permettent d’obtenir un raisin plus riche, arrivant mieux à maturité pour un champagne qui y gagne en minéralité. » Toute cette histoire est d’ailleurs joliment illustrée sur l’étiquette de cette première cuvée « Mycorhize », dont les 1 212 bouteilles sont disponibles dès maintenant.



« Plus les sols sont compactés, moins la vigne pourra y développer ces racines. »Issu du grec myco (champignon) et rhiza (racine), le drôle de nom de ce champagne raconte l’importance d’un sol non tassé, préservé du passage des tracteurs.


« Plus les sols sont compactés, moins la vigne pourra y développer ces racines. »
Issu du grec myco (champignon) et rhiza (racine), le drôle de nom de ce champagne raconte l’importance d’un sol non tassé, préservé du passage des tracteurs.


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