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Barolo MGA
LE LIVRE : Cette fois le coup de cœur ne concerne pas une bouteille mais un livre, indispensable désormais, un de ceux qu’on aimerait avoir conçu et rédigé mais sans en avoir hélas le talent ou la persévérance. Alessandro Masnaghetti est un amateur de grands vins, parfait dégustateur, qui par amour des beaux terroirs s’est métamorphosé en cartographe incomparable des grands vignobles italiens, et même français (sa carte du Médoc est toujours disponible chez Enogea, la maison d’édition qu’il a créée pour publier ses oeuvres). Il vient de réunir dans un livre intitulé Barolo MGA (Menzioni Geografiche Aggiuntive) la somme de tout son travail sur cette appellation si aimée et à juste titre du public international. On le sait, progressivement, Barolo, qui était un vin d’assemblage, a eu tendance à privilégier les expressions issues de terroirs individuels, qu’on appellerait en Bourgogne lieux-dits ou climats. Encore fallait-il officiellement reconnaître leur nom, définir exactement leur emplacement et leur surface (et dieu sait que les querelles de clochers existent aussi chez nos amis piémontais !), et garantir l’authenticité. C’est chose faite avec la mention officielle MGA ( traduisons mention géographique ajoutée). Dans son livre outre une présentation générale du vignoble, parfaitement et clairement rédigée, chacun des lieux dits est l’objet d’une étude particulière fondée sur deux types de cartes ; celle du lieu-dit proprement dit, à l’intérieur de son village, et celle de son parcellaire où figure l’emplacement de chaque parcelle de vigne et le nom de son propriétaire. Pas de jugement de valeur sur les vins et les producteurs mais un commentaire global sur la qualité de l’exposition et la réputation ancienne ou récente de chaque lieu-dit (et parfaitement conforme pour ceux que je connaissais à mes propres observations) !
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50 euros
ACHETER[/col] [/row]
[row][col width=”six”]CE QUE J’EN PENSE : Ce livre sera donc aussi indispensable à lire dans cinquante ou cent ans qu’aujourd’hui, ce qui n’est le cas d’aucun des auto proclamés livres de référence multipliés par nos amis américains et anglais, qui se démodent cruellement en moins d’une génération !
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[A lire]