Ainsi Calon-Ségur et son petit frère Capbern-Gasqueton sont (seraient ?) vendus. Au contraire de ce que déclarait Hélène de Baritault à la mort de sa mère, la célèbre Madame Gasqueton, emblématique propriétaire du fameux cru. Il ne faut pas y voir de malice de sa part et il est plus que probable que cette cession lui fend le cœur. Elle était très attachée à cette propriété et à l’idée de continuer l’œuvre entreprise depuis un siècle et demi par sa famille. Seulement elle n’était pas la seule héritière et n’était pas capable d’assumer financièrement le désengagement des autres héritières, ses deux nièces. Une banale histoire de succession comme la France en connaît trop souvent. Nos lois sont faites pour démanteler les héritages et les dynasties sans tenir aucun compte de l’histoire, des volontés, des efforts accomplis. Et si j’en crois l’excellent Time to sign off du jour, ce n’est pas fait pour s’arranger…lire la suite