Pour les plus belles jambes de Paris, direction l’Arpège. Alain Passard s’y connaît, paraît-il. La promesse est belle, fait rêver. Elle est tenue.
Nous avons rendez-vous dans le trois-étoiles de la rue de Varenne avec Silvio Denz, propriétaire de Lalique et, entre autres vignobles en Europe, du château Faugères à Saint-Émilion. En reprenant la cristallerie créée au début des années 20 par René Lalique, Silvio réalisait un rêve d’enfants, amoureux qu’il est depuis très longtemps des créations de la marque. Mais il a grandi et, ce faisant, a développé une autre passion, le vin. Pour le vin, il faut des verres adaptés et la cristallerie Lalique n’en avait pas. Pas la moindre gamme œnologique. C’est très bizarre, je vous l’accorde, mais les grandes cristalleries françaises ont depuis longtemps abandonné ce marché (on se demande pourquoi) à leurs homologues allemands, italiens et, surtout, autrichiens, Riedel en maître du monde. Certes, Baccarat a développé une gamme Chateau récemment avec l’excellent Bruno Quenioux, mais laisse l’impression de ne pas suivre l’histoire.
Chez Lalique, Denz ne s’est pas trompé. L’œnologie et l’héritage de René Lalique convenablement assemblés, ça devait marcher. Pour lancer sa gamme dans le monde entier, il s’est assuré les services de…lire la suite