Quand j’ai rencontré Basile Tesseron la première fois, il y a quelques années, il m’avait longuement expliqué ce qu’il voulait faire à Lafon-Rochet et comment il voulait s’y prendre. Il est étonnant de constater que ce programme annoncé a été suivi à la lettre, prudence comprise.
Il sait qu’on ne mène pas n’importe comment 45 hectares d’un grand cru classé très exposé aux caprices océaniques, que le coup de tête n’est pas une méthode de gestion. Pour être aux commandes, il n’en a pas moins des comptes à rendre à sa famille.
Les propos qu’il tient sur la viticulture bio sont frappés au coin du bon sens et de la mesure. Pour que nul n’ignore le fond de sa pensée, voici comment il conclut : « Avec le bio, avant tout, il faut pas être con. » On ne saurait mieux dire. Regardez cette vidéo jusqu’au bout, ça vaut le détour.
Nicolas de Rouyn