Un dimanche matin, on est bien content à la terrasse, deux cafés, un croissant et le JDD. Et boum, l’info qui te fait jeter le journal par terre, comme si c’était sa faute au journal.
Voilà que resurgit une vieille chimère des gouvernants de gauche comme de droite. Une taxe sur le vin. Une mission d’évaluation et de contrôle de la Sécurité sociale (bien connue pour l’efficacité de ses actions), emmenée par Jean Daudigny, sénateur de l’Aisne, s’occupe de tout. Déjà, ils ont trouvé un nom super-chouette : la taxe comportementale. Ça veut dire que si tu te tiens pas bien, par exemple tu bois du vin, ça te coûte une taxe. Une amende, en vrai.
Et ils se grattent la tête pour savoir comment taxer. Proportionnel au prix de la bouteille ? Taxe fixe ? 20 % ou 30 centimes ou 60 centimes ? Bref, tempête dans les crânes. Ah, mais voilà que s’en mêlent ces grands malades qui veulent nous imposer l’abstinence totale et qu’on nomme bêtement « hygiénistes » quand ils ne sont que des prohibitionnistes. Ils exigent une taxe très élevée…lire la suite