Non, je ne parle pas de politique. Je parle de la couleur du vin quand les peaux des raisins n’ont pas livré tous leurs pigments naturels, aussi connus sous le nom d’anthocyanes. La Provence, fabuleux terroir à blancs et à rouges, a fait sa gloire (et la trésorerie de ses vignerons) avec du vin rosé. On peut le regretter quand on voit les rouges (Trévallon, Vignelaure, Milan, Hauvette, Pibarnon, La Bégude, Bellet, etc. il y en a plein) et les blancs (Simone, surtout) qu’on peut y produire. Le rosé était considéré comme du tord-boyaux, un château-migraine (joli mot de mon ami Alain S.), même pas un vin, on mettait des glaçons dedans, tout ceci change peu à peu sous la poussée exigeante de nouveaux arrivants. Ceux-là ont bien compris que l’avenir n’est pas dissociable d’une production de bonne qualité…Lire la suite