Le rosé est pluriel comme tous les vins, comme la mode, cette comète fugace. Pour faire simple, cette couleur anime deux clans, deux populations qui ne se fournissent pas dans les mêmes rues, les mêmes boutiques.
D’un côté, H&M, Zara, les baskets et les rosés ultra pâles que le grand public adore en croyant sottement que la pâleur du vin le garde de l’alcool. En même temps, comme dirait l’autre, on est content de voir les Français signer une réussite bas de gamme et mondiale. Ce n’est pas si fréquent. Nous, d’habitude, c’est plutôt Dior et Hermès. Cela posé, pondérons ce propos et considérons le succès des rosé pâles et chers voire très, un haut de gamme coûteux pour des vins savamment élaborés à la manière de ce que livre le groupe Moët-Hennessy avec ses propriétés provençales (Galoupet, Esclans, d’autres à venir). Il va de soi que le grand groupe n’a pas investi dans le segment des vins rosés pour faire de la figuration avec des bouteilles à cinq balles.
De l’autre, APC, agnès b., Weston et les rosés de couleur…