

grâce aux glands de chênes semenciers. Un « semis » devient impénétrable au bout de dix ans. Au cours des vingt premières années,
plusieurs coupes sont effectuées afin de permettre aux plus beaux arbres de se développer. Puis la futaie est régulièrement entretenue
jusqu’à la coupe définitive des plus beaux chênes qui atteignent un âge vénérable, entre 200 et 250 ans.

(nombre d’arbres, taille de ceux-ci, état sanitaire, etc.) avant de participer à des enchères électroniques. Chacun inscrit le prix qu’il est prêt à payer.
Les participants découvrent ensuite qui a proposé combien et qui l’a emporté. Il faut évidemment essayer de gagner
les plus beaux lots sans compromettre l’équation économique de l’exploitation.

Seulement 20 % environ d’un arbre seront conservés pour faire du bois de barriques, le reste sera vendu pour l’ameublement ou autre.
La coupe a lieu en hiver, au moment où la sève descend. Un bûcheron, qu’on appelle émondeur, grimpe dans l’arbre,
élague les branches qui le gênent, puis le tronçonne à mi-hauteur. Ensuite seulement, l’arbre est tronçonné au pied.

et sa maîtrise des différents métiers (exploitant, mérandier, tonnelier). La qualité d’un bois dépend de la qualité de sa pousse.
Un sol pauvre entraîne une pousse lente qui jouera sur la qualité du grain. La connaissance intime de la forêt, de ses recoins, de ses subtilités,
est donc extrêmement importante. Comme avec le vin, la qualité de la matière première fait la différence.

Sur la coupe effectuée, son évaluation initiale était de 3,7 mètres cubes. Finalement, c’est 3,45. Avec ça, ils feront sept barriques.
L’arbre sera découpé en merrains qui partiront en maturation deux à trois ans (opération aussi appelée vulgairement « séchage »).
La tonnellerie les récupérera alors pour confectionner les barriques. Nous en reparlerons.