Trénel
Connue pour ses crèmes de fruits et ses spiritueux, la Maison Trénel, qui appartient désormais à Chapoutier, fait aussi du vin avec une large gamme de crus du beaujolais et de blancs du sud-bourguignon. Ce beaujolais nouveau est sérieux, avec une vraie sensation vinique, du fond. 12,40 euros
Domaine Jean-Pierre Rivière
Situé à Lachassagne, dans les Pierres Dorées, ce domaine créé par Jean-Pierre Rivière et sa femme Colette en 1984 est désormais dirigé par leur fils Alexandre. Marine, sa sœur, s’occupe de la vente directe. Le nez est appétant, très soyeux, sur la cerise. Les arômes sont plus caricaturaux en bouche, mais avec un toucher soyeux assez irrésistible. 7,70 euros.
Domaine Pierre-André Dumas
Installé au pied du mont Brouilly, le domaine a été converti à l’agriculture biologique par Pierre-André Dumas et Aurélie Durnerin, sa belle-sœur. Le nez est réservé, mais joli, sur la cerise noire. Bouche élégante, avec un tanin fin et de l’acidité. 9 euros
Julien Mathon (Terre de Manganèse), Toutencanon
Julien Mathon a repris en 2013 le domaine familial au nord de Villefranche-sur-Saône. Six hectares en bio, avec un travail artisanal et familial du couple Mathon. Nez de vendange entière et de fruits noirs. Bouche dense, un peu végétale, avec beaucoup de fond. 8 euros
Ferraud Père et Fils
Située à Belleville, cette maison familiale est dirigée par Yves-Dominique Ferraud qui allie tradition et innovation. Elle produit du vin dans le Beaujolais et le Mâconnais. Nez bien équilibré. La bouche est pleine, dense, bien faite. En beaujolais-village la Cuvée d’Autrefois est également recommandable. 11,85 euros
Domaine des Marrans
Un de nos bestsellers, qui sort quasi-systématiquement en dégustation. Il faut dire que Mathieu Mélinand, désormais accompagné de son frère Camille, y met tout le sérieux qu’il faut. Le nez, sur la cerise, est très attirant. La bouche est pimpante, étonnamment souple et enrobante. On retrouve le petit tanin signature en finale. Seule question : y’en aura-t-il assez ? 12 euros
Célia et David Large, Zombi
On ne présente plus David Large qui, avec un sens inné du marketing, remixe toute la street culture des années 1980. Zombi est sûrement un clin d’œil aux soirées passées à regarder les films de George Romero en VHS. Le vin, lui, est bien vivant, avec un nez attirant de café et de moka. Jolie bouche dense, avec du tanin, du fond, tout en restant très appétante. 12€
Beaujolais-villages
Domaine Mélinon, Tirage Précoce
On ne sait pas grand-chose de ce jeune Gaétan Mélinon qui reprend, et agrandit, le domaine familial depuis 2021 à Villié-Morgon. Mais les ambitions sont là, avec dix-huit hectares, dont une partie en bio. Le nez est séduisant et épicé. Bon équilibre en bouche, avec de la profondeur et de la délicatesse. Bonne finale. 8,50 euros
Famille Descombes, cuvée Granite
Depuis une dizaine d’années, la jeune génération préside aux destinées des vignobles de la famille Descombes qui se sont étendus à d’autres régions (Chablis, Saint-Joseph) et se tournent désormais vers l’agriculture biologique et l’agroforesterie. Joli fruit au nez. En bouche c’est plus serré, un peu austère, mais il y a du jus. Un peu d’air lui fera du bien. 10 euros
Château de Corcelles
Un classique puisqu’il appartient à la famille Richard, célèbre à Paris pour fournir nombre de cafés. Ils sont multipropriétaires à Bordeaux, dans le Rhône, et dans le Beaujolais où ce Château de Corcelles possède quatre-vingt hectares. Le nez est facile, engageant, tandis que la bouche présente un joli tanin et se révèle assez longue. Un « crowd pleaser », en plus facile à trouver. 13,50 euros