Mardi 7 février de 13h à 20h, le célèbre cépage hongrois sera la star de l’Institut Liszt. Une première
Il est blanc, hongrois, occupe 4 000 hectares dans le monde (97 % en Hongrie) et représente 70 % de l’encépagement de Tokaj à côté du hárslevelű et du muscat jaune. Le cépage furmint se présentera à Paris sous toutes ses formes, à l’institut culturel situé en face de l’église Saint-Sulpice, dans le VIe arrondissement de la capitale. « Tout le monde en a probablement bu dans sa vie sans le savoir. Les Tokaji Aszú sont essentiellement élaborés à partir de ce cépage », explique Dániel Kézdy qui lança le premier Furmint Február à Budapest en 2010.
Un cépage fascinant
Il est capable, plus que tout autre, d’atteindre des concentrations extrêmes. Jusqu’à 55 degrés d’alcool potentiel avec des extraits secs qui explosent tous les records. Les raisins sont si rabougris qu’on les ramasse à la main, grain par grain, on les place ensuite dans des fûts ou des conquêts en attendant la vinification. Impossible de les presser tels quels. On les fait alors macérer dans du vin fini ou du moût en fermentation.
Mais le furmint, aussi emblématique qu’il soit pour les grands liquoreux, est aussi polyvalent. Il se décline en sec et en bulles. À Paris, on le connaît moins sous cette forme. Depuis plus de vingt ans, les producteurs de Tokaj comme ailleurs nous font découvrir ses capacités aromatiques et son potentiel de garde parfois surprenant.
Béa Suszter, qui a créé Le Boristic pour faire connaître les vins hongrois en France, propose de vous les faire découvrir en relayant à Paris le Furmint Február de Dániel Kézdy (qui existe aussi en Angleterre) et en le rebaptisant Furmint Février.
Onze domaines seront présents (Breitenbach, Demetervin, Hétszőlő, Homoky Dorka, Juliet Viktor, Pajzos, Samuel Tinon, Szűcs, Tokaj Nobilis, TR Wines et Zsirai). Deux classes de maître sont prévues (14h et 18h30).
Inscriptions obligatoires sur eventbrite.com/e/497919058307
Adresse : Institut Liszt, 92, rue Bonaparte, Paris VIe.