Notre homme, un physique pas éloigné d’un rugbyman, en plus chic, travaille dans la banque depuis quarante-cinq ans, dont trente années chez Edmond de Rothschild. Prendre sa retraite n’est pas un sujet. D’abord directeur du développement et fort de son succès dans ce domaine, il s’oriente assez vite vers la branche Vin qui gère les fusions, les acquisitions et le conseil auprès des familles. Dans le même temps, il préside l’Association française du family office, ce qui lui permet de développer un impressionnant carnet d’adresses parmi des dirigeants et des familles d’investisseurs : « Plusieurs milliers de contacts personnels. Tous sont des clients naturels pour une entreprise comme Edmond de Rothschild Héritage ». Chaque jour, il fait ce qu’il appelle « de l’origination ». Comprendre qu’il dirige vers ses équipes qui les traitent des demandes et des mandats de vente dans ce qui constitue le registre patrimonial, vignobles, cliniques, hôtels, maisons de retraite, éco-investissements, immobilier, forêts. Bientôt vingt ans qu’il opère dans cet environnement sensible avec des familles françaises ou étrangères. « L’enjeu est de trouver…