Cinq exceptions pour dimanche

De 10 euros à mille fois plus, ces propositions issues des savoir-faire qui ont cours dans le vignoble de Cognac, celui de Bordeaux ou encore en Ecosse, sont toutes des éditions limitées

A l’occasion de la fête des pères, Glenfiddich a réuni pour la première fois l’ensemble de ses Experimental Series dans le coffret de dégustation en image ci-dessus, qui permettra à l’amateur de comparer les différents “twists” résolument contemporains que la distillerie écossaise applique à ses traditions. Cette édition numérotée et signée Brian Kinsman, le maître de chai de Glenfiddich, contient les quatre single malts de cette série à succès « dont chaque nouvelle référence devient pour les passionnés un objet de collection » : IPA Experiment (finition en fût de bière artisanale), Project XX (single malt imaginé par vingt des plus grands experts du whisky), Winter Storm (21 ans d’âge, fini dans des fûts de vin de glace canadien) et Fire & Cane (tourbé et affiné en fûts de rhum). Uniquement disponible auprès de la Maison du Whisky.
Glenfiddich, Coffret Experimental Series, 449 euros


Ce flacon qui fait partie de la collection des trésors du château de Fontpinot contient un assemblage de cognacs provenant à la fois de chais humides et de chais secs, jetant ainsi un pont entre deux univers de maturation différents. Issu d’un vignoble de 240 hectares situé au cœur du cru de Grande Champagne, « ce cognac XO “brut de fût” transite directement de la barrique à la bouteille sans subir aucune transformation, son fort degré à 45,3 lui apportant de la force et de la complexité », explique Patrice Piveteau, maître de chai de la maison. Pour préserver son intégrité gustative, ce cognac n’est pas filtré à froid et « cette originalité est gage de richesse aromatique. »
Cognac Frapin, 15 ans d’âge, environ 90 euros chez les cavistes


Hommage à André Hériard Dubreuil, ancien président de Louis XIII, le nouvel opus de la collection Black Pearl inaugure un format inédit (35 cl). Réalisé par la maison Baccarat, ce précieux flacon en cristal métallisé qui « attrape la lumière et révèle ses nuances d’argent, de noir et anthracite » contient un cognac unique. Provenant d’un tierçon soigneusement conservé dans la réserve familiale, au cœur du chai André Hériard Dubreuil, « marqué par une fraîcheur, une obscurité et une humidité supérieures à celles des autres chais », il a retenu l’attention du maître de chai Baptiste Loiseau en 2017. Inspirée d’une flasque trouvée sur le site de la bataille de Jarnac et acquise par Paul-Émile Rémy Martin en 1850 et dotée du même nombre de dentelles que la carafe de 70 cl, ce « concentré inédit de savoir-faire » a été édité à 1498 exemplaires. Il est disponible sur demande auprès de la conciergerie Louis XIII.
Cognac Louis XIII, Black Pearl AHD, 11 000 euros




Issu du vignoble de Fronsac, ce bordeaux rosé est le dernier-né du château de La Rivière, une propriété de 65 hectares surplombant la Dordogne (et dotée d’un château aux allures de contes de fée, restauré au XIXe siècle par Viollet-le-Duc) qui a bénéficié ces derniers temps d’importants investissement de la part de son propriétaire, aussi bien à la vigne qu’au chai. « Incarnant toute la noblesse de la rive droite », cette cuvée proposée en édition limitée est un assemblage de 75 % de merlot et 25 % de cabernet-sauvignon issus de parcelles spécifiquement dédiées à l’élaboration de ce rosé de pressée : « Les grappes ont connu un éraflage complet avant d’être pressurées à froid, puis le jus est parti en fermentation alcoolique à basse température. Un élevage en cuves inox a été conduit pendant trois mois, afin de développer la précision aromatique du vin. » Côté accord, la propriété recommande, au-delà du classique apéritif, des viandes blanches, un saumon à l’unilatérale ou encore des mets asiatiques.
Château de la Rivière, Le Lion de La Rivière 2018, 10 euros


Créateur d’une sculpture unique réinterprétant le centaure emblématique de Rémy Martin, l’atelier du ferronnier d’art Steaven Richards signe également l’édition limitée de son XO proposée par cette maison de cognac fondée en 1724 et restée « fidèle à la distillation sur lies, dans des alambics en cuivre », aujourd’hui perpétuée par Baptiste Loiseau, son maître de chai. Formé à l’école de la ferronnerie d’art traditionnelle, Steaven Richard travaille à cette passion depuis plus de vingt ans. Son atelier installé à quelques kilomètres de Paris en 2001 est labellisé Entreprise du patrimoine vivant, comme Rémy Martin. Sa méthode de mise en relief du laiton donne un nouveau reflet à l’iconique carafe de la maison.
Cognac Rémy Martin, Rémy Martin XO x Steaven Richard,
disponible dans les boutiques Rémy Martin (à Cognac et Merpins)

Steaven Richard et Antoine Lasnier, dans l’atelier du premier, lieu de la fusionnelle collaboration avec la maison Rémy Martin.