Noir
La chic et champêtre proposition de Gosset pour cette fête des mères 2019 assortit la cuvée Grand Rosé de la maison d’un sac isotherme doté de compartiments permettant de transporter bouteilles, flûtes et déjeuner (sur l’herbe). Assemblage de 50 % de chardonnay et 50 % de pinot noir (dont 8 % de vins rouges de Bouzy et d’Ambonnay), ce champagne élaboré en hommage à Suzanne Gosset peut se déguster en début de repas (foie gras, saumon) comme accompagner – « à merveille », dit la maison – une viande blanche ou de la volaille. Pour le dessert, jouez fruité (fraises en sabayon, salade de fruits exotiques).
Champagne Gosset, Grand Rosé et sa mallette, 55 euros environ
Blanc
Cuvée emblématique de la maison Henriot qui se veut être le témoin de sa « virtuosité » dans le travail des premiers et grands crus de chardonnay, ce champagne blanc de blancs a passé près de cinq années dans l’obscurité et la fraîcheur des caves de la maison rémoise, sous l’œil attentif de son chef de cave, Laurent Fresnet. Doté d’un nouvel habillage, ce flacon « s’accordera à merveille avec des crustacés tels une nage de homard à la citronnelle. » Parfait présent, ce blanc de blancs est également disponible dans un coffret découverte du style Henriot au côté du brut rosé et du brut Souverain (140 euros).
Champagne Henriot, Blanc de blancs, environ 43,50 euros
Bleu
Assemblage de chardonnay (35 %), de pinot noir (20 %) et de meunier (45 %) dosé à neuf grammes par litres, ce champagne brut sans année vient d’être « réenchanté » par la maison qui l’élabore, Besserat de Bellefon. Rebaptisé Bleu Brut, il a été doté d’un habillage jouant avec les codes de la marinière et du bord de mer. La maison célèbre ici une longue histoire, sa naissance au bord de l’eau à Aÿ en 1843, mais aussi « le vent des années folles » et « le souffle de liberté du Saint-Tropez des sixties. » Un hommage à l’intemporel esprit frenchy à déguster, pourquoi pas, jean retroussé et les pieds dans l’eau.
Champagne Besserat de Bellefon, Bleu Brut, environ 46 euros
Rose
Ce champagne brut rosé de la maison Pommery est ici proposé dans une édition limitée rendant hommage à la belle et printanière tradition japonaise du Hanami (qui signifie “regarder les fleurs“) consistant à admirer la délicate floraison des cerisiers japonais (sakura). Une saison miraculeuse ici associée à une autre délicatesse, celle d’un champagne rosé « aux notes subtiles de petits fruits rouges égayé par un une belle fraîcheur. » Disponible au domaine Pommery à Reims (tél. : 03 26 61 62 63).
Champagne Pommery, Brut rosé Royal, environ 45 euros
Ocre
Quatrième édition d’une collection exclusive baptisée Bond House n°1, ce single malt au « remarquable accent de prune » rend hommage aux pionniers de l’affinage en fûts de bois, ou wood finish, de la distillerie écossaise Glenmorangie. Elaboré par le Dr Bill Lumsden, le multi-récompensé maître distillateur de la maison, cet assemblage de deux whiskies de 1991 aux caractère opposés – vieillis dans des fûts de bourbon pendant plus d’une décennie, puis dans des fûts de sherry Oloroso pour l’un et de vins de Bourgogne pour l’autre – auquel a été ajouté « une once de whisky vieilli dans des fûts de chêne grillé » est une échappée belle hors de la tradition, au cœur de l’exception.
Glenmorangie, Grand Vintage Malt 1991, environ 670 euros
Rouge
Aurore est l’une des deux cuvées parcellaires proposées par le château Dauzac, grand cru classé de Margaux (l’autre s’appelle Labastide). Elle est issue de vignes « situées sur une veine géologique spécifique où les graves sont fines et sableuses », ce qui favorise l’expression du cabernet-sauvignon, ici associé au merlot (respectivement 55 % et 45 % de l’assemblage). Ce vin que la propriété considère idéal pour les beaux jours, accordé à une belle viande rouge, a été élevé douze mois en fûts de chêne et « la souplesse de ses tannins lui apporte une touche de gourmandise dès les premières années. »
Château Dauzac, Aurore de Dauzac 2016 (margaux), environ 19 euros