Et si c’était lui ?

Tout le vignoble français soutient David Biraud dans sa course à l’or. Compétiteur dans l’âme, c’est dans la sérénité que le Vendéen s’est préparé à la compétition ultime, le concours du Meilleur sommelier du monde.

La France du vin retient son souffle. Demain, au terme de cinq jours d’épreuves, trois médailles couronneront le travail acharné de trois sommeliers qui représenteront l’élite mondiale d’un métier essentiel au mondovino et en pleine évolution.

David Biraud est un « sommelier de concours ». À 30 ans, il participe pour « s’essayer » aux sélections de l’épreuve mondiale de 2003, puis en 2010, il concourt au Mondial chilien : il remporte la médaille de bronze sur un podium qui récompense Gérard Basset et Paolo Basso. Plusieurs concours européens et un Mondial plus tard, il monte sur la 2e marche du podium en 2016 à Mendoza.

Habitué à travailler avec des chefs très créatifs, Alain Passard, Jean-François Piège et aujourd’hui Thierry Marx, le Vendéen a suivi une préparation digne d’un athlète de haut niveau. On imagine la difficulté à concilier préparation au concours, métier (il est manager du Mandarin Oriental et sommelier du restaurant étoilé de Thierry Marx à Paris) et vie de famille (il est papa de deux petites filles). Techniques, caractéristiques des vins dégustés, législation de chaque pays, le concours requiert des connaissances encyclopédiques sur tous les liquides qui sont servis dans un restaurant : le vin bien sûr, les spiritueux, la bière et aussi le café, le thé, l’eau minérale et tous les « softs drinks ».

Après Olivier Poussier en 2000, on se prend à rêver que la France récupère le titre suprême grâce à David Biraud.

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