Situés au cœur de l’AOC terrasses-du-larzac, au pied du mont Saint-Baudille, à 320 mètres d’altitude, les seize hectares du domaine du Causse d’Arboras dominent la vallée de l’Hérault. Ce vignoble mené en bio et certifiée depuis le millésime 2011 propose en ce début d’année chez les cavistes et sur le réseau des cafés, hôtels et restaurants les deux nouvelles cuvées en image ci-contre. A gauche, L’extrême est un vin bio d’AOC terrasses-du-larzac. Cet assemblage de syrah (75 %), grenache noir (20 %) et mourvèdre (5 %) – vignes âgées de 24 ans en moyenne – est issu du millésime 2016 et d’un vignoble “extrême”, qu’il s’agisse de l’altitude, de la faille géologique qui caractérise la propriété ou de la densité de plantation (7 000 pieds par hectare).
Ci-dessous, L’Autochtone est un vin nature d’IGP saint-guilhem-le-désert, issu à 100 % du cépage vermentino, qui vient compléter – deux ans après L’autochtone rouge, 100 % cinsault – une gamme que Mathieu Carliez, directeur technique de Vignobles Jeanjean (huit domaines et 240 hectares en tout) et responsable du domaine Causse d’Arboras, définit ainsi : « Le terme de vin nature chez Vignobles Jeanjean est très précis. Seuls les vins remplissant les cinq critères suivants en bénéficient : les raisins sont vendangés à la main, le vin est biologique. En vinification, nous utilisons nos propres levures originelles, issues d’un processus d’identification et de sélection mené depuis six ans. Il n’y a aucun intrant, en particulier pas d’addition de soufre, et pas de filtration avant la mise en bouteille. »
Domaine du Causse d’Arboras, L’Autochtone 2018 et L’Extrême 2016,
respectivement 15 et 18 euros (prix caviste recommandés)