Alcool de base de nombreux cocktails, le gin est aujourd’hui très à la mode auprès des mixologistes et des bartenders les plus pointus. Surfant sur la tendance, les marques proposent des produits de plus en plus travaillés. C’est le cas de la maison Villevert qui produit du gin… à Cognac.
La renaissance
Le gin n’a pas toujours été très populaire en France, si on fait abstraction du fameux cocktail gin fizz. L’histoire de la consommation de cet alcool s’est traditionnellement écrite dans le monde anglo-saxon. Pourtant, il y existe aujourd’hui plus d’une centaine de référence de gins français, pour la plupart positionnés sur un marché haut-de-gamme. C’est à Cognac que la maison Villevert (créateur de la vodka Ciroc) a trouvé le concept d’un produit unique G’Vine et les clefs d’un succès français.
Du raisin dans le gin
A l’origine de l’histoire, le raisin, un ingrédient rarement utilisé dans l’élaboration du gin produit le plus souvent à base d’eau-de-vie de grains comme l’orge ou le maïs. Distillé, il constitue une base neutre auquel on ajoute ici dix plantes aromatiques et épices soigneusement sélectionnées, dont l’indispensable baie de genièvre mais aussi la cardamome verte, la baie de cubèbe, la réglisse, le citron vert, la coriandre, le quassia amara (une plante tropicale), la muscade, le gingembre et la fleur de vigne qui apporte de la subtilité à l’ensemble. Une stratégie innovante et un choix payant puisqu’en dix ans, G’Vine est devenu la marque numéro un de gin premium en France. La gamme s’est étoffée et compte aujourd’hui un gin baptisé Nouaison, plus épicé et complexe.
Le commentaire de notre expert, Guillaume Puzo :
Gin Villevert, G’Vine Floraison
Herbes fortes, épices, très flatteur. Après une entame onctueuse légèrement sur le sucre et les fruits blancs, la finale puissante ne manque pas d’intérêt.
Coffret bouteille édition limitée avec un verre
42 euros