Pour faire suite au mauvais buzz généré cet été par une étude sur la consommation mondiale d’alcool publiée par la revue scientifique The Lancet, dont le résultat ultra-médiatisé a été assez vite critiqué, l’organisme Vin & Société, qui représente les 500 000 acteurs de la vigne et du vin en France, se fait l’écho d’un article paru dans Terre de vins qui rétablit quelques vérités.
Dans cette interview exclusive accordée au magazine (à lire ici), Pierre-Louis Teissèdre, professeur à l’université de Bordeaux et secrétaire scientifique de la commission sécurité et santé de l’organisation internationale de la vigne et du vin (OIV), détaille les biais méthodologiques qui caractérisent cette étude, méta-analyse combinant des données portant sur près de 30 ans et sur des pays et modes de consommation différents.
En rappelant « qu’il ne faut pas confondre – plus ou moins volontairement – le produit avec l’usage parfois excessif et dommageable qui en est fait » et en s’insurgeant contre le fait de diffuser « des informations erronées véhiculant des peurs », Vin & Société réaffirme son engagement en faveur d’une consommation responsable, alliant plaisir et mesure.