Tout le monde connaît le phénomène des primeurs à Bordeaux et, bien entendu, chaque nouveau millésime, si important pour l’économie de toute une région, promène son cortège d’aigreurs et de menaces comminatoires. The usual suspects. Les uns dénoncent, les autres préviennent, certains menacent. Ce qui, bien entendu, n’a jamais eu la moindre prise sur le déroulé de l’affaire, elle est menée comme ils l’entendent par les tenants du système et pourquoi en serait-il autrement ? Ils sont chez eux, ils font bien comme ils veulent, même si tout le monde sait mieux. Ne revenons donc pas sur cette histoire de primeurs, parlons plutôt des bonheurs collatéraux. Il y a quatre catégories de visiteurs à Bordeaux. Les grands manitous de la dégust’, ils viennent du monde entier, sont peu nombreux, très compétents. En France, moins de 20 dont trois chez nous (Bettane, Desseauve et Hervier). Le deuxième volet réunit une vraie foule de parasites, dégustateurs des plus approximatifs, sans influence, mais avec un smartphone. La troisième bande rassemble tous les pros bordelais du vin,