C’est avec l’intention d’écrire « une nouvelle page à la hauteur des ambitions que [son] père avait pour Haut-Bailly » que le fils de Robert G. Wilmers, disparu en décembre dernier, prend la tête du grand cru classé de Graves et de son hospitalier pendant, le château Le Pape (nous vous avions parlé ici de cette belle chartreuse et de ses chambres d’hôtes). Très attaché à la propriété et membre du conseil depuis 1998, Chris Wilmers est né en 1972. Scientifique régulièrement publié et consulté « sur des questions liées à la conservation de la faune », il a d’abord étudié les sciences physiques (Wesleyan University) avant de se tourner vers les sciences environnementales (University of California, Berkeley ). Professeur d’écologie au département d’études environnementales de l’université de Californie à Santa Cruz, ses recherches portent, entre autres sujets, sur les écosystèmes terrestres et l’effet des prédateurs sur la biodiversité. A Haut-Bailly, Chris Wilmers entend poursuivre l’œuvre de son père avec Véronique Sanders, la directrice de la propriété, « dans le même esprit et avec la même dynamique que durant ces vingt dernières années. » Avec pour atout la curiosité toute scientifique pour la viticulture de demain de celui que ses collègues décrivent comme créatif, innovateur et très analytique.
Ci-dessus, ©Mathieu Anglada.