L’Afrique du Sud est un grand pays moderne. Qui roule à gauche, certes, mais moderne. Les routes sont belles et en bon état, convenablement éclairées, bien signalisées, des embouteillages aux heures attendues, la vie, la vraie. C’est ce qu’on se dit quand on s’engage sur la 44, une belle route qui va de Paarl à la mer en passant par Stellenbosch. La 44 est au vignoble sud-africain ce que la Départementale 2 est au Médoc, pas tout-à-fait une route des châteaux, mais presque. D’ailleurs, il n’y a pas de châteaux, les Africains disent « ferme » pour
« domaine ». Ici, nous sommes à quelques kilomètres du Cap, la grande ville emblématique depuis des siècles de ce finistère du continent africain, une manière de bout du monde agité, vivant, convulsif ; contradictoire, aussi. Moderne et créatif.
C’est sûrement un hasard, mais c’est sur cette seule route 44 qu’Advini est devenu propriétaire de trois domaines. D’abord, il y eut L’Avenir, joli domaine qui était dans la corbeille du mariage avec Michel Laroche à Chablis au moment de la fusion Jeanjean-Laroche, à l’origine d’Advini en 2010. Puis vint
Le Bonheur, grand domaine…