Engagé dans un système de management environnemental (SME) dont les bonnes pratiques règnent au domaine depuis 2012, le château Patache d’Aux est désormais détenteur de deux certifications, le label “Haute valeur environnementale” (HVE, niveau 3) acquis en septembre dernier venant s’ajouter à la norme ISO 14001, qui témoigne de l’investissement de ce cru bourgeois médocain « dans une démarche de gestion responsable et durable de ses activités pour le personnel, les riverains et l’écosystème du terroir » via un projet conduit par le conseil interprofessionnel des vins de Bordeaux (CIVB). Sur les 700 entreprises adhérant à l’association pour le SME des vins de Bordeaux, seules 120 bénéficient aujourd’hui de cette double certification. D’après le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, qui encadre l’exigeant processus de performance environnementale nécessaire à l’obtention du label, 503 entreprises étaient certifiées HVE (niveau 3) au 1er janvier 2017, dont 40 % d’exploitations viticoles, et 10 000 étaient engagées dans le niveau 2.
Créée à Saint-Émilion en 1902 Antoine Moueix fut l’une des toutes premières maisons de vins bordelaises de la rive droite, implantée au château Capet-Guillier (saint-émilion grand cru). Antoine Moueix Propriétés fait aujourd’hui partie de la “maison de vins et vignobles” qu’est le groupe Advini et possède près de 400 hectares de vignobles repartis sur la rive gauche et la rive droite au sein de douze propriétés situées en appellations bordeaux, bordeaux-supérieur, saint-émilion grand cru, médoc et haut-médoc. Thibaut de la Haye, son directeur général, précise que cet engagement dans une conduite du vignoble respectueuse de son environnement répond directement à la philosophie “zéro résidus” partagée par les propriétés Advini : « A terme, nous ambitionnons de ne retrouver aucune molécule d’intrants chimiques dans nos vins. Nous récolterons d’ici deux ans dans nos vins les efforts que nous opérons dans nos vignes de la rive gauche, alors qu’à Saint-Emilion, les analyses sont exemplaires depuis le millésime 2016. »