Impliquée dans une dynamique d’exigences agro-écologiques depuis l’arrivée à sa tête de Paul Aegerter, en 2001, la maison bourguignonne du même nom s’engage pas après pas dans toujours plus de respect de ses sols et de ses vins. Après la mise en place de au fil des ans de cahiers des charges « toujours plus exigeants », concernant l’abandon des herbicides ou le travail des sols, l’heure de la conversion au bio est naturellement arrivée. Au sortir de « vendanges exceptionnelles » qui donneront naissance à la première cuvée AB de la maison, un bourgogne-hautes-côtes-de-nuits issu de vignes en fermage, Paul Aegerter dit espérer pouvoir convertir en bio « une grande partie du domaine à l’horizon 2025. » Depuis l’année dernière, un nouvel hectare est mené en agriculture bio en appellation hautes-côtes-de-nuits, propriété du domaine cette fois. Avec « l’ envie de perpétuer la qualité des grands vins tout en préservant ces climats uniques de Bourgogne », la maison entend bien proposer encore bien d’autres de ces cuvées « peu interventionnistes où l’expression du fruit prime. »