Société spécialisée dans la conception de solutions de prévention des risques météo, Selerys annonce que son détecteur de cellules orageuses à risque (foudre, fortes précipitations, grêle), baptisé Skydetect, va équiper un million d’hectares supplémentaires en Aquitaine (Saint-Emilion), en Isère, dans la Somme et dans le Tarn et Garonne, permettant ainsi « aux viticulteurs et arboriculteurs, mais aussi aux activités météodépendantes situées dans la zone de couverture de bénéficier des services de détection du risque orageux, au travers d’abonnements dédiés aux alertes risque grêle. » Accompagnant déjà de nombreux producteurs en Bourgogne, dans la vallée du Rhône, la Drôme, le Gard, les Bouches-du-Rhône et la Corse (au total, trois millions d’hectares sous surveillance), Selerys poursuit avec ce nouveau déploiement des capteurs Skydetect un développement de son réseau français dont l’ambition est de « mailler le territoire et permettre aux acteurs météosensibles une productivité plus sereine. »
La solution en cours d’installation au Clos de l’Oratoire, grand cru classé situé sur le coteau nord-est de Saint-Emilion, permettra aux viticulteurs dont les exploitations sont situées dans un rayon de 30 km de bénéficier, dès la fin de l’été et via un abonnement, du système d’alerte Skydetect. Ils pourront ainsi agir bien en amont et « utiliser efficacement le système de lutte active de leur choix (canons, fusées, ballons, etc). » Propriétaire des lieux, Stephan von Neipperg explique que Saint-Emilion fait face à des épisodes de grêle de plus en plus fréquents, violents, aux parcours extrêmement aléatoires : « En 2009, cette exploitation avait été touchée à près de 90 %. Au-delà des pertes, il faut savoir que des vignes en agriculture biologique seront par la suite plus fragilisées face aux maladies cryptogamiques. Deux de nos propriétés étant certifiées AB depuis 2014, les premiers grands crus classés Canon La Gaffelière et La Mondotte, et deux autres étant en cours de certification, Clos de l’Oratoire et Château Peyreau, nous n’avons pas hésité une seule seconde lorsque nous avons été sollicités pour accueillir ce radar. Il permettra au plus grand nombre d’entre nous de lutter le plus efficacement possible. »