Vodka champenoise
A l’origine de cette vodka dont l’élaboration aura exigé deux années, il y a deux passionnés de vins et de spiritueux très attachés à leurs racines champenoises. Avec l’envie “d’anoblir” la vodka et la conviction de séduire de nouveaux connaisseurs, Côme Simphal et Timothée Duguit ont parié sur un « sol légendaire », le « fabuleux terroir » de Champagne et plus précisément celui de la côte des Blancs pour créer la première vodka issue de raisins de chardonnay « méthodiquement triés et cueillis à la main, puis distillés cinq fois au sein de la distillerie Jean Goyard » (une maison installée en Champagne depuis 1911). Filtré sur charbon de bois, le liquide obtenu est ensuite assemblé à une eau pure « puisée dans des nappes qui s’exposent à des sols vieux de plus de 300 millions d’années. » Voilà pour la scrupuleuse élaboration de cette vodka unique en son genre. Quant à cette bouteille reprenant le monogramme de Marie-Antoinette, elle est le fruit du travail du designer français Sam Baron et de son équipe.
Vodka Veuve Capet, 46 euros
Plaisir universel
C’est avec un cadeau qui ne peut pas déplaire que la maison Pol Roger a décidé de célébrer la fête des pères chez ses cavistes partenaires cette année. Doté de trois adaptateurs, le chargeur universel qui accompagne sa bouteille de champagne Brut Vintage 2006 peut recharger tous les types de smartphones. Pratique pour soi, sympa pour les autres, l’objet est un indispensable de notre ère connectée. Le vin, lui, est un assemblage de pinot noir (60 %) et de chardonnay (40 %) provenant de vingt grands et premiers crus de la montagne de Reims et de la Côte des blancs qui a vieilli neuf ans dans les caves de cette maison familiale et indépendante d’Epernay.
Pol Roger, Brut Vintage 2006 + chargeur universel, 90 euros
(Prévoir un dessert au chocolat)
La quinta do Pessegueiro est la première des propriétés viticoles acquises par Roger Zannier qui a racheté ensuite le cru classé de Provence Château Saint-Maur. Depuis 1991, d’importants investissements ont été consentis et ce domaine du Douro, producteur de vins rouges et blancs et de portos, a pris « une nouvelle dimension », notamment illustrée par un chai spectaculaire (photo ci-dessus). Ce Late Bottled Vintage 2011, dernier millésime déclaré par la maison, est issu d’un assemblage de raisins de deux parcelles au sol schisteux plantées en Touriga Nacional.
Quinta do Pessegueiro, Porto LBV 2011, 22 euros
La cave de ceux qui n’en ont pas
Pour la fête des mères, nous vous avions parlé de la “petite” cave à vins (40 bouteilles, quand même) de La Sommelière, l’une des marques du groupe français Frio qui fournit les particuliers comme les professionnels. C’est aux collectionneurs débutants comme aux grands amateurs que s’adresse ce modèle VIP 315V dont le caractère très modulable (gamme élargie d’accessoires, tiroirs de rangement pour magnums, clayettes de présentation, casiers à bouteilles en hêtre massif, etc.) s’apparente à du sur-mesure. Cette cave multi-températures permet à la fois de « conserver, rafraîchir et faire vieillir jusqu’à 325 bouteilles. »
La Sommelière,
cave à vins VIP 315 V
(classe énergétique A)
2 199 euros
Une grande histoire
Assemblage inédit inspiré des techniques pionnières de la maison (eaux-de-vie distillées sur lies dans de petits alambics en cuivre et vieillies en fûts de chênes), le cognac « 1738, Accord royal » de Rémy Martin a été créé en 1997 par Georges Clot, son maître de chai de 1990 à 2003. Il rend hommage au rare privilège accordé en 1738 par le roi Louis XV à la maison (qui n’avait que quatorze ans d’existence) : le droit de planter de nouvelles vignes malgré la stricte interdiction alors en vigueur dans l’ensemble du pays.
Cognac Rémy Martin
1738 Accord Royal, 75 euros
Mythe nordique
Après une série de whiskys inspirée par le Valhalla, quatre éditions limitées dont nous vous avions parlé là, la maison Highland Park poursuit sa célébration des racines vikings des îles Orcades, archipel situé au nord de l’Ecosse dont sont issus ses single malt. Baptisé Ice Edition, ce whisky de 17 ans d’âge se fait le « témoin du climat rude qui règne là, sa fraîcheur raconte les tempêtes, les embruns et la saga des géants de glace. » Uniquement 588 exemplaires sont disponibles en France.
Highland Park, Ice Edition, 280 euros
Voyage à travers les âges
Approche contemporaine de la plus ancienne eau-de-vie de France, la proposition en trois temps imaginée par la huitième génération aux commandes du domaine acquis par la famille Laudet en 1820 peut aussi s’envisager comme un seul et même cadeau. Sous leurs bouchons colorés coiffant des flacons dont la silhouette est très éloignée de celle de la traditionnelle bouteille basquaise, ces trois armagnacs Laballe déclinent en effet trois sensations très différentes. Le bleu, baptisé Ice, est la plus jeune de ces propositions et peut se consommer sur glace et en cocktail. Le orange exprime la créativité d’un cognac baptisé Rich, qui peut passer à table. L’or enfin est là pour évoquer l’excellence acquise avec le temps, les eaux-de-vie composant l’assemblage ayant au minimum 21 ans d’élevage.
Laballe, armagnacs Gold 21, Rich 12 et Ice 3, respectivement 65, 49 et 39 euros le coffret
Single estate
Fleuron des domaines Abécassis, le domaine Leyrat appartient depuis 2002 à cette famille partisane du single estate qui avait précédemment acquis le domaine Réviseur qui a donné naissance à la marque de cognacs ABK6 : « assembler des eaux-de-vie issues d’un domaine d’exception confère au cognac une typicité et une force inimitable. » Issu de ces 92 hectares de vignes en appellation Fins Bois, uniquement plantés en ugni blanc, ce XO Elite à la « robe vieille or ambré, aux reflets d’acajou » dévoilera au connaisseur « un nez puissant, aux notes boisées, puis épicées et au sillage de café torréfié » et une bouche caractérisée par une « voluptueuse souplesse. »
Cognac Leyrat, XO Elite, 149 euros le coffret
Débutant ou connaisseur ?
Les deux bouteilles livrées chaque mois par Le Petit Ballon sont sélectionnées par Jean-Michel Deluc, une ancien chef sommelier du Ritz. Pour la fête des pères, une carte-cadeau imprimable en ligne permet d’offrir des abonnements de 3 à 12 mois à l’une des deux formules de box : L’Age de raisin (19,90 euros/mois), balade dans les appellations pour mieux cerner ses préférences, et Le Bel âge (39,90 euros/mois) dédiée aux « grandes cuvées et appellations prestigieuses. »
Carte-cadeau « Le Petit Ballon », à partir de 59,70 euros.
La belle année
Juste avant de fêter son centenaire, la maison De Castelnau a ouvert aux amateurs « les portes de sa mémoire » en lançant une collection de flacons faits pour la garde. Avec un tirage limité à 300 magnums, la première proposition portait sur le millésime 1995. Voici la deuxième, Œnothèque Millésime 1998, 250 magnums cette fois. Cet assemblage de 41 % de pinot noir, 40 % de chardonnay et 19 % de pinot meunier peut encore se développer quelques années en cave.
Champagne de Castelnau, cuvée Œnothèque Millésime 1998, 125 euros le magnum
L’heure du Papounet
A l’occasion de la fête des pères, la maison Frapin s’est associée à deux établissements parisiens, La Closerie des Lilas et Les Justes, afin de proposer aux amateurs deux cocktails inédits mettant à l’honneur son V.S.O.P. 100 % Grande Champagne. Si l’on pourra goûter les créations de ces chefs barman à La Closerie jusqu’au 26 juin et au bar à cocktails Les Justes jusqu’au 2 juillet, on peut également essayer de réaliser soi-même le Papounet d’Yves Esposito et le Bunch de Dimitri Aince.
Cognac Frapin, carafe V.S.O.P., 59,60 euros