Depuis 1996, année de la prise de fonction de Fabrice Rosset en tant que président-directeur-général de la maison d’Aÿ fondée en 1838, Champagne Deutz aligne les succès. « Sur 20 exercices, avec le “lissage” à opérer en raison des facteurs exogènes comme l’effet millénaire, les récoltes déficitaires en quantité ou qualité, ou encore la crise née des subprimes, la marque ne cesse de voler de record en record. » En chiffres, cela donne 576 000 bouteilles en 1996 et environ 2,2 millions en 2015.
Cela ne devrait pas s’arrêter là puisque Fabrice Rosset précise que la marque, placée dans le Top 5 des champagnes en terme de reconnaissance, a encore « de réelles perspectives de développement » à l’international. Les récents investissements sur l’outil de production et la fidélité des livreurs de raisins en grands crus-premiers crus sont au premier rang des outils qui permettront à Champagne Deutz « d’accéder à d’autres niveaux dans les années qui viennent. » Parallèlement, le chiffre d’affaires de la maison rhodanienne Delas Frères, également dirigée par Fabrice Rosset, a franchi le « seuil symbolique » des 10 millions d’euros, ce qui porte le chiffre d’affaires 2015 du groupe à 54 millions d’euros (+ 10 %).
Malgré un environnement de plus en plus concurrentiel, « même parmi les marques à forte personnalité », notamment en Champagne, Fabrice Rosset parie sur « une petite embellie de la conjoncture économique internationale » et compte sur un « développement continuel », sur la base de « fondamentaux de la réussite » que sont le talent et la cohésion de l’équipe Deutz-Delas, l’indéfectible attachement à la qualité et au “zéro défaut” et le respect des clients érigé en valeur absolue.