Vincent, Pierre et la Champagne

Tout récemment, Arnaud Robinet, député-maire de Reims, s’était réjoui de la prochaine tenue au cœur de la ville d’une Saint-Vincent célébrant à la fois le 25e anniversaire de l’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco de la cathédrale de Reims (avec le palais du Tau et l’abbaye Saint-Remi) et la récente inscription sur cette même Liste des « coteaux, maisons et caves de Champagne », reconnaissance de la valeur universelle exceptionnelle du paysage culturel viticole champenois. Un enthousiasme partagé par Evelyne Roques-Boizel et Maurice Vollereaux, coprésidents de l’Archiconfrérie Saint-Vincent des vignerons de la Champagne, « très fiers de porter haut et fort les couleurs de l’archiconfrérie » dans la cité des sacres.

La joie qui devait régner sur ce rassemblement en l’honneur du saint patron des vignerons s’est teintée de tristesse aujourd’hui à l’annonce de la mort de Pierre Cheval, le maître d’œuvre de la candidature de la Champagne viticole auprès de l’Unesco via l’association « Paysages du champagne » qu’il présidait. Il y a quelques jours à peine, La Revue du vin de France le récompensait de ce succès, nous vous en avions parlé . Demain, sous la présidence d’honneur de la directrice générale de l’Unesco, Irina Bokova, le défilé des 90 confréries et maisons de Champagne qui ira de l’hôtel de ville jusqu’à la cathédrale de Reims et les traditionnelles cérémonies qui suivront seront aussi l’occasion de célébrer ce Champenois engagé qui a marqué l’histoire de son vignoble (on en apprendra plus ici, via un portrait chinois).

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