Cocaïne et cannabis, pauillac et pomerol

On devrait se réjouir des beaux succès, applaudir la performance d’un Guillaume Pouthier avec son premier carmes-haut-brion 2014, par exemple et parmi d’autres réussites. On pourrait se raconter nos plus belles agapes, nos bouteilles de rêve, ce risotto pascal à la napolitaine accompagné d’un clos-des-fées blanc 2011, autre exemple et merci, ma chérie. Non, comme ce bonheur facile est toujours en danger, c’est du constat d’un échec très grave qu’il me faut vous entretenir et qui commence à m’emmerder. En parler, je veux dire.
Les chiffres sont sortis. La consommation de cannabis, de cocaïne et d’héroïne est en progression sensible. Mais, dites-moi, on n’a pas une bande de nuls grassement subventionnée pour s’occuper de ça ? Oui, je parle des prohibitionnistes de l’ANPAA. Un budget de 80 millions d’euros par an alloués par le Ministère de la santé. Une sorte de délégation de compétence à une association dont l’historique nous enseigne qu’elle ne sert à rien ni à personne pour 80 plaques par an. Ça fait mal à mes impôts. Et aux vôtres aussi, je vous signale…lire la suite sur le blog bonvivant

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